nn eo CON
LA LIBERT
DIEU ET MON DROIT
Télephones + -
NUMERO 16
Rédaction et Administration : 619 AVE. MDERMOT
Garry 4264-4265
OH! CES JESUITES!
Oui,
tous nos journsux—du Manitoba comme du reste du Ca nada ont dans le pétrin laus le pius épais des pétrins, qua cl ile discutent des causes de la guerre, Ce ne sont ni les rivalités de races, «le nationalités, ni Île liées l'expansion et de conmquete ce
l'empereur allemand, ni ses
1
prox édés guerriers en code
marge du
(uilitaire qui ont poussé toutes les puissances d'Europe à ln grande guerre d'aujo d'hui, Du esprits naifs et faibles ont pu le croirt Qu'on détrompe : l'heure de 1 désillusion na lé; à soiré. Et Contre convenait, en ce pays, cest J ‘astre orangisie que nous ‘ss venu ce foudros Aut ravot le irté qui découvre in monde
y" stunéfié de sourdes menées et le tx bles pouvoirs oc
micide AU ES
due ceux di
+ priver l'achat du qu ils
ner
piece le Patriot du 21 plus de
teurs qu par ce
d'une nq centins
fout
le rie treuveront
nier clarté Ovez ln
against
rayon de carnage {
Mais pourquoi Rome est-elle In cause de ce “The the will of tlu ht the war magazine of Europe” Patriot ail Vatican, oui, au pêche suivante de Rome, VATICAN SUR révélatrice : est nos). nent reconnu Serbie le Saint-Siège et ln Belgrade et
répons '. Catholic is the spark that
vols,
of Servin a Servian people Mais, direz tel renseignement? Tout Vatican même! Du moins, il EVIDEMMENT L'ORDRE DU PAPE. (Ou est prié de Le catholicisme
inaking Country
où dinble le
déniché un
simplement au “La dé- PAR LE che
dépê
l'affirme, EXPEDIEE Et
voici la “Rome. 24 juir
point de deux
vient
sioné [LATE
noter qu'elle vieille d'être formelle- aujourd'hui entre un archevêque à
wouvernement
en un concordat
Le Uskub
par Serbie, Pape a nominé nu lont le
Bpphorntements,
évêque à paiera les On permettra l'instruction religieuse une
dans les écoles, on à droit canonique de l'Eglise dites
“or- dern allocation aux mariages
lhles et
au séminaire, le mixtes, les dans les
s'appliquera propriétés deviendront églises des prières
* + *
invio- seront pour le roi,”
Lisons attentivement cette dépêche, serutons en chaque mot, relents sang, 4
“haque ligne, Vous n'y découvrez persécution, les que
des
une odeur de vous
pas De
tvrannie, teints de les ténèbres de Le regard
plongé sous ce
de mots semblent pas
est vous ne lire, c'est
votre entendement. du rédacteur orangiste du
sa vez pas que
Rome obseureissent encore digu
texte et, [lui a arraché son sens profond, caché, sub déguisé
et pereant d'inotfensif tileiment
Patriot a asp par ses auteurs sous l'apparence de l'honnêteté Et de la paisible façade des caractères tvpogra- phiques, il a tiré le farouche masque de Sa Sainteté Pie X et la
sanwinaire
ln plus candide, figure de Jésuites, maintenant la nations Pierre. “Oui, écrit Patriot, la Serbie est devenu un pays vertu d'un contrat signé entre le marionnettes des Jésuites
de la liberté, l'italie éprise de liberté, le Portugal et le Mexique, quoique la majorité y ne voulut pas permettre le ;
Aux mondes ignorants, il complète vérié
fils de
apporte grande ét les homicides machi-
et complots
sur
des Lovola et dus successeur de Saint
‘atholique
en Saint Siège et Jésuites et
les mais lo nation
dans ce pays, serbe
Winouretise comme comme
soit catholi que, pape. Serbie en pays catholique contre le gré de la populatio serbe est l'étincelle qui a mis le feu dres dans l'Europe car c'est l'assassinat de l'archidue Ferdinand et de ln de Hohenberg, à Sarajevo, 28 juin, qui a grande guerre se poursuivant en Europe, On n'apprendra peut-être jamais tails les de la tr
lui mettre le joug du
Cette transformation de la
aux Francois- Serbie, le
pot;
du “hesse causé la actuellement leurs dé
prince et
lans, tous
dessous lie dans périrent le
il aquelle
rt tt
2 1 5 inénées € térr1hi j 11 ‘cultes et ho- Î et { " * nos lecteurs qui, par ce temps de crise, peuvent |... / » d'une piè ei + veuillent bien l'affecter à loue l'ac ‘ 1 21 oût de r, Nous leur garantissons " é y " | plaisir et de lumière et de renseigne- 1 ments que dans tout extra publié jusqu'ici par le Z'elegram, le |<s, me Free Press où le Tribune. Ye Patriot est un organe orangiste, fondé pour défendre notre gouvernement , provincial contre les at- | faques de l'Orandge Nr ntinel, de Toronto. trop favorable à l'oppo- pr sition, [l est publié dans nos murs? : e Fe A | Avalons d'abord le titre, Cela sonne comme une fanfare guerrière, “Kome the cause of the great european conflict. Pre-
g'h: ; Ress eu des révolutions on cédait à |lante de la Ch: inpagne, leur pos une évolution énervante, A d'ats | te de combat : leurs figures étaient |de cette épée re et ae cette cuiras æ,|toutes ravonnantes. Ils ne vo-
DE LA GUERRE
|rait pu faire, d'un pas plus
LE COEUR FRANCAIS {L'A Ceux qui auront vu Paris hier inront saisi, dans un moment nni-
tion F [LEZTE dise)
ane, tou le fond de l'âme fran-|ri nn nouvel éhes, un DOUVEAU quatre ans. at l'enthousiasme, un quise, Ils auront entrevn avec|refus devant ke jnry de ‘histoire | peu léger, bruyant, des premiers joie les magnifiques ressources | moderne! Fl'est bien établi que la leris: A Berlin!” nous disait hier
morales que notre race va mettre | race ‘emande prise en corps, é-| soir: “Ca commence tout autre-
en jeu lans l'immense lutte qui va souvrir
Cette guerre à laquelle, depuis |:
iongtemps, on ne voulait plus croire, celle gierre qui est appa- roue soudain, contrecoup d'événe-
ments lointains, s nous ne sontmes pas directement intéres- pouvait-on pas craindre qu'elle fût aceneillie avec mauvai-
grâce par l'esprit publie im- prudcmment endormi et si brus- querment réveillé?
On s pu suivre dans laprès-
Hi d'hier le phases de ce ré- veil Quels que fussent les siynes de mauvais augure de ces derniers jours, la population avait dernier mo- ment s'arrange-
auxquel
<s,
inasse de lu jusqu'au choses
bDonsé que Île raient. tre heures, lorsque les affiches de na apparues
«Jens ont
premièr es sont Pari-
mobilisation sur les murs, k apereu la formidable et ünmédiate réalité: la guerre!
Duns les rues où la foule s'est eubitement accrue vers Île de l'après-midi, c'est une anima- tion silencieuse, Sur le visage passants, une émotion tit, Les figures sont par le sonci, les veux sont vougis, On sent dans l'âme de chacun un etfort poignant. La guerre: on à compris ce que cela vant dire, toute l'étendue des sa- criliees qu ir Hi Dose,
Rien de la légèreté, de la for- fanterie qu'on nons prête si sou- rent et qui, dit-on, dominait à la veille de nos échecs de 1870: au- jourd'hui nous sommes sérienx. {est le premier moment.
brusquement. ‘de quatre » huit heures, la physionomie de Paris chasge, Il nv a plus d'au- tobus, on dit qu'ils ont été réqui-
des grave se contractées
heures
sitionnés, Mais partout on ren- contre des voitures de place, fia- ere et autotaxis qui ermmènent
vers les gures des jeunes gens et des hommes munis de leurs vali- L'effort demandé par la na
‘on a ér6 accompli: chacun se hà-
408,
» de partir, résolu. cela change encore, les boulevards,
Puis Sur les sentiments qui agitent les coeurs, débordent : sur tous les intérêts privés, sur les affections les plus Kgitimes, la Patrie l'a emporté, Ce n'est plus la résignation à l'inévitable, l'acceptation joyeuse, thousiasme pour la
c'est c'est l'en- täche sublime qui s'offre à tous: c'est la confiar ce et sont Îles grands espoirs qui ont dû si longtemps attendre : la victoire et l'Alsace-Lorraine
UC
son épouse morganatique, étant donné qu'il est difficile de mettre | reprise...
à jour les ténébreuses machinations des Jésuites, dont 4n fourbe Maurice Pujo. habilité opère toujours dans les ténèbres, Néanmoins, il v a suf ss à
fisamment de clarté pour permettre d'affirmer. .......... * Nous v : aimerions continuer À Va le Patriot... Malheureusement le RAGE DE CYCLOPE désordre de ln pensée de l'auteur de cet article s'est communiqué {L'Action Française)
au metteur en page et un galimatins tel Mers paragraphes n'ont auenn apprennent Jésuites,
attendent
1 est résulté que les. de: Quelques mots cepen lant l'âme damnée de la Papauté”, partage des dépouilles et le réajustement de la carte
sens,
“1 10s
nous que
Il ne suffisait pas à l'Allema- gne d'insulter à la fois toutes les nations et toutes les idées, L'of- au genre humain devait a- boutir avec une folle
lense
D J. * ra ndité aux d Europe pour.....,. Le typographe oublié la suite ou le sens iches attentats contre le per . . . . . . . Le Gi * J ® nid " caché de la dépêche était épuisé, sonties humaines laissées à +»
ES à LS
Ah! terribles L'Orana. Sentinel déjà montré en eux les auteurs de la guerre de 1870:
Jésuites !
ces nous avait aujourd'hui
Patriot met à jour leurs obseures machinations qui font s'entre- tuer sur les champs de batailles d'Europe Russes,
Français, An- glais, Belges, Serbes, Allemands et Autrichiens. Et
dans l'ombre
merci. Avant-hier, le présilent du Souvenir francais de Metz. Alexis Samain, est tombé sous les balles du peloton d'exécution, Hier, à Moineville, l'abbé Gillet, et à Mulhouse, dix-sept Alsaciens-
gérer : Ke à Lorrains qui essayuient de ga-
nous les sænions à l'affut des lépouilles des Vainens. guer la France, ont subi le même Et dire que nous connaissons pinsieurs Jésuites et que nous martyre pour la Patrie.
avons le bonheur d'avoir chez eux d'excellents amis. Mais. lec- Un effet de terreur est sans
teurs, soyez sur ves gares et tenez-vous pour bien avertis, Si ja- |aoute escompté par les auteurs de
mais le directeur de la Liberté disparait de ce monde, si jamais [ces massacres, Mais ce caleul, très
vous trouvez son cadavre se balancçant à quelque branche d'arbre [digne du génie allemand, pour-
pour ne citer qu'un mode de suppression : traient des milliers, parait-il—vous saurez D'ailleurs, le Patriot serait pour même les plus cachés des projets
ces Jésuites en connai
d'où vient le coup renseigner, Il
Jésuites.
vous tout
des
G ASC OX ET
A GABSUON,
et sous forme le con loléan €,
int DEMI dit : Hélas! Sire, votre cheval” Henri EV avait un cheval an beau eheval!... le cheval de quel il portait une si vive aff [Votre Muiesté!,., Le superbe
tion qu'il avait juré de fair pan dre quiconque lui apprendrat ss
“heval!:”..
Ji est mort?,,, s'écria le mo-
mort. narque alarmé L) HA . . L'animal paya tribut à la na! _Vons særez pendu, Sire! ri- ture,
post a le compére, \ons vous en
Un Gascon se présente au roi [êtes donné la première nouvelle.
se |. = Er { . N » LA an Lt + [rs ‘es . *! e1 N . LI ‘
SR — —
ait bien être démenti par les ra- ces supérieures qu'il égale meut incapable de comprendre et le gouverner! Pour peu que reonstances veuillent sv prêter, c'est ja réaction d'une implacable olère aui se fera jour, Il w a dans es infamies criminelles ne dos d'imprévoyante sottise à laquelle 1 ant bien reconnaitre une fnis le vlus les caractères naturels de toute barbarie
C'est la barbarie aliemande qui déferle une fois de plus sur l'oc- cidept, Sa seule force tint à la solidité de l'organisation politi- que maintenue “pendant aue Le reste du monde jouait au triste
est
: les
Hier seulement, vers qua-|
miilien |
moins vif, les étapes du progrès | tranquillement, sérieusement, cha- 1 . : . 4 .
lintellecinel et moral qu'elle avait lenun disant à un voisin les raisons
à parcouri ir encore; sa longue et qu'il avait de penser que “cette
| | |
|des villes, les petits bourgeois on
laujourd'hui la vérité
À journée d'hier, parmi les des femmes |
mais le Jl<
causarent,
chemin, but : !n bataille. et la où chantaient, et puis, ils
dans le cercle x d'eftoi que leur che |vaient plus le
quetis répandait, FAHemagne au- vicrwoire.
la eivili- aboutir enfin. On le croyait dun moins: mais voi-|
ancienne vandidature à sation aurait pu
| fois, mieux vaut en finir,
Un de nos grands amis, vu la guerre d'il v a
| qui a quarante-
cie Loinul w : Son : 2 “ . j tait ineapsile ve p omotion, wo! ment qu'en IS60, Cest neme l'in- ossonre profs m.le, sa destinée ori- | ere On est, cette foisci, s- zinelle était de s'enivrer, comme | jeux. autant que résolu.”
d'un vin grossier, des fumées de
: 2 A Oui, telle bien l'allure de la forca pure, Les manifestations ru Are k, ltous ces mobilisés de nos provin-
de sa brutalité Jui ont crevé les! +7 : Fe à Lui “dir | ces, N'est-ce pont l'allure veux, lui opt perdit le sens, et son |, “is tré | 1e 10 vs H ves.{(1e cernes carnage de cvelope commence par Dieu aidant: reviendront 3 ; ; eu aidant: reviendr le meurtre d'un président d'une trier 2481 DES à 1 . a euses f société littéraire et d'un prêtre. ni Pour couronner ce noble Gébut de campagne, il reste à l'Allemagne ss.
est
des qui, vieto-
Henri Vauncois.
de condamner et d'exécuter une CEUX QUI S'ENGAGENT femme ou deux, Les nouvelles ) 1 : J n'en disent rien encore, Comment (L'Action Française)
vien M. Maurice Barrès, un des pre- miers, à la nouvelle de la mobili- Pb V'airres sation générale, a contracté un fengagement pour la durée de la
œuerre, M, Gustave Hervé, direc-
DEVANT L'ENNEMI teur de la Guerre sociale, à écrit
… (L’Action Française) [a lettre suivante au ministre de Notre lien le plus fort est celui L ienres de la France, notre intérêt le plus M niiaie “ln: dità ts pressant est de rester F ds 7° mer Quand j'avais vingt nns, je me circonstances qui Se ent suis fait réformer parce que i6, ongtemps soutient de famille, en ar- faire ou- guunt de ma myopie,
ne pas présumer que cela drat
128 inéconpue concourent à (ais lier cette longue méconnaissan- ce, car famais l'amitié nationale ne s'est exprimée dans Paris par des signes plus beaux, Dans in cortèges |, qui sillonnaient (outes les ave- nues, promenant les drapeaux, chantant la résolution et l'enthou-
Malgré ma myopie et mes qua- raunte-trois ans, je suis parfaite- ment capable de faire campagne.
Comme dans la guerre qui va
“later la France me semble avoir fait l'impossible pour écarter la catastrophe, je vous prie de m'in-
siasme, je n'ai pus aperçu un Si- + à pa F. Aug k Le de AA à * “ns le 6 er vée à ali- gne d'égarement ui, d'absence et, [1 € Premier Tegrmen ki +
trie qui partira pour la frontiè.
ceux qui ont l'habitnde des foules re.
pioneer ce trait direct, je
n'y ui bas vu un ivrogne, Les vi- Après n'avoir chassé de FUni- snces des Ruceh hommes respi- versité, rayé du barreau, condam- rent une volonté grave et forte et [né à plus de onze ans de prison,
sous prétexte que je manquais de patriotisme, alors que tout mon errme, eoume celui de non parti
et de la C. GT, était de prévoir
les jeunes femmes qui leur disent adieu, dans l'extrême frivolité du vêtement d'aujourd'hui qui les fait ressembler à de grandes peti-
tes filles, n'en incarnent que de loin at V4 vouloir empêcher la inieux, droites, fières, sans un san- |cata astrophe d° aujourd hui, vous lot, les formes idéales de ja lestimerez, j'en suis sûr, avec moi, Vaillance et de la Foi, que la République me doit cette Charles Maurras. éelatante réparation.
«à Vive la France !—tout court. Je vous prie d'agréer, monsieur EX PROVINCE le ministre, l'assurance de mon
absolu que.
COMMENT OX PART
s{L'Action Francaise) Paris, a montré, depuis deux! y jours, ce que peut donner, en fait
dévouement à 12 Républi-
Barthe, député socialiste, a dl k l Mégalement écrit à M. Messiny l'énergie calme, souriante et pré- pour contracter un engagement. te à tout, le vieux du coeur On signale aussi l'engagement de francais, La mobolisation se fait |. Marcel Boulanger,
ici sans les tapages inutiles, sans! Les enrôlements de ceux qui les désordres, eriminellement es {ie sont pas obligés de partir sont,
wénie
comptés et visiblement préparés! qu reste, on ne peut plus nom- par l'ennemi, que pouvait Crain- lhireux. dre l'autorité militaire, Mais où
Pr - ———
brille d'un éclat particulièrement admirable la force, conservée in- tacte, de notre peuple, et sa noble éducation traditionnelle, c'est en pravines, dans toutes ces petites aue je viens de traverser
en rentrant de Normandie à Pa-
PIE X.
Pie X n'est plus!
gares
ris, par cet aprèsmidi radieux] La douloureuse nouvelle était d'un premier dimanche d'août, |tellement imprévue-—malgré l'age
vénérs » P j 1 les : 16- qui ne semblait vraiment point a-|du vénérable Pontife et les inquié voir été préparé par les derniers |tantes rumeurs auxquelles fai- caprices du vent, des nuées et du |stiemt écho les dépêches--qu'elle a
soleil, pour tant de tragiques i- d'aberd suscité un mouvement dieux. | d'incrédulité,
Oui, les voilà échangés, jes voi-| Mais, devant les messages de là enfermés et fixés dans notre |plus en plus précis, qui se succé-
mémoire à tous, pour l'instruetion, |( daient d'heure en heure, ii a bien Le réconfort at l'orgueil de ceux fallu se rendre et s'incliner,
qui nous suivronts adieux ! La mort du Pape met en deuil Les Francais. élevés dans In molle non seulement le monde catholi- et mortelle illusion pacifiste de la |que, mais l'humanité entière, Pour troisième République, ont su quit- : incroyants mere, Pie X était ter en quelques instants, leur lon-|l'une des plus hautes figures de sue erreur. Hier, mis en face de l'univers,
la vérité de l'Histoire, et, d'abord, S'il fut pour nous l'indéfectible de l'Histoire de France, laquelle. !interprète de la Vérité, le suprême comme toutes bles vérités, exige. | docteur des âmes, il incarnait pour pour être comprise €t acceptée, un tous œux dont la pensée n'est
ces
les
peu d'élan, les Français de nos! point obscurcie par de bas préju- provinces, les paysans des villa-|gés, la fidélité à un haut idéal, la
es, conune les ouvriers des gran-
revanche de l'esprit sur les appé- tits, Aux veux de tous les hommes de cerveau libre, il apparaissait comme la plus haute autorité mo-
rale qui brillât dans notre monde, =...
les commerçants aussi bier: que les hâtelains ou les patrons d'usi- nes, tous ces Francæis qu'on di- sait si mal éduqués. si mal “éle-
mesurer aux rudes
vés”, pour se Ce n'est que dans le recul de
hauteurs de la vie civique, tous|l'histoire, quand les actes qu'il
ont trouvé cet élan joyeux que | posés auront développé leurs plei- commandait Le grand départ.|nes conséquences, que l'on pourra Nous sommes montés en wagon, |mesurer la grandeur de cette figu-
nous avons Yoyagé avec ceux qui quittaient les belles moîssons mü- res, les bois, les délicieuses prai- ries de l'Ouest, pour s'en aller chercher, dans la poussière brü-
tiendra dans Pontifes qui de Rome,
dès maintenant
bontificat de Pie X
re et la place qu'elle la suite illustre des ont occupé la chaire Mais l'on peut affiriner que Ée
grammes enparrctetinenintengaisinithtannn-cens
rie FM v,
et sainte
cable orthodoxie :
annales de | late mémorable,
kæ Pape que la mort vient de tombeau fut à la fois et un réformateur, ut homme de pensée et d'action qui porta dans le magistè re suprème une inflexible fermeté, une noble intransigeance qui,
haut que la terre, trouvait sa sour
marquera, dans les
une
coucher an
un locteur
plus
ce et sa justi fication.
Le vieux « uré le € anmpagne lont la modestie n'avait tourner vers mets, opposa à toutes les subtil ités
JjAlais ose se les su} eme Cu SOUL" des théologiens et impla [LES minis il donna
des phil losophes, des exégètes modernistes, l'i
en même temps à toutes les études philosop ent les, théologiques et bi- bliques | plus féconde impuision.
Lie les roueries des politi ques, et toutes leurs menaces, se brisèrent contre la simple et elai- re volonté de ce vieillard qui en- visageait toutes choses du point de vue “de l'éternité et qui, « dans le moindre de ses actes, faisait entrer le facteur divin quoubliaient on ninient ses adversaires.
L'énergique ténacité qu'il por- tait dans sa lutte contre l'erreur inteHectuelle et contre la tyrannie politique, Pie X l'appliqua avec une égale constance à la réforme intérieure de l'Eglise. Il ordonna la codification du droit canonique, il s'efforça dé restaurer ln plus stricte discipline et d'élever tous ses prêtres à la hauteur de leur su- blime mission.
Mais. dans le recul les temps, quand les événements qui font au- jourd'hui tressaillir le monde é- mergeront à peine de la nuit, le principal titre de Pie X à la mé-
moire de l'Eglise et des hommes, ce sera peut-être, avec sa lutte contre le modernisme, la puissan-
te impulsion qu'il donna au culte eucharistique: son décret sur ln ge en quotidienne et l'appel à la Table Sainte de tous les petits enfants.
Nous sommes trop pris par l'é- vénement qui passe, trop fermés aux choses de l'âme, pour mesurer l'exacte et grandiose portée de pareils actes, L'historien de J'ave- nir saura qu'ils inscrivirent dans les fastes du catholicisme d'inou- blinbles pages,
CEE DE |
Mais, pour grand qu'il soit par le coeur où par la pensée, pour ii lustre auait été son génie ou sa sainteté, le Pape n'est toujours qu'un homme--et le lieutenant de son Maître divin.
Quand disparaissent les souve- rains d'ici-bas. les fidélités, dou- loureusement émues mais cons-
cientes de la tradition et soucieu ses de In durée, se tournent vers celui qui incarne l'avenir et jet- tent le cri d'espoir et de dévoue- ment: Le Roi est mort, Vive le Roi!
Devant le cereneil qui vient de s'ouvrir, les catholiques canadiens- français, justement fiers du sécu- aire attachement de leur race au pontificat suprême et conscients des destins éternels de l'Eglise, se tournent vers Rome et jettent par delà les mers leur cri d'amour et l'espérance :
Le Pape est mort. Vive Pa- pe !
Omer lé
LES ATROCITES ALLEMANDES
Un souvenir ineffacable
On a fu, Gans nos dépêches un récit des atrocités cominises par les Allemands en Belgique et en Alsace. La guerre est à peine commencée et déjà la triste liste est longue,
Non, vrament, ils n'ont pas changé depuis Bazeilles! Alors que toutes les nations du monde, au cours des amarante-trois 1- nées écoukées depuis le traité de
roux,
Francfort, ont marché dans la voie du progrès, vers des senti-
ments d'une humamité plus doure, les Allemands ont farouchement conservé leur mentalité barbare: les insultes aux vaincus, la cru- auté à l'égard des faibles désar- més, la destruction inutile et stu- pide des propriétés, voilà la ma- nifestation des sentiments qui s'éveillent dans le coeur de nos ennemis dès que le premier coup de egnon a marqué l'heure où les peuples en appellent à lu force des armes.
On voudrait douter encore de la réalité de ces horreurs; mais
.
quoif les Allemands n'ont-ils pas LS eZ ous les sauuvVenirs les plus atroces! N'ont-ils pas eux mêmes soniHé leurs victoires de nonée terrible par des crunautés suns nom f
Relisons ce récit historique des hauts faits des Allemands à Ba
les, le 2 septembre 1870: “Pou ir se venger des pertes co-
lossa les que l'héroïque défense de
nfanterie de marine à Buazeil- es leur avait fait éprouver, les Bavarois fusillèrent, le lende main de la bataille, en une seule fois, dot habitants de ln ville
es et une fer
hHerent tn
nmeé; à mi iutre grou comptait Six ine l'on journée, Jus
1 » LL LE PA
lequel on femmes: an coin d put voir toute ja
qu'au lendemain, un groupe de cinq cadavres de femmes, liées les unes aux autres par les mains; le ruisseau avait débordé, leur coagulé interrompuit le ceurant,
d. dur s rue,
san
“Un coup de fusil, parti d'une
maison, avait tué un officier ba varois, Pour se venger, les Prus siens se soisissent d'un habitant notable de Ia ville, M. Henri,
propriétaire de l'hôtel du Lion
d'Or, On le roue de coups, on le piétine, puis on l'attache à lé trier d'un uhlan qui prend le trot
courir On le
et force ce malheureux à pen lant deux kilomètres, détache alors et il sert aux féro- amusements d'un détache- ment saxon, 1lest frappé à coups le poing et de crosses de fusil, puis ramené à Bazeilles, Làs on attache à côtés deux autres
notables, MM, Collet et Charlot et
ces
ses
on les fait conduire à Douzy. Mine Charlot veut suivre son ma-
riet, conne elle proteste avec in- dignation contre une pareille i- g#hominie, un soldat bavarois la- juste avec son fusil, tire et lui casse le bras,
‘Les trois otages sont assommés à coups de plat de sabre et jetés dans un hangar: le maire et lé curés les y avaient précédés; pour passer le temps, les soldats les mettent fréquemment en joue font mine de lâcher la détente de leur fusil, On vient les cher- cher; on attelle M. Henri à une charette chargée d'effets militai- res, de sacs: un turco blessé est juché tout en haut et l'on met MM, Charlot et Collet par der- rière pour pousser, Tout cela étant disposé, on se met en ronte, et les Prussiens distribuent des centaines de coups de plat de sa- bre à ces malheureux otages, Le pauvre tureo blessé n'est pas 6- pargné et ces sanvages s'amusent à le faire rouler en bas de la voi- ture, À Mouzon, on les attache à des roues de voiture et l'on a ù leurs corps la position oblique; les Chinois ne sont pas plus ra ffi- nés dans les tortures qu'ils infli- gent à leurs prisonniers,
M. Henri passe devant un con- seil de guerre; comme il n'y avait aucune preuve qu'il eût tué l'offi-
er allemand, il est acquitté;
mais, avant de Le rendre à la li- berté, on l'enferme dans l'église
ivec ses deux compagnons de chaîne, sans leur donner de nour- riture. Le lendemain, on vient les prendre et on les achemine sur une autre route: les malheureux ne peuvent plus croire à la fin de leurs tortures lorsque, arrivés à Dun-sur-Meuse, on les met en li- berté tous les trois, Mais quel vé- ritable che min de croix Sils à
“ient fait!
#“KRentrant à Bazeilles, ils trou- vèrent leurs maisons incendiées et des cadavres d'hommes et de fenunes fusillés se trouvaient en- "ore au pied des murs contre les- quels on les avait conduits, Dix- sept maisons sertlement avaient été incendiées pendant la batail- le : Bavarois employèrent trois jours entiers à mettre le feu à plus de trois cent soixante imai- sons que les obns avaient épar- gnées, M. BeHonat, maire de Bu- zeilles, dressa l'état des citoyens fusillés où massacrés par l'enne- mi: ils étaient presque une cen- taime! On remarque parmi eux in homme de quatre-vingt-six ans, M. Domelier, dont le cala- vre fut jeté dans une maison en feu: Ja femme Déhave et ses deux enfants, qui furent jetés dans un puits; la veuve Leguay, âgée de soixante-æize ans!,.
les
“Nous awons parlé des morts, mais il v eut des centaines d'ha- bitants qui furent blessés, roués le coups, menacés, à deux doigts de la mort, et qui w'oublieront j wais de pareilles horreurs. La France mon plus ne peut pas les oublier!,.,
"+
rte ARE is rtnbéine
Ë
Pr
DE LA GUERRE
La guerre d'il y a quarante-qua-
tre ans n'était qu'un jeu d'enfants
comparée à la guerre moderne.” D.
Berne, 2%. (Dépêche du corres pondant du *“Lomlon Morning Post”). Guebwiller, situé en Ai- sace, à 20 kilomètres au nord- ouest de Mulhons, fut pris d'as saut par les Français le 20 août. Un COTTespon lant. du “hamp de bataille, qui vient d'ar-
Sur le champ de bataille de Mulhouse
revenant
ile, 26. (Cette dépêche pro-|river à Bale, dit que huit batail vient du correspondant du “Lon-{lons allemands, forts d'environ don Standard"),-Je viens del10.000 hommes, attaquèrent dar rentrer d'une tournée d'inspec-[inée française, Le tir de l'artille
tion du théatre de la récente La taille entre les Français et les AI lmands en H iute. A
Les dépéches de Paris et de Berlin
| PERS rares de mi: la plupart des officiers restè rent sur le terrain
lu français Cats terribles dans les
ravages l'enne
décrivent les combats qui Pendant toute la nuit, les vil ont eu lieu entre a frontière |ïlages environnants, plarés en de française et Mulhousæ. comme des lhors de la ligne de tir de l'artil engagements l'avant-garde peu lerie. reçurent de nombreux bles importants. S'il est vras, au point [sés. Toutes les muisons de Siérenz de vue militaire, que les prélimi- {en étaient pleines. naires de la guerre moderne nient Des centaines de chevaux gi des résultats aussi terribles que |saient sur le chainp de bataille ceux dont j'ai été té eux qui | Tous ceux de l'artillerie alleman
suivront la guerre elle-méme dé-
passænt toute compréhension hu-
e le ayant été tués, les Alleman.]< furent contraints d'abandonner ingt canons aux mains des Fran çais.
1 but des Allemands était en couper Ja ligne de retraite des troupes françaises et de les rejeter sur ln frontière suisse: ils n'v ré
Haine,
Etant sujet suisse, j'étais muni de pièces l'identité et auatre de nés Compatriotes : gnaient, Nous étions
lette,
Hi 4CCOHA- tous à biey-
Le premier signe de }a
guerre | ussirent en aucune façon. que nous avons rencontré fut l'ha Les blessés, transportés ici, di bitation démolie du curé d'un vil- [sent qu'ils passèrent une nuit ter
lage près de Ranspach. Ce prêtre y avait habité pendant de jon grues années, uni juement OC PÉ de travaux religieux et littéraires.
Aussitôt après ln déclaration de i
rible, étendus sur le so], sans eau t saus aucun secours et entourés le chevaux mourants dont le hen nissement lamentable résonnait à
leurs oreilles,
guerre, les autorités allemandes RANCE Pr
décidèrent que le brave abbé était
un agent secret au service de la
France et avait coutume d'en- LA NATION BEL FE voyer, par pigeons voyageurs, à
la place de Belfort, les rensei- guements sur les mouvements mi- litaires et mesures de dé- fens de l'Allemagne. Les Alsaciens disent accusations étaient
Un article de M. Roland de Marès
1 sur es
que foncièrement injustes: quoiqu'il en soit, la se maine dernière, des soldats alle- mands entourèrent la maison du curé, en firent brutalement sortir le pauvre homme, qui était alors plongé dans ses études, et, l’ados- sant au mur de son propre jardin. le fusillèrent sans autre forme de procès, à titre de traître et d'es pion,
La maison fut ensuite perqui- sitionnée de fond en comble; les soldats en emportèrent un grand nombre de livres et des tas de pa- piers, puis la firent sauter à la dynamite, Le corps du prêtre fut enfoui, sans cercueil, dans un coin du jardin et, sur le monticule de terre fraîchement remuée, les ha- bitants du village placèrent une croix de bois grossièrement tail lée.
En arrivant au village voisin, on nous apprit qu'il avait été suc- cessivement 5 par les trou- pes françuises et ullemandes et qu'un combat d'infanterie achar- né v avait eu lieu.
Nous v vovions des groupes de
ces PA Last CES
Sous le titre “Notre Nation, M. Roland de Murès écrit dans “l'Indépendance belge” les adnii- rables lignes qui suivent:
Ah! la tragique, la glorieuse journée! Notre vaillante armée qui couvre la position fortifiée de Liége a donné mercredi au re- nom belge dans le monde un éclat qui subsistera à travers les si Inférieurs en nombre, nos régiments ont repoussé l'attacie générale de 40,000 Allemands dans un combat de plusieurs heu- res, qui fut une véritable bataille en rase campagne, Les Ale mands ont laissé plus de 000 hommes, tués et blessés, sur le terrain, La nation entière, pro- fondément émue, salne ceux des nôtres qui hardiment, font face à l'envahisseur, qui par le canon. le fusil et le sabre ont châtié l'outrecuidance teutonne et ont prouvé au monde que les Belges. sans peur comme sans reproche. ne trahissent pas leur devoir. Bien des larmes coulent à cette heure—larmes de joie ou d'or- gueil, L'âme de la nation vibre magnifiquement; nous connais sons Inaintenant cette 1vresse que connut en 1793 Je peuple de
cles,
ccCupe
vieillards et d'enfants occupés à enterrer les morts et à enfouir les corps des chevaux dont la pré- sence devenait une menace pour
la sauté publique, France quand la Patrie fut en La température est, en effet, fdanger; du fond de notre être
surgit une vérité radiense: sommes une grande nation.
extrémement élevée depuis quel. nous ques jours et la contrée avoisinan te est desséchée par avons brûlants du soleil,
En approchant d'un troisième village, nous avons vu un jardin, entouré d'une haie, dans lequel une compagnie d'infanterie fran- quise s'était établie pour résister à l'avance des troupes allemandes,
Parmi fleurs -écrasées se trouvaient encore des pièces d'é- quipement ayant appartenu à des soldats français, deux képis ta- chés de sang et trois cupotes trouées et déchirées et convertes de sang desséché, Les murs de ln petite maison sont eriblés de bal- les et le toit est en partie brûlé,
Non loin d'Huningen, nous a- vons rencontré Un Vieux paysan alsacien qui se rappelle encore la guerre de 1ST0 et qui a été témoin de quelques-uns des engagements qui ont eu lieu ces jours derniers, Cet homane, d'une intelligence an- dessus de la moyenne, nous fit le récit suivant :
La bravoure déplovée dans les deux emmps était incroyable, Le feu de l'artillerie était terrible, Les obus éclataient partout et, lorsque l'un éclatait près d'un groupe de soldats, il n'en restait guère qu'une masse de corps éten- dus tél mêle sur le sol, mutilés et réduits en bouillie par les é- clats de l'obus, Ceux qui n'étaient pas blessés s'écartaient un mo- ment, mais he turdaient pas à se dominer et à reprendre leur place de combat comme si rien ne sé tait passé,
“Il semble invraisemblable que des hommes puissent voir tout dé- truit autour d'eux et cependant continuer froidement à combat- tre,
“Je me souviens de cinq ou six combats de la guerre de 1870 auxquels j'ai morméème pris une part active; un ne peut pas les comparer aux combats de 1914,
* o
les Oui, une grande nation:
nation grande par le courage, l'enthousiasme et le patriotisme: une nation qui sait se sacrifier jusqu'a ia mort pour rester elle même, Parfois dans le passt dans ce passé qui s'atténue et s'estompe déjà en arrière de l'in- vasion—on à pu douter de la pro- fondeur du sentiment national. Les Belges se sont tant et tant querellés sur des choses qui, du sommet où fnous sommes à cette heure, apparaissent si petites! 1 y avait entre eux tant de rancu- ne, “l'affairisme” dominait si to talement leurs préoccupations au'on désespérait parfois de lé- veil de la conscience nationale, Et voici aue cet éveil se produit avee la splendeur d'une aurore: voici qu'un peuple s dresse dans un mème élan de tendresse et de hai- pe,
La Huine... Qui sait? C'était peut-être cela qui nous manquait. Tout le mal de nos querelles, de uos disputes, de notre politicail- le et de notre égoïsme venait sans doute de la quiétude dans laquel- le nous nous assoupissons, Nous étions ceux qui ne demandaient qu'à vivre en paix dans l'humble voin de l'Europe qui nous était réservé; tous nos gestes avaient la timidité des upeurés qui re- doutent de fruisser toutes les suseptibilités:; nous étions la born ne petite nation mettant tout son souci à rester scrupuleusement neutre, et nous n'avions pas de haine parce que depuis notre ex- istence indépendante nous il'a- vions pas connu l'Invasion,..
Ah! l'Invasion! Les traités dé chirés, la frontière franchie, les canons écrasint nos moissons, les obus incendiant nos villages et nos bourgs, les légions passant eu une ruée furieuse... [l nous a fallu cette épreuve-là pour con-
une
! es
naître la Haine-+ette lhnine qui est encore de l'Amour, puisqu'elle est faite du culte de tout ce que
nous nimons, Qu'on ne S'Y trom- pe pas: du jour au lendemain, ire elgnue nouvelle Hi] sure:
un peuple nouveau s'est révélé s' différent le ce qu'ét uit noire peu: ple d'hier que cenx ani s@t var- i l'Invasion ne
tis avant eCOonnAI- tront plus leurs pères, leurs His. et leurs frères quand ils revien dront. Le Belge timide et anxi- eux est mort: il est tombé sous la fusillade aWemande dans les rues de Visé, LÆ Belge nouveau Sail ue a neutralité est un mot ‘! que les (railes ne valent que our les circonstances: il sait qu'u-
avoir confiance
ne nation He peut qu'en son propre effort : que son)
avenir sera ce qu'elle-même veut qu'il soit; qu'elle ne pourra vi- vre libre que si] elle est digne de la Liberté. Ami de la paix. cer-
tes, le Belge le sera tonjours, par raison et par tempérament, mais vient d'affirmer à la fa ce du monde qu'il veut la paix dans la dignité. Dans son admi- rable proclamation aux soldats, le roi rappelle que César
nut que les Belges étaient les plus braves des Gaulois, Qui done ose-
ui Alssi
reécot)-
rait contester encore de ce qu'ils étaient, 1ls le sont demeurés, que l'âme vaillante des ancêtres sur- vit intacte chez nos tils?
Où l'a dit: vainens peut-être. soumis jamais! Nous avons l'in- ébranlable confiance que nous ne serons ni valicus ni soumis, et qu'une ère nouvelle s'ouvre pour la Belgique indépendante. Sans doute, nous ne sommes qu'au dé- but de l'épreuve et nous savons jue l'ennemi venant de lEst peut nous opposer des légions in- nombrables, Sans doute, une heu- re peut souner où le nombre aura raison du courage, mais même quand sonnera, cette heure-là, la partie ne sera pas perdue pour NOUS, Car NOUS He serons pas setrls à défendre notre sol et c'est à une armée franco-belse, dont le roi Albert à pris le haut com- mandensent. que se heurtera l'en- ner,
Il faut le France nous et noble
lire hautement: Ja lonne une touchante preuve de solidarité. Pour notra part, nous n'avons jamais Jouté de la loyauté et de l'amitié fra Nous avons toujours © le sentiment profond que si, à j'eure qui inévitable- ment devait sonner un jour, le salut était possible pour nous, ce n'était que du côté de la France que nous le trouverions, Le peu- ple de la Belgique et le peuple de France écrivent ensemble arjour- d'hui une grande page de l'His- toire, C'est là un lien que rien ne pourra rompre désormais. Que deinain soit fait de joie ou de tristesse, la Nation belge n'ou- bliera jamais que 1914 a vu se répéter ce que vit 1831 et aue Ia
France nous offrit le sang de ses enfants pour défendre la Belgi-
Causes,
que indépendante, Jusqu'au dernier des nos enfants s'en souviendront !
Roland de Marès. le M 4
siècles,
EN EXTREME- ORIENT
—— -
Les forces navales en pré-
sence Voici les forces navales qui sont entretenues par les nations européennes en Chine : L'Angleterre a, comme bati-
ment de haute mer, sous les or- dres d'un vice-amiral: 1 cuirassé, le “Triumph”, en réserve, por- tant auatre canons de 254 mibli- mètres, 2 croiseurs cuirassés, “Minotaur” et “Hampshire”, 2 petits croiseurs, “Newcastle” et “Yarmouth”, 12 contre-torpil- leurs et : sous-marins,
Il faut aïouter à cette force na- vale de nombreuses canonnières fluviales, En outre. les divisions des Indes et de l'Australie rallie- raient le pavillon du vice-amiral en cas d'éventualité de guerre.
L'Allemagne possècle une divi- sion de cinq unités commandées par un vice-amiral, soit 2 croi- surs cuirassés, “Scharnhorst” et “Cinelsenau”, de 11,600 tonnes, jportant huit canons de 21 senti-
mètres et trois croisenrs légers, “Leipzig”, “Nürnberg” et ‘“Em-
den”, A ces cinq navires il faut ajouter quelques canonnières flu- vinles et deux torpilleurs
Pour la Russie, on compte deux petits croiseurs, “Schemts- chug”" et “Askold”, 15 contre-tor- pilleurs et torpilleurs, 1 canon- nière, 3 sous-marins et de nom- breuses petites canonnières,
L'Autriche x un petit croiseur, la “Kaiserin-Elizabeth”.
Les forces francaises en Ex- trème-Omient, d'une part la divi- sion navale de l'Extrême-Orient, sous le commandement d'un <on- tréeamiral, comprenant deux
LA LIBERTE x
croisenre-cuirassés, be * Mont- calin”. de 9.517 tonneaux. por- tant deux eanons de 1%0, huit de 164 et xx de 100: un sœur, “D'Ibervile”. et nonnières, et d'autre part Îa
trors e
sion navale de l'Indo-{'hine, com prenant une canonnière de 1,700 tonneaux, 1e “Styx. et les tor-
piileurs et SonIS-FNAlIINS le la dé- fens fixe de Saïgon.
H n'est pas besoin de rappeler que la flotte japonaise détient le quatrième prang parmi nes du monde,
FE RUSSE
les nat
L'ARI
Ses immenses progrès depuis la guerre contre le Japon
Pendant mon séjour dans lu capitale russe, j'ai eu l'occasion le rencontrer un grond nombre d'officiers de tout grade et de partager avec eux le pain et le se). Tous m'ont paré à Coenir ol- vert,
Ce qui m'a surtout frappé chez les officiers que j'ai rencontrés à Saint-Pétersbourg, comme chez “eux que j'ai connus dans les Bal- kans, c'est la haute conception qu'ils se font de leurs devoirs, On est loin maintenant, en Russie, de l'officier paresseux. fanfaron. fé- tard et conenssionnaire dont l'in condhite et la mauvaise prépara tion militaire ont été pour cet empire la cause de tant de désus- tres, La nouvelle génération d'of- ficiers ne boit pas. Elle ne se couche pas à trois où quatre heu- res di inatin comme c'est la règle daus In société pétersbourgeoïse, Elle assisté à tous les exercices dès la première heure, surtout dans les garnisons de province et en Sibérie. où ‘les sout.rares, Elle se livre à un tra- vail achayné, qui est vraiment ad- miruble,
C'est du moins ce que n'ont af- firmé les spécialistes
officiers aui veulent arriver aux grades supérieurs passent trois ans à l'Ecole de guerre et deux ans à l'Ecole 'de cavalerie, Cer- tains officiers d'état-major, au lieu de passer la soirée au restau- rant où dans le monde, restent au ministère de la guerre à travail- ier jusqu'à" ne ou deux heures du matin. Leur seul plaisir est la préparation de la guerre: leur seule passion, le désir de la luite. L'un d'eux me disait, un jour, une parole qui explique à elle seule la révolution qui s'est pro- duite dans la vie des officiers r'USSeS !
“Depuis la guerre avec le Ja- pon, il semble qu'une plaie invi- sible nous dévore le coeur. Il faut que nous fassions disparai- tre ce mal.”
Et un autre déclarait: “Vous avez vu ce que nos petits frères ont fait dans les Balkans. Si l'oc- casion se présente, nous serons heureux de prouver que nous sommes eapables de montrer le même courage,” El arrive assez souvent à des officiers français en visite chez des officiers russes d'être salués par des cris de: “A bas l'Allemagne!" Le fait, pa- raît-il, n'aurait pu se produire il y a seulement deux ou trois ans.
Devenns plus sérieux et plus laborieux, les officiers russes sont aussi moins vantards, et à l'état-major, en particulier, et au ministère de ln guerre on a pris l'habitude de travailler dans le silence et de n'annoncer les pro- grès de la défense nationale que lorsqu'ils sont déjà un fait ac- compli. Un jour, par exemple, le ministre annonça que le corps d'armée de Finlande allait être augmenté d'une quatrième briga- de. Pendant des mois on n'enten- dit plus parler de rien, Mais, ces jours derniers, on fut tout étonné d'apprendre que la quatrième brigade du corps d'armée de Fin- lande prendrait part aux pro- chaines manoeuvres,
Des personnalités bien infor- mées et qui n'ont aucun intérêt à tromper l'opinion publique m'affimment qu'il en est : même de toutes les mesures projetées par le gouvernement russe pour assu- rer l'accroissement des effectifs et la plus grande rapidité de lu mobilisation. Les nouvelles voies ferrées, dont la création a été dé- cidée par l'état-major russe, d'ac- cord avec l'état-major français,
La moins disp ndieuse des hui les.—$Si on considère la qualité curative de l'Huile Electrique du docteur Thomas. elle est la moins Jispendiens de toutes celles of- fertes au public. On la trouve dans toutes les pharmacies du Canada, d'une côte à l'autre, et “hez tous Les marchands de la campagne, Pouvant s'obtenir fa- cilement et produisant un excel- lent effet, nulle famille re devrait se dispenser de cette huile.
peut cro ‘
distractions
étrangers qu ont visité le pays. Ceux des
pour permettre d'accélérer ke transport des troupes vers la frontière allemande. somt en "OnstruCtIOoNn € særont pro haine
ment ache vées Certarnes \ le maris ont aualifié de : ustre de la
ruse, M.
wuerre Soukhoulinoft. laissant prévoir une augnienta
l'ar- ils savent à
tion énorme des effectifs de mée russe, Au fond. quoi s'en tenir
j
Pour armer, équiper ss mil
» ons Russie ne
rx dépense, Ji ne parle pas seulement du Vetieinent du fusil, de
sation et de l'augmet
lonnines, 14 ule devant aucune renou
la réot ga
“ation de l'artillerie, mesures pour ln mise à exécution desquelles le nement x demandé à la Douma un crédit de nn demi-nulliard de (1.500,000,000 fr), Mais
l'organisation des armées
wouver
roubles éme
techniqt es, SeCTIOIrs |
les,
l'a itomobi- sections d’aviateurs et d'aé rostiers, télégraphistes et télé phonistes, etc. est, elle aussi, en Russie, au dire des spécinlistes, digne de tout éloge. Ces armes ont à leur tête de jeunes officiers très actifs, pleins d'initiative auxquels laisse toute liberté l'aller de l'avant et auxquels on ne marchande pas les crédits.
on
S » =
J'ai visité la section d'anutomo:- bile, C'est. en vérité, une vérita ble école où des soldats, venus de tous les régiments de apprennent l'art de conduire et de réparer les autos. Les Russes avaient besoin d'une telle parce que l'automobilisme n'est pas chez eux développé et qu'en cas de mobilisation ils n'auraient pas eù un chaufieurs, La caserne dans quelle ces soldats sont logés est aussi bien aménagée, sinon mieux
que n'importe lequel de nos lv-
cées, Les dortoirs sont vastes et l'une propreté ‘méticuleuse.
réfectoire est luxueux, orné de ta-
Il premier ordre,
Les viandes sont coupées des tables de marbre et non d'infects billots de bois.
Les machines-automobiles sont du dernier modèle. Sans les Russes sont habitués à gaspil- ler l'argent et les hommes, N'em- vec laquelle ils dépensent sont des mieux armées et mieux équipées, Mais cela, com- me le disait un général, n'a qu'u- ne importance relative. Ce qui importe surtout, c'est le
lé à des officiers: sûrs de vos hommes?
imutineries, une révolution ?” Toujours, on m'a “La majorité de nos soldats sont
des fils de paysans aui ont une aveugle confiance dans leurs chefs et les suivraient partout
où ils voudraient les mener, Peut- techniques, où les ouvriers des villes sont les
ètre dans les armes plus nombreux, pourrait-il v a- voir, en cas de guerre, quelques mutineries, comme après 1905. Mais que voulez-vous que fassent quelques régiments isolés contre une armée qu restera fidèle, Les malheureux qui voudraient se res beller seraient voués à une mort certaine.”
Bref, à l'encontre de ce que j'avais noté chez les hommes po- litiques et dans la société j'ai trouvé dans le corps des of- ficiers beaucoup d'entrain, d'op- timisme, d'élan, d'enthousiasme,
Ii ne faut pas douter un seul instant de l'efficacité du con- cours de l’armée russe en cas de guerre avec l'Allemagne,
++ 0— —
LA GUERRE
Quelle sera sa durée
Dans une étude très serrée sur la guerre au XXe siècle, le lieu- tenant-colonel français, M. Hen- rl Mordacq, qui a précisément entrevu et étudié la possibilité d'une guerre entre la France, ja Russie, l'Angleterre, d’une part. et l'Allemagne et l'Autriche, d'autre part, conclut ainsi quant à la durée de la guerre:
Nous avons admis, après avoir essayé de le démontrer—car dans toute cette étude il ne s'agit que de probabilités—que la guerre se prolongerait au delà d’une pre- mière rencontre
Cette rencontre aura lieu: com- bien de temps après la déclara- tion de guerre? Quinze jours à trois semaines; avec la durée de ki bataille et la poursuite, nous arrivons à un mois environ.
A ce moment, le parti vaincu a gagné du large, les vainqueurs reconstituent leurs forces et s'ap- pen à aller de nouveau de
avant; mails ces mouvements de | 1
reprenne
bluff” les
l'empire,
6 ‘ole,
nombre suffisant de la-
Le
bleaux et de portraits. La cuisine est aussi proprement installée que celle de n'importe quel hôtel de
sur sur
doute,
pêche que, grâce à la facilité n° sur beaucoup de points, leurs troupes des
nroral des troupes, J'ai souvent deman- “Etes-vous En cas de guerre, ne craignez-vous pas des
répondu :
russe,
EUROPEENNE
. mg d'armes ne peuvent être que fort lents; puis ii v a la gran- le question du ravitaillement qui dresse, Onne saurait trop compter sur chemins de fer, ls sont détruits: on va done or- waniser des routes d'étapes, Au tre chose encore: les pla es fortes qui tiennent les voies ferrées principales ; ces places, il va falloir ies masquer où
siege.
es
nnemtes les ns
Toutes ces opérations prennent lu temps. Enfin
‘infünterie. dans le
groupe d'armées, marche encor plus lentement que lorsqu'elle est sole: elle dépasse rarement des “apes imovennes de IS kilomè tres, Si le parti vaincu s'est retiré assez loin--et 1! vY sera bien obli
s'il veut avoir sa liberté de manoeuvre—on fun encore dk longues marches à faire pour re prendre Île contact.
Deux mois ne semblent pas ex agérés pour l'ensemble de ces 0 pérations. F# on arrive à ln deuxième grande bataille, qui se livre ainsi trois environ après la déclaration de guerre.
res
mois
. s. Que se ensuite ? levient trop dé
produirat-il Là le problème licat pour continuer dans une tel le voie, Essavons, cependant, de resserrer la fourchette en pre dant une limite maxima.
Etant donné le cas que nous avons envisagé: guerre entre Ju France, d'une part, alliée à ln Russie et l'Angleterre et, d'autre part, l'Allemagne soutenue par l'Autriche, il est bien certain que, au bout de trois mois. il y aurait eu sur la frontière russe et sut mer des rencontres importantes : une et peut-être plusieurs gran des batailles.
Le résultat de ces grandes ba
exercer son influence sur la lutte entre les armées nllemandes et françuises,
l'on ne saurait les envisager tous
tenant ses qui ont été développées au commencement de cette étude, et surtout aux considérations
psychologique et on se rend compte que la guerre future ne saurait se prolonger aussi longiemps que guerres du passé, et durer d'une année,
aurait un tel arrêt dans la économique et industrielle, agri-
nements auraient toucher presque aux limites l'épuisement.
Ce moment critique se produi: va-t-il au bout de trois, quatre où cinq mois? Voilà un point que l'on ne saurait fixer d'une facon ferme et pour cause: on ne possè- de aucune base sérieuse.
Et l'on en arrive, dès lors, à cette fourchette de “trois à cinq mois”, qui n'est qu'une simple hy- pothèse, basée plutôt sur l'imagi- nation que sur son raisonnement srré..., qui n'est pas possible d'ailleurs puisqu'il s'agit de l'a- venir, et qu'aucune guerre du passé n'est susceptible de nous fournir, à ce sujet, des indica uons précises,
.
En tout cas, un gouvernement prévoyant et énergique disposera de tous ies moyens nécessaires. matériels et moraux, pour conti- nuer la lutte après une première défaite, et, à plus forte raison. un premier succès: toutefois. il ne saurait prendre trop de pré- cautions pour s'assurer, dès le temps de paix, sa liberté d'action ka plus complète vis-à-vis de l'en- nemi., Il devra se rappeler, qu'é- tant données les idées sociales qui règnent actuellement en Europe, un mouvement populaire en fa- veur de la paix a de grandes chances de se produire après une première rencontre, Il appartient donc aux gouvernants de prépa- rer et de prendre les mesures les plus rigoureuses pour lenrayer— “il est contraire aux intérêts du pays.
Mais ces même gouvernants ont, dès le temps de paix, encore un autre devoir à remplir; c'est de ne pas laisser répandre, dans la nation, “l'idée que la prochai- ne guerre se terminera sûrement après la première grande batail- le.”
Si cette idée fausse et néfaste venait à se transformer en con vietion dans l'esprit de la popu lation, on peut dire qu'une fois ja guerre arrivée et une première bataille perdue... il n'y aurait plus rien à faire, ou. tout au moins, le gouvernement éprouve- rait des difficultés presque insur montables à obtenir les sacrifices et les efforts nécessaires pour la continuation de la lutte.
Bien au contraire, on ne sau- rat trop rappeler à la masse... si ignorante, si mal renseignée, si peu éduquée au age de vue de cette guerre, que les armées euro-
a AR ls
tailles viendrait alors. forcément,
Là encore il peut se présenter un_si grand nombre de cas que
Toutefois, si l'on revient main- aux considérations diver-
d'or- dre matériel, politique, financier, stratégique,
certaines près
Au bout de quelques mois, il v vie
cole et commerciale, et cela chez tous les peuples, que les gouver- la sensation de de
De gré
PV
Winnipeg, Man. 1 septembre 1914
péennes actuelles, tont au moins « les armées allemandes et fran- œuses, sæ valent sensiblement en
da Dhe mes arte
tant que nombre, instruction et commandement, L'on ne devra | done vas désespérer après une ! 4
bataillle malheureusæ, La victoire finale reviendra certainement “au peuple le plus tenace”, à celui qui saura supporter, ave le plus d'énergie et surtout le plus long- temps, les épreuves de tons gen- &4 res qu'entrainera, à sa suite, la uuerre du XXe siècle
“Il ne faut pas s'attendre à ce # que les premières butailles forcément décisives. le contraire se présentera souvent et la chat ce pourra tourner si on suit faire
&
sutent
as + adhener ss Mar a à
face à l'infortune. : “Quand bien même la lutte | 4 n'offrirait aucune chance de suc- 14 cès. il faudrait In poursuivre 14 quand même, car la situation po- {4 htique peut changer et venir an ÿ secours de celui qui aura su du rer. (Von Bernbardi, “La Gue $ re d'aujourd'hui.) }
De son côté, le général IE, Lan glois à écrit:
Les Allemands, sachant aue la mobilisation de l'armée russe se ra forcément lente, ont tout inté rêt, dans l'éventualité d'un con fit, à brusauer les choses contre nous et à nous écraser avant que ies forces russes soient en état d'entrer en hgne. Faire croire à l’armée, à ia nation qu'il nous faut absolument accepter, dès le début, une grande bataille qui 6 rait décisive et terminerait Ja guerre en queiques semaines, n'est-ce pas faire Le jeu de adversaires
Bien loin de nous prêter au jeu de notre adversaire, nous ne (le: vons accepter la bataille ‘“décisi- ve” que toutes forces réunies, Nous devons avoir cette convic- üon profonde que la lutte doit et peut durer jusqu'au moment où seront prêtes à agir avec nous nos troupes d'Algérie, ainsi que les armées amies et alliées de l'Angieterre et de la Russie; u- lors, et alors seulement, ce sera la guerre à outrance: celle-ci ne se bornera vraisemblablement pas à une seule grande bataille de quel- ques jours; elle durera long- temps et la victoire restern an plus tenace.
Voilà ce qu'il faut faire péné- trer dans tous les coeurs fran cuis; voilà ce qu'on ne saurait trop dire ni trop répéter; voilà ce qu'il faut écrire dans tous les journaux, surtout dans les plus populaires; voilà çe qu'il faut en- seiywner dans nos écoles et dans nos régiments: “li victoire au plus tenace.” Telle est la vérité,
L'AME FRANCASE
Comment on accepte les sa-
os
crifices nécessaires pour
la patrie
Paris, 24 Le comte Guerry de Beauregard, un vétéran de la guerre de ISTO, x annoncé en ces termes la mort de son fils:
Un de mes enfants vient de mourir en brave au delà de ln frontière, en tête d'un escadron du Te hussards, D'autres le ven- geront, Un autre de mes fils, qui est dans l'artillerie, fait partie de l'étatanajor, Mon fils aîné est au ” 2le de chasseurs, Vive lan France!
C'est sous le coup d'une pro- fonde émotion que le sons-secré. taire d'Etat aux beaux-arts, a parlé devant le comité de la So- ciété des artistes, d'un peintre, qui appelé sous les drapeaux, a- vait été obligé de quitter sa fem- me et ses quatre enfants presque sans ressources.
Cette dernière répondant à une de ses lettres s'exprime ainsi: “Fais ton devoir sans l'inquiéter de nous, La vie, l'Etat, et la s0- ? ciété à laquelle tu appartenais sauront subvenir aux besoins des tiens,” Et dans sa lettre, cette femme à l'âme si élevée, pluçait encore à son intention un mandat de cinq.on six franes, le seul ar- gent qu'elle possédait alors,
M. Messuny, ministre de Ja guerre, demandant à Creorges d'Esparbès, ronrancier et écrivain français très apprécié et qui est * actuellement dans sa soixantièine année, si] Jui plairait d'écrire une petite histoire pour le bulle- tin de l'armée, répondit :
—Je vous donnerai ce que vous me demandez, si vous me rendez un galon de caboral et m'envoyez à la frontière,
Le ministre de la guerre, se récriant, lui fit comprendre que cela lui était tout à fait impossi- ble,
L'écrivain insista afin qu'on lui permette de reprendre sa place dans les rangs, pour quelque | temps au moins, mais toute son |
1
;
éloquence resta sans effet et n'ar- . riva pas à fléchir le ministre qui,
s'il l'avait pu, n'aurait Mile qué de lui Fe hde entiitietinn, .
man armé en crniætir auxiarre, tea. Wilhelm -der-(trosee
Si LA “te obret dd Afrique. antias "Hidhfyer
éme prés de Ja
pat le croænr
LA LIBERTE
vos tronpes ont répris l'offensive A toreg à se retirer de Allemande ti, hier. ts avarent fait reculer sur Satnt Die.
“\Tier A Demande
I leur tarde d'être guéris pour retourner se battre
is
avatent
“Ce croiseur auxiliaire. armé de luormhardé Saint-Dié qui est une 1x cations de quatre ponces, 6at} ill onverte. _ { “un des rares éroiæurs Suxiliaires THOSE Paris, 28,-Un gramt nombre que Allemagne ait réfissi 4° 11 le bless froticais soit œwignés es Rennes TA Le 8 E a De [UN CROISEUR. LA. Jans les héprosenx le Paris : : : . , site TESuil AU fe rar entre su legs déclts t D'ÔCTU L'artillerie françaisé inflige de lourdes pertes aux Alle. |: 4 à Le colonte vol ALLEMAND COULE cm _ k lnren < x * hi. di seteg x vu rom INe <ONTS MIPSSUTES M CERN mands. . _ Belges ga nerr uen trois re pemgre _ Can, Le eurvivunts de l'éqnipase bas doulonteuses. Et beationmp dk nemies et obligent une quatrieme à remonter vers le ons 5 meuells avant one a Le. FA as les hommes atteinta par une é hommes à pe nord Cure RUu 16 MOTTIUNI 14 ‘Le Magd LA est coulé balle 1e s'en sont ApPererns qu'à la LE Sur le CHighAVer 1 x a ul parles Rasses près de l'île! fin di combat. L'an d'eux décian TR ; on tie LOlesses. d'Odensbourg quoi n'a découvert «a blessure que . aféeios « s | Paris. 21. Un: bulletin pubiis [re ti nent a lopte lun iA xt: arr SRE : y e emdennin ma tir Il rendit wat. le mur tops di , rre it | A nt 2 Le : sr de > gun #- grd # que ® + —— #4 ! / omûite alors qu'une balle hr avan qe gas emivat 1 1 ie EUTVOvVr 4 : £ . Ù “4 & s serie !) Novel % ra nt1 { « va Len DLMEGNORS ou (ObRUES À in R Lanh hit Me. ravers le bras, L «series int tiennent h fort contingent d UV AMP PI. orobablement Ê y LA £ apita un de Héile ce qui suit : jiies extérieures de à blessure e ré" rot + D ALS ag tu de n F trosipe nilemandes enca er Lo * ire imnchoit Lu étan êé + Vo tes: vérin petit rose Maude + gp leux gros pot it ar i ? , v Hravo Ms uVeg rom n: + PAR u6és de chaque côté du x * de “rtillerie, L trier tai » lan D 4 eo, A ° pet étre dé&lun siéndlé-dervice von œulemént “à bourre, par suité du broniflard. Le sl w haque cots Ê me D #1 TAVAR" da nbsp" hrs. CNANS GERS PUS r let 6. *: 1 lots rie, murs mn LM ELLE ei 2 «si K té à ba cote. près de l'ile Want sis 2 ras y mg Dur tety L LEA. Bas 1, au nord «dk 2 AL cf tu monde. Et sembte * le Odenchurg. dans Le golfe du les Le a ak La ET bn detiors ‘champ de ‘ba lors ange autre Armée |} és officier É Le Tébiatus Ne a al dvd Les blessés, “apr e hôpitaux. Ev 1 , *s officurs et les e 2) LE CS | L x 4 isSeIM gaiemet eur temps, € Lille, Jen SANS PS au MBotest." cHibtpe ef! page allemande nient rempli bu], “En raison an mauvais: taups p * dde | +8 leur tactione d'htimidation, en D pétiname Enetion dans naue nd fr > cn 21 Meter: 1 Re hittres “rairés-dé guerre aîle- et gr Sie des Ho ss e " p : ! ) ave Cons ence tn 6 ' ; ù » las ‘rre, lues : ; Le Es Lai RE + rie cat n 1 méritent-ils d'être trartée mans se tronvant ‘dans ces PA° ppt ar nt + à rh \ ta le tomobiles blis lés et des pu | ” ls en déroute ur on! “ épèr is ae she : d és | ives n'ont où nider sutenfloue. ‘ quix pat iuti ns. Au 5 CERTITIRET le ‘uhlans pour faire entié ilerie Au hi en | {: kr * lient et 1ots-tes efforts: échénaiil LOUE DC © PIATRR S1 Ce APPEL A eroire-ÿ l'aporoelie d'une -artiéla Ptukho ans la marine,” der ème LT di ; 4 [délai apporté à son retour sur ia 4 | [vents le capitaine prit le parti Hunts de tututie : à ct à Q rne de bat: , \ ul 1 qui « 2 Li L ù Li semble promet [im sh | HLAEL | +: a | d'abandonenr le VHISSPAIT, me Dés fin hôt tal qu j'ui visité ë #4 pays q traversent. le coin “ations gr | Cort e forte flotte russe se préparant à « RU LNEL 113: à allie, le personnel des ad |: idées qui bat ce ctraits HP ALPSSONE | attaquer 1 Joun % hui, un soblat. dont, is L} | LE | uw; ‘ ,. Led Pa? : db ? an ! $ tre ers$e ar t inistrations ext resté À son pos. Vladimir Volhynskiy vers Sokai| | ABPELLE TOUTES; :,| “n° partie dé l'équipage ot en ane ee | : <d : s { , S nts ot 1" ce nes pas MmenAces 5 M6 eo [san par le torpilleur allemands. AA « FRERE RE “Dans certaines régi d | l lépêche de Suit-Péter- < SES FORC ml 26" malgré un few violent des ps ferai leur affaire malgré ce norsl, les habitants des villes et! “\f ’ P . ais à à. He e À motiver orHing 0 Il ——— - VIres russ=sts. . dt ts dl : shoes F villages out 616 eff: a par 147 | Londi oassant en revue les o “Dix. sept héemmies ont été buis. ben Fa roman à Dee pa + parition de patrouilles ennemies, Li étions militaires russés. dit : Lex jeunes gens de 16 à 19. »5 biessés. et 85 y compris ie ca |? mû 1 vx Per : > PR | TP l n: Stare sun Sa dois L af p À 1 # : : : celix le soignent, qui 18 De telles in urmions ‘sont vont “Deux vrandes armées rusl ans seront instruits par ntaine ont disparu, ui ms 25e de le appt pre les un temps de RUETTe : y pe nr “hent actuwllement 4 la L 1 des officiers en retraite “Le Russes firent sauter je Le à troutiles « vventarent quelquefois taille suc un front qui s'étend sur | “Magdebourg”. ; #4 eg mr Poe Ton e de la! sjue le 110 kilomètre Les ex- " : | “Les survivants sont arrivés en PDU Mc Es CT SEEN ne (es Opérations. NY À pass ge d * All awne . verts militaires sont d avis Qué Eonttrés."801Le buréan . offi- | Allemagne. 8. @eh 2 Fe car elles n'inci cette bataille aura eu d'ici deux! sie; de nouvettkes dit : —_— 22 2 — — UN CAS EXTRAORDI- quent aucunement l'arrivée tmmi- | RE té t-hofhoiders à beitl 1 ASE ue 4 NAIRE nattés, d'u rmée: ennèuiie "a trois Jours, et corneicdera Læs journaux allémands ‘des! “Dans {: see le Ard ' près avee le choc sur la frontière 29 et 24 août ont pitblié unordr ILES AUTRICHIENS —— - 118 la region des ennes, je. +R "citée k Hz re : + l'ennemi a cessé ses attaques, A- FINE belg ee : en | orte qu'il QU AON VOIRE PTCRCEIVERC QE CONTINUENT A BOM- é Ki ae À dore, 178 fmpossible à PAllemagne déinetrnetion militaire soit: lon- Un soldat blessé de 11 balles vant-hier, nous avons victorieuse: |ié@iér des troupes d'un” point _ A IS de à BARDER BELGRADE . babl à ment repoussé une violente, atta- ge, LT ete ee 0 D 16 à 19 survivra probablement à , , « da dd our les porter au secours d'unlune F Ris a métis 0 ee oute dir on contre notre front h } À 8 } Lo du ns. LA of 16 l's en rotrant A ses blessures a PUR DOUR men na leumeront la tâche d'instractenrs. fs “Les Belges ont repoussé troi GRANDE VI ag SERPE Les pertes autrichiennes se- —— pe LT es 4 Nish, Serbie, 27.—Les troupes PME : k ; divisions allemandes au sud serbes ont De nee dbs dabac lundi. raient de 60,000 hommes Paris, 29,-—Parmi les nombreux d'Anvers et obligé une quatrième oéäoût. à 4 rt dé l après- mu LES REVERS soldats blessés rumenés après lu division m chant sitr NOUS À relie dit un communiqué: officie , AUTRICHIENS re première ge aque de Mulhouse, * moimter vers 16 nor, , ondres, 4. A correspon- {trouve nn homme qui ne recu t ublié ici aujourd'hui, Les re F * s “A Malines, les Belges se sont Fran ot i rejetés sur la rive ÿEsEz dant de Nish de lagener Reuter {pas moins de onze balles. emparés d'une grosse pièce de & RER 44 a télégraphié aujonrd'hui que les {On espère probablement le sau- ave et le territoi- pes A. à sivge, Les trou autrichiennes Autrichiens continuent à bombar-| ver. “Les forts de Namur tiennent abandonnent le Sanjack der Belorade, Re bombardement, “C'est étonnant, à dit un ch toujours, de Novibazar dit-il, est des plus sévères et c'est lrurgien, que ce garcon ait reçu *A Ostende, la situation de battant en.retraites Les Autri a peine S'il existe un monument {onze balles dans le corps, et m'en meure un pen inquétantes les chiens ont dévasté les villages ARE qi ne soit endommagé. La ville fait pas gardé nue seule.” Belges défendent la ville contre |... hs ct massacré les habitants Londres, 30, Une dépéche de est déserte. è s ss abitants. D > ———— les ranls de la cavalerie allemran-
de: ipais 1} a \llemunde forcs
été décidé que, si iwrrivaient avec des plus import: antes, le bourg-
es
mestre et les échevins iraient à leur rencontre et demanderaient l'application des lois de la gner
re, au sujet des villes ouvertes. “Des piè d'artillerie natatlées gui les mandant les routes “1x
nômbreux vilinurs
Lot
es ont 616
poskions con lnportantes, réfugiés environs arrivent ville,
des levé
}
jours duns Ja
Paris, 27. dit :
L'armée belge de campagne ittu
Namur et
Uu communiqué of Heu TELL défens le régiment ont
etait hée à ln ul
soute
fruncenis qui da huit rejoint nos LU ès,
“Dans le Nord, les Anglais ont itiaqué des for très supérien- notubre et ont été obligés, brillante auuce, à lroite, Sd
sur
often. plu
res en près une résist se retirer leur “Nos nrmées mil leurs pos ons en Belgique, ‘Anvers, €n prenant attire ot
un peu sur
née d ive, ñ pui er échec
eurs allemandes,
Isions svre On MINES que l'infanterie de mari ag le contre
Londres, 29, tnt:
ne aunglaÿts
les 01 ont oecupé pour défendre la ville \! cnimmn ls
L'urmmbassaidi le Fra: e assure
Cet npres-hi ll LE LEL able :
tombé au pouvoir des Allen ju 14 hais qu'il vu eu des com bats s6. rieux sur la frontière franco-hel.: ue avoisinante, Ces combats, qui n'étaient jue les eéneravenments l'avunt-gardes, se sont terminés par la retraite, des Allemands,
RD Re ——
VICTOIRE RUSSE EN GALICIE
Les Russes occupent plusi- eurs défilés au sud de Tar-
nopol
Paris, ut. I ne dé jus h de Sumnt-Péersbonrg unnonce ave les troupés russes, poursuivant leur évantage en Galivie, se sont emparés de plusieurs défilés au sud de "Parnopol, sur 1 Sereth, l'urnopol est situé à 130 kilomè- |
l'ést de Lemberg, Une di- vision de cavalerie autrichienne à té imnise eu déroute en Cialicie, et Russes ont captniré deux bat- one l'artillerie et fait deux certs prisonniers, En Galicie, de plan str utégique russe marthera d'hcword avec ce
tres à
| + 2 2200 ——— LE “KAISER WILHELM
Kraguvevatz CSerbie), à l'agence Havas, annonce que l'armée au- trichienne n évacué le Sanjack de Novibazar.
Sanjack est nn petit pays situé entre Île Monténégro et dà Serbie, qui, en 1913, au moment ù la guerre des Balkans, appar
Subue sur la Save à
t de
situé kilomètres à loue
est Belgra
autrichiennes nu dans Sa:
Les troupes HELQ n réussi À pénétrer
le 15 août, après toute la
Le
un combat
harné sur ligne.
2. »
opposée de la
re serbe est complètement débar- rassé de toute troupe ennemie. Le communiqué ajoute, qu'en |
ent à la Tunruie, Londres, ,21.— Le correspou- En ISTS, par le traié de Der- ant de l'agence Reuter à Nish {ins FAutriche-Hongrie avait 6t4 égruphie: autorisée à placer des garnisons
| ‘Après
une grande victoire del dans"cærtains points stratégiques l'armée serbe, nos forces poursti ln Sandjaek, mais ces troupes
l' toute la ligne, aucune
avec la
ennemt sur
n'offi e
Vent Ce
tante #t grande | ‘les
l'Autriche l'Hert-
après Fannexton par des provinces de Bosnie et égovine avaient été retirées.
Pendant la guerre des kans, l'Autriche-Hongrie
rêss
plus
lexnier s'enfuit hâte. pertes de D'après ments oblepus jusqu'à présent, Jle, 2e, 98e et 102e régiments d'infanterie nne entièrement détruits, | “Le colonel du ?$e a |
Bal.
furent avait
l'ennemi
|énormes, les renseigne
lesleuper le Sanjack et cette ocenpa: | tion avuit grandement servi à neutrabser les victoires de la Ser- bie dans ces différentes 'uerres,
autrrchie ont cté
été fuit D ———
NOS SUCCES EN LORRAINE
prisonnier et le général, cominan 91e division d'infanterie, Autrichiens détrui-
Tekia.”
lat a a été tue. sirent le quai à
Les
| "6 Lite «y? SL sis: d'u Ê pi r
Paris, 21.—Que la Serbie Notre offensive a continué prépare à poursuivre une guerre veu anebls wondsns olà sans quartier est mis en évidence a P q par la note envoyée par là Se i
jours We anù gouvernement francais. VASE ER Cette note proteste contre les or- à dres que les autorités supérieures Paris, 27, 11 h. du soir, armée autrichienne auraient Dernier communiqué officiel de
ia journée : Dans la région des Vosges et
de P brüler les récoltes et
donnés, de
ie ragr les villages sur tout le
territoire serbe où passent les de Nauc Vs notre mouvement of- lronpes antrichiennes. La note! fensif s'est poursuivi sans inter ajoute qu'en raison des cruantés ruption pendant cinq jours. Les
lont les Autrichiens font preuve | pertes allemandes sont cons: vish-vis des Serbes. il sera très] dérables: au sud-est de Nanev,
sur un front de 3 kilomètres d'é: tendue, on a trouvé 2,300 cnda- allemands, et dans la région
üfficile d'empêcher les troupes
ærbes de se livrer à des actes de
revanche, et que le gouvernement! Vies
rbe se trouve dans l'obligationtde Vitrimont, à #4 kilomètres au l'exercer toutes les mesuresé us norlkomest de Lamnéville, om en «a
compté 1.500 front de 1 ki! “pe 3,
mé sur Ver La vieille forteresse de Long:
représu les compatibles avec u)
lois mmternationales.
wv. dont la garnison n'était com: posée que d'un bataillon, a capi- tuié aujourd'hui après avoir sou tenu pendant 24 jours un bombar- dement presaue continu qui avait onunencé le 3 août, Plus de la moitié des défenseurs avaient été tués ou blessés, Le lientenant-coi lonel Darche, gouverneur de Longwv, a recn la croix d'officier de la Légiôn d'honneur pour “hé. roïque conduite dans la défense Lougw. *
DER GROSSE” COULE PAR UN CROISEUR ANGLAIS
l'était armé en guerre.
“Kaiser- Wii:
coulé, sur ù : 1, x “Sur la Meuse, nos tronpes on l'Afrique, nur le 1a Meuse, nos"tronpe N
“Hightives" r vigoureusement plu- mien lon dslsieurs Attiques allemandes et se
Loudres. 29, -12+ | haln-der russe” la nôté ottest de
croiseur
PA ue 4 ete
“nsse auglais
M. Churchhiil, premier Le ; M #
v L. « rot ad ve [sont emparées d'un. drapeau. anmnranté, annonça en ces terres
nètte nouvelle à la chambre des “8
rommunes, pendant La séanent Paris che bmrvau ‘offictel
d'uttonurd' hi :
PL HA hs à
de ia presse publie le VAN : :: 2 “Dans la région les
commun nurauté vient de-“redevair l'uué
la nuutelle que kr paquebot alle-
Vosges,
le nouveai saisi l'oc ‘asion d'oe (M'ATRIOES DECLARE
“2s obus font le terribles dé- güts: le palais à été en partie
LES BELGES DE-
brûlé. Un grand bâtiment a été TRUISENT UN ZEP- frappé de 35 obus.”
Le correspondant en parlant PELIN À ANVERS dé,ln victoire serbe sur l'armée
aütrichienne qui avait envahi da Serbie. ‘dit que les Autrichiens ont fui. et que l'arinée serbe con- Linuait à pourshitre l'ennemi sur tout le front de bataille.
[l ajonte que sur 300,000 Au
Le dirigeable allemand avait lancé plusieurs bombes sur la viile
trichiens avant pris part an Mu usb LT SE combat. 13000 ont 6t6 tués, 80 QUI Ar wi ; nee 0000 blessés et 13,000 fait prison-[Hatnt à Anvers: te VONIDE
News? télégraphie qu'un Zeppe lin qui avait survol cette ville TRE la puit a été détruit par l'artillerie belge à Iemixen, peti-
niers. Soixante quinze canons ont été pris, & ire
a
te ville située à dix kilometres d'Anvers LA GUERRE AU JAFON Les quinze hommes qui se PE trouvaient à bord du ballon al #: lemand ont été faits prisonniers,
Cette dépêche concerne évidem- ment Je même Zeppelin qu'on n lit avoir été apereu passant sur Anvers pendant a nuit,
Uue autre dépêche datée d'An- vers également dit que le Zeppe: lin en question, avant de venir s'abattre sur le sol, avait lancé sent ou huit bombes sur la ville,
Une des maisons qui a été dé truite par un projectik n'était situé qu'à 300 metres du palais du roi Albert,
Sept personnes ont été tuées et six graveinent blessées, pur lex: plosion, D'autres maisons ont été en partie démolies par les boom: bes, ainsi que l'hôpital Ehzabeth. où ne se trouvait heureusement aucun malade,
Le bruit de la déclaration de guerre est confirmé à Rome et à Paris.
*
Rome, 2$S,-Une dépêche le Vieune annonce que PAutriche a déclaré la guerre au Japon,
.
Londres, 28.—Une dépéché de Paris an “Ceñtral News” annon- ce positivement que l'Autriche a iéciuré ia guerre au Japon,
+ +
Washington, 28. {/7ambasen- deur japonais à Vienne à remis, aufourd'hut: les intérêts de son gonvernement en Awriche, entre is mains de ambassade aréri- vaine, avec l'intention de se ren- dre ce soir à Berne, suivant «dlé- pêches officielles, Le message, ne fait pas allusion à uw déclara:
Les bombes ont éclaté avec une force et un brmt:terribles: aussi, les habitants d'Anvers ont-ils été presque pris de pamane.
tion de guerre de l'Autriche auft On se montre indigné, à An: Japon. vers, que les Allemands aient nsé jeter des bombes sur un hôpital
RUE 4 à | di der AMREÉRE CU"
où flottait le drapeau de la Croix rouge.
NOS SUCCES NAVALS
Londres, 2%, bureau offi-
Comment fut coulé le ciél. d'information a confirmé les
“ L ” PP" ” 2 Zrinyi dépéches envovées précédemment l’on parlait des bombes lan- 1! Londres: 25.--Des nouvelles of lisse
licielles de Paris fournissent de plus amples renseignements sur le combat: naval qui nu eu lien lans l'Adriatique. il va environ huit jours, et qui # eu pour ré:
Les Poudres de Mier rontre liés vers. étant en demande par- tout. se peuvent obtenir duns tou tes ies pnarmacies, à bon marché.
suitat ba destruction du cuirassé | Elies sont un remède sans rival d'eseudre autrichien - “Zrinyi”, [contre jes vers et l'on peut étre bateau de 14,080 tonnes, portant [certain qu'elles chasseront : Îer
un équipage de 837 homines.
dé “Zrinyr fut atteint par un oyrs luncé par les Français: le projectile, avant fait : explésion dans Les soutes aux poudres, oc cashinn de tele dégats que de loiti- ment coula en quelques iinutes,
vers du eorps de l'enfant et qu'ei les feront disparaître les souf rances presque immédiatement. Ti y a beaucons de märes"tu sa ré
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’ vrais ravages dans la! ville d'Anvers | É Le bnreuu s<exprime ainsi: Un tour. un des fous de Philin- L “On à re un tilégraimme dk [pe \uenste ciot lui demander "un et ‘Francis Vitliore ministié !amole semnre soné le brétexte Angleterre en B ere ' or | qu | était son parent uant nou“e!l | » Ze prete, De duel côté et'à qi el desri? enriolant Anvers In mautit 4 PS À Jomanda Û te. avait ! ; shrapnels su ë 2 . t ti \ rap L Voû he frères du côté L \ pee . ès l Au Shbnlonent, om i mal an F it l'eln +: (] tom ot . lhartu: (l itave entr vous et ès du bal hd seit rer 1 : ‘1 , t ma bi ' les per * d à ' tro vent Let frère. rebondit le roi, D onnbrents nineubiles ontlt te rends In portion qui conslt: & léirirds t douz personnes |!" Un 1Penrtrine 1 | » t tubes | La lut donna une ubole, on Sr Eraner Villrer lécape, | roemtant dans sa dépéche, que cette mani | Quand jen aurai rendu autant re d'agir na porté à son “ubl ‘| à tous mes frères et parents, il ne ! liodignation que les brutalités al-furen restera plus antant. Afnsis N emandes avaient déjà soulevé hens-toi pour avantagé, ÿ _ _- - _— teen 4 RURAL MUNICIPALITY OF RICHOT.—SALE OF LANDS FOR ARREARS OF TAXES. By virtue of a Warrant issued by the: reeve of the Rural Municipality of Ritchot and to me directéd, and under his hand and the corporate seal ot said Municipality and bearing date the 26t}h day of August, AD 1914, coms manding me to levy on the several parcels of land héerelmafter mentioned ant described for arrears of taxes with costs, ! do hereby glvé notice that unless the said arrears of taxes and costs are sooner paid, ! wi on Wednesday thé seventh of October, AD, 1914, at my office in the Municipal Hall at St Adoiphe, at the hour of ten o'clock In the forenoon, proceed to sell by publi ; auction the said lands for the arrears of taxes due thereon With costs 4 \ $ Descripticn Acres Arrears Cost Total , Lot 32 St Norbert u ël $ 60.47 $060 $ 66.97 Lot 31 St. Norbert 110 11701 060 11751 Lot 51 St, Norbert - H 165 147.46 0,60 197,96 Pt. Lot 44 St, Norbert Niy 2 chn f Sir 4 chns. E, M, R a Us VE 14.05 0,50 19.68 Pt. Lot Norbert Ô, Q. M. . 96.65 0,50 K2,62 Pt. Lo Norbert O, Q. M « #T.38 0.50 s3.93 Lois 2 and 3 BIk. 1:2-2-4 Plan 1458 St Norbert 90 0,50 DE. 84 Lot 64 Niy 3 chns Inner ? miles St Norbert 1S,S9 0,60 5106 Lot 194 Outer 2 miles St. Norbert! . , 16 0,00 12.41 Pt. Lot 227 St Norbert Sly 4 chn. W. S8t OT us 1.50 424 0,50 174 Lot 228 St. Nofbert 141 113.80 060 114.30 Lot 229 St: Norbert ....:..... lire: 150 110,69 0,50 111.1# Pt, Lot "222 gt. Norbert Sly 5 chns. ..... S4,50 109,33 0.50 109 82 Pt. Lot 2%4 St. Norbert Nly 5 chns s5 0.50 7227 Pt. Lot 234 St Norbert Sly 5 chns 4 s5 0.50 63.66 Lot 21 Bik A. Plan 660 St’ Norbert ....,..... 20 S1% 0.00 8.63 Pt. Lot 245 St. Norbert Part W. St Mary's Rd 2 52,55 oou 53.05 N.E, 4 Sec, 12 and S. 4 S.E. W Sec, 13, Tp. 7, LE fA. eo se SU She 6 As 170,35 0.60 TO KE NE, Don DT, MS M ins sue sis ci 160 216,84 0,60 217.84 Dated at St, Adolphe this 27th day of August, A.D, 1914, C. GAUTHIER, Sec. Troas, e
D
4
em
CHRONIQUE AGRI
’ Lei LE MARCHE {= poutôtre de belles bêtes, lmais Ja question est de savoir si —- . APE |” paient, Les vaches contrô Blé lées, celles qui produisent, celles No 1 Northern 115% qui durent, vous : ipporteront Je Los Northern 11974 yé0ixante à soixante lix piast res Ko 3 Northern 111% pendant Je sept mois de fabrica- Ko. { 102% 4 000 No 5 .… 047, | CENT. Rejeté No ! 10074, | Rejeté Xo 10774 tte
Jejeté No % 104% PE LES MANCEURS No 2 5% | No 3 n] , No 1 fourrage 1) D HOMMES Orge No #4, 611 BE, No 4 11 Rejeté si] On serait tenté de croire que les es. 6 [progrès de la civilisation ont dû Jan tro pour résultat de mettri dé No IX W 141 Î idément l'homme à l'abri de ces No 4C W . (37 grands massacres durquels lo
cruauté des faures
le r posait d
{1
ribles statisti-
D 0
DES GENS BIEN SATIS- FAIS
nor OVANLCECR
des époques n én eAl rich. L te
quEx À tabdiasent que. huque ati
nee. lions. tiqr s, Alpe ntx, Croco-
di
ras véri- Les
s'ils doi-
diles, continuent de fair
Un cultivateur des environs de tables hécatombes humaines. Saint-Hyacinthe, qui pratique de-
puis trois ans Je contrôle des va
ches laitières, s'en déclare enchan a plus à se préoccuper de dé: té, Et il a de très bonnes raisons fendre sa vie contre ses cruels ri nn ees — née ss neuf vaches ont donné en de faire prouve du courage et du
l mps lu sont pas venus
vent l'hommu
Jun ats VERT —OU
inoyenne 120% Hvres de lait par toutes Les tête, soit un tof de10.830 livres. [lv a trois ans, la moyenne était de 823 livres et le total de 7,411 livres seulement, En d' mes, ss neuf mois de cette porté it de plus que
sang-froid qu'e riqe nt fornics de la que 11e,
Une statistique, que dresse cha- iutres des vait échappé jus- qu'ici à l'attention de notre pres- se quotidienne, a causé récemment lans le public français une vérita ble stupeur, grâce aux qu'en a publiés un iiatin ; péninsule
jue année le CGiouvernement Indes, mais qui :
ver-
vaches, en un æul
innée lui ont rap-
pendant
le méme mois 11 v a trois ans. Ou pourrait facilement recueil-
hr des exemples du méme genre
extraits journal du 1911, les tigres de Ja hindoustanique ont dé- vore sept cent
daus tous les comtés où le contrô- el le des vaches est pratiqué intelli- gemment, 11 y a près de Listowel. Ont. un troüpeau de 16 vaches qui ont donné engnoyvenne 2,700 i1vres de lait de plus par tête qu'il y a trois ans, Ceci fait une augmenta- tion de revenu de quatre cent tren- te-deux piastres "pur un, et cette augmentation a été obtenue avec le même nombre de vaches, Voilà uu résultat tangible de la valeur de lu px Ce de l'épreuve, quée d'une manière et intelligente.
Il y a aussi a Wooler, Ont. un troupeau qui donne aujourd'hui 8,808 livres de lait par vache, soit uue augmentation de 3,000 livres de lait par tête,
Le Commissaire de l'industrie laitière à Ottawa, fournira sur demande, les feuilles pour l'ins cription des pesées du lait et de la nourriture et un régistre de pro- duction du troupeau.
8 à 2 0 4 D ——
DES VACHES QUI DURENT
tt
soivante-scpt. per- le nombre des êtres hu- mains mis à mort par la dent des fauves où par la morsure des ser- pents a formé l'effrayant total de vinat-six mille d ur cent qua) an te di ur
Si l'on totalise les bilans des dix dernières années, le chiffre obte- nu encore plus impression- nant: de 1902 à 1911. la popula- tion des Indes à payé aux fauves et aux serpents un lugubre tribut de 243414 vies humaines!
Et la même effrayante statisti- que ajoute que, durant ces dix an- nées, carnassiers et reptiles tué plus d'un million de domestiques!
sonnes, et
victimes !
est pruti- systématique
ont boeufs
Remarquez bien que l'Inde n'a pas le monopole de ces massacres d'hommes. Qui dira combien de nègres tombent chaque année sous lse griffes des lions africains? Les statistiques d'ensemble font totu- lement défaut sur ce chapitre. mais la statistique officielle nous fait soupeonner que les victimes des lious, des léopards, des buf- fles, et d'autres fauves d'Afrique, pourraient se compter chaque an née par dizaines de mille !
W.
Le controle systématique des vaches laitières offre de nombreux avantages. D'abord il permet de découvrir vaches nulles et ii épargne ainsi aux laitières la pei ue d'avoir à pensionner «les vaches qui ne rapportent rien. Souvent aussi, 11 fait connaître les bonnes vaches, et ce n'est pus là le moin- dre de ses avantages. Par exemple, ous <onnuissons un cultivateur d'Ennismore, Ontario, qui avait uue vache, petite, de faible taille, qu'il se proposait de vendre, eur il avait de sérieux doutes sur sa va leur, Mais le contrôle lui a appris que c'était une des meilleures bê tes de son troupeau, aussi bien au point de vue de la production Ju lait qu'à celle du gras, Ne sacrifiez pas les bonnes laitières!
Ceci nous rappelle une vache à Ayers CH, Québec, s'est vendue aux $2s, parce que personte ne nuissait sa valeur. Elle à été ven due en bloc, avec trois autres, comme les quatre plus mauvaises vaches du troupeau, qu'on Hiqui- duit. Muis elle est tombée sur un propriétaire qui pratique le con trôle et qui depuis a refusé S100 pour cette vache et pour cause: elle lui a donné 32 livres de gras en sept mois,
Voulez-vous savoir si le contrô le des vaches paie ? Adressez- vous à ces hommes qui se sont formés des troupeaux donnant une Imo- venne de huit à neuf mille livres de lait par tête. [ls vous en four- niront les preuves. Vos vaches
Au reste, voici quelques chif fres authentiques, En l'année 1909, Les lions de l'Ouganda tuè- rent 22 Européens, 12 Hindous (employés pour la construction d'une voie ferrée), et 167 imligè- nes en contact avec les colons, soit un total de 201
les
victimes contes,
Mais cette statistique ne tient aucuin compte des indigènes non employés par des Européens qui tombèrent sous les crocs des lions. Un fonctionnaire de Nairobi (l'u- ne des principales villes de la co lonie) estime que leur nombre dé- passa 300, Les lions de l'Ouganda auraieut done fait 700 victimes pendant cette même année 1909
D'autre part, 15 Européens fu rent lacérés où piétinés à mort pur des rhinocéros ou par des élé- phants, et 32 indigènes eurent le sort—sans parler de ceux qui furent tués dans lu loin des régions fréquentées par les blancs.
En 1907, les lions de la Rhodé- sie eurent à leur actif 119 morts connues. En 1909, ceux de l'Afri- que orientale portugaise égorgè- rent plus de 200 personnes, dont trois européens, Un voyageur estime que, dans le Con- go Indépendant, la moyenne an- nuelle des indigènes qui sont tués par des fauves est de 600, Mais répétons que ces chiffres sont au- dessous de la vérité, car les obser- vations se cantonnent sur des es- puces restreints, et personne ne
tiutre qui pour con-
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24 D ES SO TE
peut dire quel tribut les peuplades sauvages de l'intérieur paient €ha- que année aux fauves.
La Chine, quir au cours Jde sa longue existence, a pu æ débar- raser deæanimaux Énisiios qui Menacsient sæs Jaborienses colo-
nies de paysans, voit cependant tomber chaque année un millier le personnes sons les crocs des
loups, des ours et des ugres. La petite Corée elle-même n'a pas réussie à exterminer les tigres à long poil les plus féroces et les plus-grands de l'espèce—qui han- tent ses montagnes, Ces formida- bles carnassiers égorgent annuel- lement une moyenne de 2,000 paysans ou chasseurs coréens,
On s'imagine généralement que e tigre est un animal essentille- lement tropical, et plus d'un lee- teur sera surpris d'apprendre que le redoutable carnassier remonte Jusque dazs la glaciale Sibérie, où 11 a. formé une espèce distincte {Tiqris remnarqua- ble par sa grande taille, la beauté le sa fourrure, et son amour jm- modéré de la chair humaine.
[l nous est impossible de citer des chiffres précis sur ses ravages, car il fréquente surtout les forêts lu bassin de l'Amour, régions où la domination moscovite n'est en- core que nominale, Nous ne pos- sédons qu'une donnée certaine: durant les quatre mois d'été de IP), les tigres de la Transbaïka- lie (province du gouvernement général de l'Amour) égorgèrent 12 indigènes, 27 sujets (dont 2 fonctionuires et S sol- dats). et 132 Chinois immigrés. soit un totul de 171 victimes pour an territoire qui ne représente que ja cinquième partie de l'habi- tat de cette redoutable espèce.
Mais qu'est ce chiffre auprès du total des morts imputables aux oups et aux ours de Sibérie! C'est par milliers qu'elles se comptent! Une statistique de l'ad- ministration des Eaux et Forêts de nous apprend que 3,234 personnes (paysans indigè- nes et forcats). succombèrent Au- “ant l'année 1907 aux attaques de ces fauves.
1
Amurienais),
l'uUssrs
Sibérie
A Jexception de l'Indo-Chine et du Siam, les autres régions de ‘Asie sont venues à bout des fau- ves qui les hantaient, On à pré- tendu que le lion, jadis si répandu en Asie Mineure, existait encore eu Perse et dans le Bélouchistan: mais il est désormais établi que le lion asiatique—qui ne diffère de son congénère africain que par sa crinière noire—ne s'est maintenu de nos jours que dans la presqu'i- le de Kathiavar, à l'extrèême- ouest des Indes.
Encore est-ce grâce à la muni- ücence d'une longue lignée de princes, les Gaëkwars de Baroda, qu'il a conservé sa petite place au soleil, Fiers d'être les possesseurs des derniers lions asiatiques, com- me l'est l'Empereur de toutes les Russies de posséder dans ses fo: rêts les derniers bisons européens, ces puissants maharajahs ont ré- servé à leurs redoutables pupilles un lnmense domaine constitué par les monts Gir, que recouvre une forêt où il est interdit d'a battre un arbre,
Ces lions sont recensés périodi quement, Nous aimons à suppo- ser, pour la sauvegarde des fonc- tionnaires chargés de cette dange- reuse mission, que le dénombre- ment est approximatif! En 1906, on en compta environ 122, Le mahurajah a seul le droit d'auto- riser un chasseur à pénétrer dans la forêt et à abattre un lion, wx soul—privilège qu'il n'acecrde qu'aux plus illustres visiteurs.
L'Europe occidentale a désap- pris la terreur des fauves, et les loups qui venaient jusque dans nos villages de l'est et du centre de la France enlever des enfants en plein jour ne sont plus qu'un lointain souvenir, 11 faut remon- ter jusqu'en 1889 pour constater une dernière appariton de loup une dernière apparition de loup malvenu visiteur fut tué aux eu- virons de Saint-Chatfrey.
Mais nous possédons encore quelques fauves redoutables. On compte plusieurs centaines d'ours dans les Pyrénées, et des chas- seurs de Grenoble ont tué en 1908 un des derniers ours du massif du Vercors,
A mesure que nous Nous avan- çons vers l'Est, nous constatons que les grands carnassiers se font plüs nombreux et plus redonta- bles. Si les loups d'Allemagne n'attaquent qu'une vingtaine de personnes par an, ceux de l'Autri
che-Hongrie en déchirent encore une centaine, L'hiver dernier, 2 douaniers furent dévorés près
de la frontière russe, et un méde- cin hongrois fut attaqué en voi- ture par une meute de loups qui étranglèrent le cheval avant d'é- gorger le malheureux docteur, dont on ne retrouva que les vête- wents déchirés et ensanglantés. Nous aurons fini de dresser le bilan des fauves d'Europe en évo- quant les sinistres tragédies dont les steppes russes sont le théâtre, Une statistique, dressée par un journal lebdomadaire de Saint- Pécersbourg, évalue à un millier le nombre des personnes qui suc-
combent aux attaques des fauves souhait :
(loups et ours) dans la Russie proprement dite, chiffre qui grossit des 120 victimes qu'ils font en moyetine dans la région du Caucase.
En sonimie. les fanves d'Europe (sans parler des serpents) doivent causer chaque année la mort de 1.200 personnes environ.
En Amérique, les fauves, 3 compris le grizely âes Montagnes Rocheuses et l'ours blanc des ré- gions polaires, sont peu dange- reux pour l’homme: en revanche, les serpents y cofistituent un réel langer. Aux Etats-Unis, on dé- plore annuellement la mort d'une centaine de personnes, mordues par des reptiles venimeux. Les statistiques hous manquent tota- lement ve l'Amérique latine. Mais, si l'on songe que ia minus cule Martinique enregistre chaque année une vingtaine de morts par le venin du terrible trigonocéphale, on peut se faire une idée du nombre de victimes qui succombent, dans l'immense étendue de l'Amérique du Sud, aux morsures des serpents.
Les caïmans prélèvent, de leur côté, un sinistre tribut. Dans un village du Panama, Pinogana qui compte 1,500 habitants, et où je vécus durant près d'un an, cinq personnes furent emportées par ces monstres en six mois!
Quant à l'Océanie, notre étude se résuimera en ces quelques mots: à l'exception des tigres de petite taille des îles de la Sonde, les fau- ves dangereux et les reptiles ve- nineux y sont presque ciomplète- ment inconnus,
Des faits et des chiffres qui précèdent découlent deux observa- tions: que la terre n'est pas aussi surpenplée qu'on pourrait le sup- poser, puisqu'elle offre encore aux fauves des retraites sûres, et que la ruse, l'audace et l'intelligence des grands carnassiers leur four- unissent les moyens de défendre pied à pied leurs domaines contre des envahisseurs que la civilisa- tion a munis d'armes perfection- nées
Nous ferons ici une remarque qui pourra paraître paradoxale: les bêtes sauvages suivent attenti- vement les progrès de la civilisa- tion, et en comprennent, avec une rapidité surprenante, les bienfaits et les méfaits!
Dans les forêts vierges de l'A- mériaue du Sud, j'ai constaté fort souvent ce curieux phénomène, Dans les cing ou six semaines qui suivent l'établissement d'un cam- pement de mineurs ou de cher- cheurs de caoutchouc, des boas viennent - s'instaler nuitamment duns le chaume des buttes où sous les lattes d'écorce de palmier qui forment les planchers. Ils v éli- sent domicile, se tiennent immobi- les durant le jour et ne sortent de leur cachette qu'après que hommes ronflent à poings fermés, pour se repaitre des rats qui ne tardent pas à pulluler autour du camp.
Ce n'est pas par amitié pour l'homme que ces grands serpents inoffeusifs—j'en ai vu dont la lon gueur atteignait T mètres—vien- nent se fixer près de lui. Mais ils ont appris, de génération en géné- ration, que les pécaris (sangliers qui vivent en meutes) sont plus friands de leur chair que ne l'est l'homme. Or, les pécaris s'eñfon- cent dans les Diioudeurs de . la forêt dès que des détonations de fusils leur ont révélé l'existence d'un campement: et cette conclu- sion s'impose à l'intelligence du reptile: réfugié près de l'homme, il n'aura plus à redonter les crocs voraces de son féroce ennemi, le sanglier,
On avait prédit que la multi- plication des voies ferrées dans la péninsule hindoustanique aurait pour conséquence la destruction des fauves rédoutables: mais elle n'a eu, jusqu'ici, pour résultat que de leur procurer de nouvelles vic- times, A titre d'exemple, nous conterons ce qui s'est passé dans le Népuul.
Quand, pour la première fois, le ruban d'acier envahit la jungle du Népaul, royaume indépendant situé au pied de l'Himalaya, les prophètes purent crier victoire, Les détonations des cartouches de dynumite employées par les ingé- uieurs firent disparaître comme
causées
par magie les hordes de fauves qui rendaient la région absols
ment inhabitable, Pendant es deux premières années des tra- vaux, les tigres ne firent pas une seule victime parmi les cinq mille coolies de l'entreprise, Des chas- seurs s'assurèrent que les terribles maugeurs d'hommes s'étaient en- fuis dans un rayon de cinquante lieues.
Au cours de la troisième année, 15 ouvriers disparurent. Les in- génieurs soupçonnèrent qu'ils a- vaient été enlevés nuitamiment par des tigres, mais se gardèrent bien d'émettre ‘une opinion, dans la crainte de répandre la panique parmi leur personnel. Le fracas de la dynamite n'effrayait déjà plus les fauves!
La ligne fut enfin inaugurée, et, pendant la première année de son fonctiounement, tout marcha à
exerçait sur les tigres une crainte salutapre! Mais la série rouge apr
les
Wiuvuipeg, Man. 1! septembre 1914
ee
le sifflet des locomotives
prothait .
En septembre 1899, un déraille- — ment se produisit à quelques kilo- mètres de Bankipore: l'aiguilleur ‘était pas à son poste! Assulli s sa guérite par un tigre deux minutes après Île d'un malheureux avait été em porté tout vivant dans la jungle— Si vivant que des paysans entendi- ss cris perdre dans le lointain. A son tour. le sifflet de la machine n'impressionnait plus les tigres!
Pendant le mois qui suivit, qua- tre ouvriers furent dévorés sur la voie, et cinq gardes-barrières eu- rent le mème sort, Puis, ce fut un chef de gare et sa famille qui s défendirent pendant deux heures coutre un tigre et une tigresse, Le malheureux Hindou demanda par le télégraphe des secours qui arri- vèrent trop tard: les fauves a- vaient finalement pénétré dans la maison en poussant une fenêtre mal fermée!
L'administration de la ligne dut se résoudre à rebâtir les peti- tes gares isolées et à blinder portes et fenêtres! Pour les ai- guilleurs et gardes-barrières, on imagina de construire de vérita- hles fortins en miniature, juste assez spacieux pour recevoir un homme, Ces refuges sont tonsti- tués par des murailles de pierre: l'ouverture est assez large pour laisser passer un homme, mais as- sæz étroite pour arrêter la tête du tigre. A l'intérieur, un poste té- léphonique met l'assiégé en com- munication avec les deux gares les plus proches, et les règlements exi- gent que ces abris contiennent toujours une jarre d'eau fraîche.
Grâce à ces mesures, le nombre des victimes a sensiblement dfmi- nué parmi le personnel, depuis ciug ans. Mais, dans toute l'éten-
passage train. le
rent = d
88 Avenue Provencher,
UN LIVRE QUI FAIT ÉPOQUE
due de’ l'Inde, nombreux sont en- CSSS core les employés de chemin de
fer qi laissent surprendre sur TROIS FORTS VOLUMES la voie par les terribles ‘“man- RELIES, SUPERBEMENT
geurs d'hommes”,
LA CARRIERE D'UX MAN- GEUR D'HOMMES
Ce terme, que nous avons em- prunté à l'anglais (man-eater), requiert quelques mots d'explica- tion, Normalement, le tigre a peur
de l'homme. Mais, quand l’âge ps commence à radir ses muscles Prix: $5.60 et probablement vers la quinzième
année), il éprouve une difficulté grandissante à s'emparer des agi- les herbivores de la jungle, La faim le tenaille bientôt, et son instinctive terreur de l'homme ne l'empêche plus désormais de s'en venir rôder près des villages.
Les débuts le sa nouvelle car- rière sont anodins: il enlèvera une poule ici, un chien plus loin. En- hardi par ces succès faciles, il s'accoutumera à guetter de loin les cultivateurs, dont les corps mus re- luisent au-dessus des flaques d'ean des rizières. Puis, un beau soir, il se jettera sur un nralheureux pay- san... C'en est fait! Il a pris
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goût à la chair humaine, Et mal heur aux villages qu'il inserira dès ce jour sur son itinéraire quoti- dien !
humaine, elles la préfèrent à tout autre régime |
Avec d'autres compagnons de race blanche, j'avais souvent plon- ué dans les eaux de la Tuyra, fleu- ve assez jarge qui se jette dans le golfe de Panama, après avoir tra- versé une immense région couver- te de forêts imprénétrables.
tégulièrement, des vingtaines d'alligators assistaient à nos ébats à une distance de 30 où 40 mètres, et nous en étions arrivés à les con- sidérer comme des bêtes inoffensi- ves.
Après deux années d'absence, je reviens dans les mêmes villages, et j'y trouve une population apeu- rée, Personne n'ose plus s'appro- cher de la rive, à la nuit tomban- te; personne ne s'aventure à tra- verser le fleuve en plein jour, dans les étroites pirogues dont se servent les habitants pour aller visiter leurs plantations et en rap- porter bananes et légumes,
La cause de cet effroi? Un ero- codile a dévoré 30 personnes en moins de deux mois, soit qu'il les ait surprises sur la rive en se glis- sant à travers l'eau bourbeuse, soit qu'il les ait happées par-des- sus le bord d'un canot. Trente personnes! Les deux villages in- téressés ne forment un total que le 250 âmes!
Après une série de tentatives infructueuses, nous finimes par capturer la bête à l'hameçon, en
Le man-cater, c'est le Héau des campagnes hindoues! Durant dix ou quinze ans, le village a vécu dans une paix trompeuse, oubliant les deuils causés judis par les in- cursions d'un de ces monstres. Les hommes ont repris l'habitude de se rendre sans armes sur leurs champs, et femmes et fillettes se sont accoutumées à s'éloigner du village à toute heure du jour pour aller se baigner sous de frais om- brages, Et, soudain, les effrois ou- bliés s'abattent à nouveau sur les pauvres gens. En huit jours, dix ou douze personnes ont disparu ! Le mareater est entré en campa- gne!
Quand la population est clair- semée, la délivrance est longue à s produire, La jungle trop pro- che otfre à l'horrible monstre des retraites sûres, Dans les régions où les villages sont plus rappro- chés, les agents anglais peuvent organiser la défense, et une battue générale, que soutiennent des sol- dats réguliers, finit par acculer le mangeur d'hommes dans sa plus secrète retraite et par l'abattre,
On cite des tigres dont la lon- gue liste d'exploits fait frémir. Dans un district des Provinces Centrales, l'un d'eux dévora personnes en l'espace de 45 jours; il fut enfin tué par un officier an- glais, Dans un autre distriet de la
52
même circonseription, un tigrefattachant un quartier de porc à terrorisa douze villages pendant [un énorme eroc, Le monstre avait
8 mètres de longueur! 11 était si vieux que les algues et des mous- æs aquatiques avaient poussé en tre ses écailles, si bien que son dos ressemblait étrangement à un tronc d'arbre qui aurait séjourné longtemps sous l'eau, Ce mangeur d'hommes était plus que centenai- re!
A la fin de cette rapide étude sur les méfaits des fauves. une question se présentera à l'esprit du lecteur : peut-on prévoir quand ces terribles hécatombes humaines prendront fiu ?
Elles prendront
plus de trois mois, alors que 2.000 hommes armés s'acharnaieut à sa poursuite; après avoir égorgé une cinquantaine de personnes, il mou- rut à son tour dans des circons- tances singulières: bondissant une nuit par-dessus x clôture d'un jardin, il t'empala sur un pieu! La double remarque que nous avons faite au sujet du tigre s’ap- plique à d'autres espèces: elles se décident à attaauer l'homme sur le tard, quand de déclin de leurs forces ne leur permet plus d'at- teindre d'autres proies trop agiles, et, dès qu'elles ont goûté à la chair
fin, certaine-
ment: mais, dans combien de siè cles? Plusieurs pays, encore han- tés de fauves redoutables, réussi- rot à s'en délivrer, Angleterre a anis quatre siècles à exterminer les loups qui décinuient ses trou- peaux, L'Algérie, le Maroc, la Tu- nisie, qui réservaient encore, il v a quarante ans, de beaux coups de fusil aux chasseurs de lions, n'ont plus à offrir aux nemrods que de rares panthères,
La colonie du Cap, le ‘Frans- vaal, l'Orange, où les lions étaient encore nombreux dans la seconde moitié du dernier siècle, les ont pratiquement exterminés. Les ours, qui désolèrent jadis le Ja- pon, ont été finalement refoulés dans le nord de la grande île de Yé20, en une région inhabitable.
Muis l'Inde, le massif gigantes- que de l'Himalaya, la Sibérie, le centre et l'est de l'Afrique, les jin- pénétrables forêts du Brésil, cons- tituent conune d'immenses et iné- puisables “réservoirs” de bêtes fé- roces, et des siècles s'écouleront avant que l'homme civilisé ait ré- ussi à les purger de leurs hôtes f6- roces, ;
———— 0 40 2 ——
LE PEUPLE ALLEMAND VOULAIT LA GUERRE
Une déclaration de l'abbé Wetterlé
Paris, 29,—4/abbé Wetterlé, an- cien député alsacien au reichstag, dit, dans un article publié par un journal du matin, que c'est une erreur de croire que la guerre est l'oenvre de l'empereur Guillaume ou du corps des officiers.
“C'est, dit-il, la volonté du peuple entier, auquel On à fait croire que la race teutonne est su- érieure à toutes les autres et doit ls dominer toutes. L'erpereur aurait compromis sa couronne s'il avait essayé de résister à Vopi- nion publique.”
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LA LIBERTE jé
LA ROUTE DE DE COLMAR EST OUVERTE
Le : retraite des Allemands après la bataille de Mul-
house, sous le feu de l'artillerie française, a été une terrible déroute
" a
Les atrocités allemandes continuent. — Un appel de l'opinion anglaise aux puissances neutres
| “Pourquoi le président Wilson, qui est un ardent défenseur des |conventions de la Haye, ne de- |maude-t-il pas au kaïser de les respecter? Certainement, ce s- {rait une noble intervention en fa-
Par. 25,-D'après un commu Pendant deux jours, chance | niqué officiel, La victoire des à semblé favoriser les Allemands | , nt troupes francaises à Mulhouse a et Français Paris, 26.—1% gouvernement a vert à nos troupes la route de lout d'abord la victoire parais- [fait remettre aux Apr VEN Colmar, chef-Leu de Haute. A! sait certaine pour l'armée fr % [syant signe la Convention de . sace, [caise, mais le second jour, les } Have. un rapport disant que, le On annonce que sæpt mille Au-!lemands qui avaient placé près Me [10 août, à Ja sue Le re EE 2% tricluenus sont arrivés à Stras- lcent canons sur les collines envi [ment en Alsace, un médecin PET bourg pour coopérer à la défenæ|ronnantes, à une quinzaine de ki-| im français à ae dr Pré w gs le cette forteresse Ilomètres de Bâle, regagnèrent le |" le Munster, un chargeur de fu- . terrain perdu et jetérent le rava sil ille:nan | ndetamees à cinq car- Paris. 25.14 lieutenant-colo- dans l'infanterie française, mir » 4 wi OL ue. Re 1" bb “ps lefectus plusieurs charges à Jaj709/08: FER sa CFOUVAIIR EAU nel Rousset 6er dans le Petit] hnutés RENRE. : les mains du général commandant Parisien” PR ETS LINE. PERS. ©, © l'armée en Alsace “La situation générale est bon-| endre maitre des collines avoisi ii | re à he 12 léger rex ul iuque Doux nantes. | Le ei si l', ee Li de ivons été contraints en Lorraine Les batteries frs incaises à Alt [su kde ve" jf pr" bee ra “En somme. on peut lire l'unpose: bre aux canons a 5 Leg lle _ Ie CHAMP © le plan d'invasion de l'état ie pee [lemands. L4 . Massacre fut ef h #'E général allemand n échoué. frayant. Les Français mirent ti ut | CR “Les Allemands ont ch prete pour esipécher que # SU UNE ENQUETE SUR LES nous écraser Dar un coup rapi rames ma ne ct gr peut 1 Re \TROCITES ALLE- uauis c'est nous qui avons porté à Commun} ‘ations avec Belfort, et! . \| ANDES het guerre en territoire ennemi. réussirent enfin à attein lre un! ans * On annonce d'autre part que village placé sur la frontière. M. Malvy. niinistre de l'inté- les Allemands ont tenté de sé Le troisième jour, les troupes! sieur a envové une circulaire aux
faisant appel à
veau aujourd'hui de reprendre le françaises,
col de Schirmeck, muis que leur|leur courage, dans plusieurs char-
attaque « échoué ges à la baïonnette, chassèrent les Les troupes ‘allemandes ont € Allemands de leurs positions a- + ‘ ancées et, dix minutes après que
vacug toute In région de Lon |YAnrees:t 1 red.
à 7 # Lrièv # [le dernier bataillon bavarois eut
guvet et Briev.
attu eh fra neuise, pagnies
retraite, une brigade aidée de plusieurs com-
4 » 25 : « Rome, 25, de turcos, rentraient à
publié un télégramme d'un «ot
si. La ‘“Tribuna”
tout préfets leur or lonnant
de faire un relevé exact et jourualier des atrochés commises par les Alle- wands afin de pouvoir faire véclamations nécessaires quand Île
les
uioinent sera velill. Ce relevé doit comprendre “tous les actes irréguliers comInis
par les armées où la population
, hs À | écondiat LS Lit : Mufhous au chant de la *“Mar-lq'un pays dont le nom est rayé COR RES TT SAT IPS le la liste des nations civilisées.” L'armée française. % retran-| Les préfets ont recu des ins-
alors, ocx ms un front fort où elle piaça un grand de canons et de magasins
chant étendu, nombre
feu des canons français, en uue
véritable déroute.
[l était impossible aux fuyards
A destinés à abriter les munitions de voir d'où venait le feu ennemi. senant de Belfort. Les forts d'Istein, sut Rhin,| La cavalerie allemande s'est
la retraite des Allemands à Mul- house s'est transformée, sous |
vovant s'approcher un corps de
défendue
troupes pendant la nuit, jusqu'aux
, 18 crurent tranchées que ces troupes étaient françaises et les criblèremt d'abus, leur cau- ant des pertes considérables,
par les Français. Les contingents bavarois ont vues s col re . fait preuve d'un courage et d’u- Ce n'est qu'à l'aube qu'ils sale discipline extraordinaire au
percurent que ces troupes étuient allemandes et qu'ils avaient tiré, pendant la nuit,
moment où leurs rangs étaient décimés par le feu nourri de |
sur tillerie francaise et l'adresse de
leurs frères
evacuce par les troupes alleman- ments qui venaient tenter r'en-
des sont venues an-devant des! ie l'Alsace à ln France.
Français pour leur souhaiter la Vingt canons allemands
bienvenue; tous agitaient des dra vingt wagons, remplis de munii
peaux français et criaient: “Auliions. sont tombés entre les mains Au Rhin!” des Français,
alle) Enfin, pour terminer l'histoire de cette bataille, un chirurgien a raconté qu'à Lagarde, 11 avait
de et Rhin!
Milan, 25.-4Des détuils émou- vauts ont été donnés, sur une ba-
‘ar- 4 |ficiel
tructions pour recueillir les té moignages de personnes revenant d'Allemagne ayant victimes ou témoins d'actes de cruauté de In part des autorités allemandes, Us doivent se procurer tous
été
1 ies
vaillamment, chargeant | déts aîls possibles et obtenir la con- construites |
|frimation des actes de cruauté par
des preuves irréfutables. * ss . UN CURE DE MULHOUSE
FUSILLE
Un communiqué of- dit que les Allemands ont fusillé un curé de Mulhouse, à- vant la reprise de cette ville pur es Français.
Il est officiellement sq que les Allemands ont fusillé 1 aire d'Aerschot ainsi que a notables habitants de cette ville.
El n'y eut, de la part du maire ou des habitants, aucune provoca- tion: ils furent tous fusillés en
Xp 26,
taille qui sest livrée ces jours ci les duns lu Haute-Alsace, par des dé-
pêches spéciales reciies de Büle.
pansé blessures d'un général allemand et de treize officiers [ nationalité, mis
d'armes, ; > ses tireurs, Un élan vraiment hé-| . Les populations de la région iique semblait animer ces régi-
de
hors de
Allemands à battre en Blissac, qu'ils seront le fleuve
est si pré- obligés
et de
Hunnuingen et cuire, traverser retraite,
pertes ont et
été 1 u port: untes
Inerne
On a combattu sans s'arréter | combat. depuis magdi dans l'aprèsmidil Les experts militaires sont d'a- jusqu'à hier matin, et cette lutte vis que si des troupes de renfort s'est terminée par une viétolé {n'arrivent pas immédiatement, la brillante des Français, qui ont {condition des forces allemande forcé les retrae,
Les de re de part d'autre, De battre trains enlevé les blessés champ de bataille, norubre
nombreux du mais un grand de ces derniers n'ont pu être conduits duns les hôpitaux et ont rendu le dernier soupir, dant la nuit, par une pluie tor renticlle, qui n'a fait que rendre plus terrible encore leur triste a- gonie,
en ont
pen d'autres
als tant ‘aux résultats obtenus le Hal- lowavs Corn Cure est au prenner range.
trouver les cors
Il peut se mèdes contre
l'a-
qu
sur la rive gauche du Rhin, entré}
même temps.
Décrivant J'entrée des Alle- wands à Bruxelles, un journal parisien dit que le fait ie plus suillant était ia présence dans le cortège d'une centaine d'auto-mi- trailleuses.
Un autre journal affirme que deux officiers belges, enchaînés «ux étriers de cavaliers allemands durent ainsi traverser Ja ville, Ce spectacle provoqua les mur mures de protestation de la foule, qui fut menacée par les troupes allemandes, Cependant, en géné- ral, les Bruxellois restèrent très culmes.
. LA TERREUR ALLEMANDE | A LIEGE
Londres, 26.-
Le correspondant
ue ALLEMANDS EMPLOIENT
D
or
RÉ e #
mme.
|maires. de particuliers, sous pré- texte qu'ils ne portent pas d'uni-
forme.
lveur de ln civilisation, et M. | Wilson est tout désigné pour agir lans ce sens. Il préside une na-
de l'a Reuter à Amsterdam |tion qui doit précisément son in
grnce
décrit ainsi la situation actuelle | dépendance à un courageux sou- à Liége: |lèvement de ln population eivile, villes du Canada. Comparez notre “Un coup feu tiré hier d'u- | | tel que l'on en voit un aujour-
. de nos coloris. he maison particulière
des Pécheurs fut hier
du Quai d'hui en Belgique.” le signal] —_—2 22 5 — —
d'une fusillade terrible: la situa- tre ouvrage. tion devenait critique pour les prix. Liégeois.
L'ETAT D'ESPRIT DES RUSSES
Ils répondent à l'ordre de mobilisation comme un seul homme. — Le tsar est acclamé par son peuple. — Une séance historique à la douma.
“Dès que le coup de feu fut ti Allemands tirent leurs mitrailleuses en action et démoli vent une vingtaine de maisons: ils firent également sortir les ha-| bitants de dix autres maisons et | les fusillèrent, après quoi cendièrent les maisons, “En plus de la contribution de guerre de 50 millions de francs unposée à la ville et à la provin | les autorités militaires alle- mandes s sont emparées d'une somme de 10 millions dans les caisses des banques privées.
ré, les
ils
sans
+.
Londres, 26,— 11 serait inpos- UX APPEL DE L'OPINION sible de vaconter tous les faits ANGLAISE
plus où moins extraordinaires qui! se sont produits en Russie, du-| rant ces dix derniers jours, dit-on | dans une lettre adressée au “Dai- | lv Chronicle” et écrite le 12 août, |
de Sint-Pétersbouc ge | SAUTERNES
Londres, 26.—-L'imposition d'u- ue contribution de guerre de 200 millions de francs à Bruxelles est considérée, en Angleterre, comme une violation des lois internatio- naies et des règles posées par ln ronférence de la Haye, en 1899, règles que l'Allemagne a promis
La Russie n'est plus reconnais- sable où plutôt l'obsédante beauté | de la Russie, de faquelle se pas |
sionnent tous ceux qui y vivent.i d'observer s'est mise à briller tout à coup Le “Daily Chronicle”. après |comme si e lle était sortie d'un
avoir rappelé ces règles, dit:
“Il est impossible de considérer l'acte des Allemands à Bruxelles autrement qu'un odieux retour à la piraterie des anciens âges, Une fois de plus, l'Allemagne retour- ue à la mentalité qui la caracté- risait à l'époque de Frédéric IT; une fois de plus elle viole les en- gagements d'honneur qu'elie a!
nuage épais résultant des trou- bles de ces dernières années et derrière lequel elle était restée cachée si longtemps. L'énergie et le courage blent être arrivés à leur apogée. Jamais, dans aucune période de son histoire, la Russie n'avait dé. ployé une telle vigueur. La Rus- sie, pour une fois, se sent morale-
Marchands de Vins, seni1-
330 Rue Main
pris.” ment dans son droit.” eme — » “Di , ile”. -reldv “état intérieur de la Russie FE La Dar Chronicle” relève . L'état ne ieur le la Ru À ce que cette mobilisation provo- contre l'Allemagne de nombreu- {était déplorable, ajoute encore I que des troubles dans la campa ses viplations des lois de la guer-!correspondant. |
gne, comme ceux qui avaient 6 claté au moment de la guerre rus- so-japonaise, mais les Russes du sud, de l'ouest et de l'est, ont tous déclaré alors qu'il n'y avait plus de partis et que toute la Russie ue formait plus qu'un seul hoim- ne, Partout le peuple part pour la guerre ‘mourir pour notre pays”, comme disent les paysans.
“On ferme les débits de bois- sons et c'est sans se permettre le moindre écart que tous les soklats rejoignent Jeurs régiments, ne comptant pas sur une victoire fa- cile mais préparés d'avance à ane lutte Jongue et pénib le,
re, de nombreuses illégalités” par- faitement établies, et il ajoute:
“Ce que rien ne peut justifier, ce sont les ysillages et les assassi- nats commis par “des soldats ivres.
&]l y a encore dans le monde des nations neutres, parmi les: quelles les Etats-Unis et l'Italie sont les plus puissantes; il y a aussi la Suisse, la Hollande et la Suède, qui ont pris une part ae- tive au développement du droit international.
“Ces Etats ont le devoir de s'entendre en vue de faire respec- ter les conventions de Ja Haye et de Genève. Sinon, les lois inter
Polonais, Finlandais et juifs étaient aigris par Ja politique d'oppression du gouvernement russe, La douma était divisée et impuissante, Ce n'était, partoit, que grèves et des Emeutes sérient- ses avaient même ensanglanté les rues de Saint- Pétersbourg.
L'écrivain ajoute encore:
“Peu de Russes désiraient com- battre pour Ja cause de la ‘Serbie, mais quand on egmprit que l'ulti- matum de FAntriche n'était pas le prélude d'une 7. de l'AI- lemagne. dirigée contre la Russie, que l'on supposait démoralisée et sans espoir, les sentiments du
nationales, qui ont été édictées peuple changèrent et se réveillé. | “Pour la première fois depuis dans l'intérêt de toute la eiviii- [rent en un clin d'oeil. son règne, l'empereur de’ Rirssie sation, sont destinées à disparai-| “La mobilisation générale defn'est plus soumis aux influences tre dans le conflit actuel.” l'armée a penmis de se vendre lallemandes, ce qui avait amené de
Le “Spectator” , après avoir constaté que l'opinion américaine! “Les paysans, les ouvriers est défavorable aux Allemands, |les grévistes qui, une semaine au remarque : |paravant, battuient dans les
“Les Allemands reconnaissent |rues, les employés, les étudiants, qu'ils ont fusillé des Belges qui|les professeurs, les avocats, tous avaient pris part à la défense delont quitté leur travail sans mur- leur pays. murer et sont allés rejoindre deurs
compte de l'état des esprits, part une réaction continuelle et ruineuse pour le pays, L'empe reur à même paru à un des bal cons de son palais et:a salué une partie imposante de son peuple,
“La douma a montré d'une manière émouvante, quels étaient les sentiments de la nations M.
sil
et
“On ne sait généralement pas !régiments où s'engager dans l'ar-[Pourishkeviteh, ce réactionnaire " : ' . ‘ . que la Convéntion de La Haye fanatique, à serré Ja main de son
ne permet pas les exécutions som-| ‘Je m'étais presque attendu à Miliou-
mée, ! 6 plus mortel ennemi, M.
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kov, Les représentants des difré. rentes nationalités, des Polonais, des Lithuaniens, des Russes al- lemands et, ce qu'il v a de plus
fort des juifs, se sont levés et ont déclaré que, quoi qu'ils aient souffert, 1ls voulaient oublier tou-
tes leurs runcunes duns une heure aussi solennelle et combattre côte à côte avec le peuple russe, Plu. sieurs députés étaient si émus qu'ils en versaient des larmes.
“Que le gouvernement soit à mème de saisir une occasion aussi splendide de faire une paix dura- ble avec tous les peuples qui com- posent l'empire russe,
Lo 24m —
UN SUCCES t MONTENEGRIN
Une attaque des Autrichiens est repoussée à Rahovo
Londres, 25,— {ne depsns de Cettinje, à l'Exchange Telegraph Company, dit que les soldats mon- ténégrins, chargeant à la baïon- nette, ont repoussé une nouvelle attaque autrichienne sur Rahovo, tuant 300 Autrichiens et faisant 150 prisonniers,
| Roman de La Liberté
NO, 18
Fe 1%
Nous l'avons plus heureux sous le nom de Jacob que sous le nou d'Isuac, faire amitié ave Gryphus, dont il arrosa la recon- n +ixsa ne e et l'hospitalité pendant quel langs pois, avec le meille ur ge- nièvfefñe l'ou eût jamais fabri- dé di FexePàl Ahkèrs
Il endormit ses défiances: car, ‘avons vu, le vieux Gryphu: défiant : il endormit ses dé- fiances, disqus-uous, en le flattant
LA TULIPE NOIRE
vu, folle, il avait d'abord éteint tous
les souncons qu'elle eût pu avoir,
Nous avons vu comment son imprudence à suivre Rosa dans le jardin l'avait dénoncé aux yeux de la ieune fille et comment les|! craintes instinetives de Cornélius avaient mis les deux jeunes gens en garde contre lui.
Ce qui avait surtout inspiré des inquiétudes au prisonnier, notre lecteur doit
ninis l était
l'E
lies autres sans être épié lui-même.
|
de
la bouche l'existence
| Boxtel avait appris, linéme du prisonnier, du second caïeu, Duve de Ja ruse de Rosa, qui!t avait fait semblant de l'enfouir [dans la plate-bande, et ne dou-
tant pas que cette petite comédie
|n'eût été jouée pour le forcer à se (trahir, il redoubla de précautions let mit ieu toutes les ruses de |son esprit pour continuer à épier
en
vit Rosa transporter un grand pot de faïence de la cuisi- ne de son père dans sa chambre.
Il vit Rosa laver, à grande eau.
ss helles mains pleines de la ter- | près-midi.
re qu'elle avait pétrie pour prépa-
rer à la tulipe le meilleur lit pos-|lius craignait que la terre ne fût
cible,
Enfin. il Jloua. dans un grenier. une petite chambre juste en face de la fenêtre de Rosa: assez éloi- gnée pour qu'on ne püt pas le re-
connaître à l'oeil Nu, Mais assez
| Mais il était déjà trop tai, le d'un oeil qui dénonçait à Box-|chose étrange, Rosa ne quittait
fond mystère, comme Les deux!fille, Rosa s'aperrevant qu'elle a-
desséchée, jeunes gens cachaient son exis-|vait perdu sa clef faisait changer Muis quand la lance de la fleur [tence à tout le monde; comme on[la serrure, ne sortait pas de sa |surtit de terre, Boxtel fut con-[le croirait plutôt, lui, tulipier re-|chambre que La serrure ne fût
|
point là le point important. Le point important, c'était de H go la tulipe, il fallait que Ro- ae de sa chambre, ussi, fut-ce avec une véritable jours joie que Jacob où Isaac, comme de brouille qui rendirent Corné-[on voudra, vit reprendre les ren-
tr lius si malheureux. en lui enle-|dez-vous accoutumés du soir, vant à lu fois toute nouvelle de
tait tel la valeur réelle de l'objet ja fermé dans le poi.
Ce que renfermait {ait donc àa-dire !n prisonnier.
Lorsaue les nuits d'être trop froides, le pot de faïence.
C'était bien cela, elle suivait les instructions de Cornélius, aui craignait que le caïeu ne fût gelé.
ren-| plus sa chambre le soir.
Pendant sept jours Boxtel épia inutilement Rosa. Rosa”ne sortit point de sa chambre.
C'était pendant les
le pot, c'6- le deuxième éaïeu, c'est- suprême espérance du sep menacaient
Rosa rentrait Il commenca par profiter de Rosa et de sa tulipe.
l'absence e de Rosa pour étudier Rosa allait-elle bouder éternel. | porte. lement Cornélius? Cela eût nodu
Lu porte ferait bien et à dou- le vol bien autrement difficile que {ble tour, au moyen d'une serrure
si
Quand le soleil devint plusine l'avait eru d'abord mynheer!s ape, mais dont Rosa seule a- chaud, Rosa rentrait le pot de {Isuac. vauit la clef, faïence depuis onze heures du Nous disons le vol, car Isaac! Boxtel eut l'idée de voler la
matin jusqu'à deux heures de l'a- ! s'était tout simplement arrêté à ce projet de voler la tulipe: et, com-
me elle poussait dans le plus pro-
clef de Rosa, mais outre que ce n'était pas chose facile que de
C'était bien cela encore, Corné- fouiller dans la poche de la jeune
vaincu tout à fait, elle n'était pas haute d'un pouce que, grâce à son télescope, l'envieux n'avait plus
connu, qu'une jeune fille étrangè- re à tous les dét ails de l'horticul- ture où qu'un prisonnier condam-
changée, et Boxtel avait commis un crime inutile,
Mieux valait done employer un
se rappeler cela, c'é- proche pour qu'à l’aide de son té-|de doutes. né pour crime de haute trahison, autre moyen.
d'une alliance avec Rosa, tait cette grande colère dans la-|lescone 11 püût suivre tout ce quil Cornélius possédait deux caïeux [gardé, surveillé, épié. et qui ré-| Boxtel réunit toutes les clefs
Il caressa en outre ses instinets quelle Jacob était entré contre|se passait à Loevestein dans lalet le second eaïeu était confié à [clamerait mal du fond de son ca-|qu'il put trouver, et pendant que | de geôlier après avoir flatté son |Gryphus, à propos du caïeu écra- |‘hambre de la jeune fille, comme | l'amour et aux soins de Rosa. chot: d'ailleurs, comme il serait Rosa et Cornélius passaient au | me de père. Il curessa | sé. {1j avait suivi à Dordrecht tout ce| Car on le pense bien, l'amour | possesseur de la tulipe, et qu guichet une de leurs heures for- ses instincts de geûlier en lu En ce moment, cette rage était {qui se passait dans le séchoir de |des deux jeunes gens navait|fait de x a et autres objets |tunées, 1] les essaya toutes, | peignant sous les plus som- {d'autant plus grande, que Boxtel |Coraélius k . [point échappé à Boxtel. transportables, la possession fait! Deux entrèrent dans la serrure. bres couleurs Le savant pri- soupçonnait bien Corunélins d'a-| Æ n'était pas installé depuis! C'était donc ce second caïeu|foi de la propriété, il opéletdrak une des deux fit le premier tour | sonuier que Gryplhus tenait sous [voir un second eaïeu, mais n'en[trois jours dans son grenier, qu 1} qu'il fallait trouver moyen d'en- [bien certainement le prix, seraitlet ne s'arrêta qu'au second, ss verroux, et qui, au dire était rien moins que sûr. {n'avait plus aucun doute. lever aux soins de Rosa et à l'a | bien certainement couronné en! Il n'y avait done que peu mé du faux Jacob, avait pussé un! Ce fut alors qu'il épia Rosa et} Dès le matin au soleil levant , le|mour de Cornélius. chose à faire à cette clef.
pacte ivéc Satun pour nuire à Suu Altesse le prince d'Orange. ll avait d'abord aussi bien réus si près de Rosa, non pas en lui inspiraut des sentiments svmpa- thiques, Rosa avait toujours fort eu aimé mynheer Jacob, mais en ui parlaut mariage et passion
la suivit non seulement au jardin, |
mais encore dans les corridors, Seulement, comme cette fois il
la suivait dans la nuit et nu
Excepté cette fois où Rosa crat | avoir vu passer quelque comme uue ombre dans l'escalier.
itre, et
pet de faïence était sur la fenê paretlle ces charmantes femmes de Miéris et de Metzu,
Rosa apparaissait à cete fenétre | pieds, il ne fut ni vu ni entendu. encadrée pan! les !
repiiers mea lix verdissants de la
r'a- !
chose vierge et du chèvrefeuille. Kosa regardait le pot de faïen-|bre de la journée: il y avait plus,
| |
vigne | be couve ses oeufs.
place de Cornélius, . la tulipe. au 4 de s'appeler T'ulipa Barluensi, s'appellerait T'ulipa nigra Boutellensis où Hoxtellea, Mynheer Isauc n'était point eu- core fixé sur celui de. céx deix noms qu'il donnerait à la tulipe noire: mais comme tous deux si guifiaient la même chose, ce n'é.
Seulement, « facile,
Rosa veillait sa tulipe comme une mère veïHerait son enfant: mieux que cela, comme une colom-
ce H'était pas chose nigral . Boxtel l'enduisit d'une lé gère | couche de cire et renouvela l'ex- ! périence,
L'obstacle que la clef avait al: “ontré au second tour avait laissé son empreinte sur la cire,
Boxtel n'eut Ar suivre - cette
gmpreinte avec le mordant d'une
- 2
Rosx ne quittait pas la cham-
| s'était
lime à la lame étroite comme cel- le d'un couteau,
Avec deux autres jours de tra- vail, Boxtel mena sa clef à la per- fection,
La porte de Rosa s'ouvrit sans bruit, sans efforts, et Boxtel se trouva dans fa chambre de la jen ne fille, seul à seul avec la tulipe,
La première action condamna- ble de Boxtel avait été de passer par-dessus un mur, pour déterrer la tulipe: la seconde avait été de pénétrer dans le séchoir de Cor- nélius, par une fenétre ouverte; la troisième de s'introduire dans la chambre de Rosa avec une faussæ clef,
On le voit, l'envie fuisait faire
Boxtel des pas rapides dans a carrière du crime,
Boxtel se trouva donc sein la sulipe. "
Un voleur ordi é éñt niis le pot sous sou bras et l'eñt emporté.
Mais Doxtel n'était point un voleur ordinaire et il réfléchit,
Il réfléchit en regardant la tu: lipe, à l'aide de sa lanterne .sour- de, qu'elle n'était pas encore assez avancée pour lui donner da certi- tude qu'elle fleurirait noire, quoi: que les apparences offrissent toute probabilité,
I! réfléchit que si elle ne fleu- rissait pas noire, où pm si elle fleurissait avec une tache quelcon- que, il aurait fait un vol inutile,
Il réfléchit que le bruit de ce |vol se répandrait, que l'on soup- |çonnerait le voleur, d' après ce qui
passé dans le jardin, que l'on ferait des po et que, si bien qu'il cachât la tulipe, il se« rait possible de la retrouver,
seu) à u vec
EE
|
LOT
Winnipeg. Man
1 septembre 1911
_ A Yanmachiche, où il at en f de gens chaque année, verront ces] s EN PROVINCE core denx frères et ne soeur. prodiges. Un million de pèlerins : E CO. Mune Ædmomi Bellemare, la fn-| D arritent atee In pensée que rien] THE ROYAL INSURANC mille Lacerte est line des pins h [ae impossible à Dieu, qu'il peut | Limited FANNYSTELLE aniennes et des plus honorables | manifester sa puissance par sn imib Cette famille à fourni grand! Mère ên renversant toutes le: La plus puissante Compagnie d'Assurance (feu) are tu (nombre de prêtres et de “sujet: lois conuues: d'autres, tout 00] eneaistence. Actif plus de $100,000,000 [x M +, de Sain DELIUT s réligiennses ‘royant au mirdele. le veulent “ + ie | | , Lari-mén oujonrs manif ‘res se mer ver x- FA ALLAN, KILLAM & MeKAY, AGENTS POUR LA VILLE DE WINNIPEG ‘ Sagesse aIvIine: d'autres mien LS Déts-el Ve cite à D [viennent chercher la preuve, à r° | JOS. T. OUMOUCHEL, AGENT POUR ST. BONIFACE Mienses, H a toujours donisé l'ex- | Mours: “On dit an'içi. sp BUREAUX GENERAUX .……. CEE In bon père de fan et | folie ! F4 ep négation est : its ein partait chrte. Toûs ail hautise aussi prenante que l'an || 364, RUE MAIN WINNIPEG ee | renden noignage qu na! tre. Car personne ne conteste plus || su &z linivais parlké en mel de sites. | quil ne produise iei ies Faits | un : Con hain. “4 f e pêche pans! Pr re yet ; pen ane: + aa: és er: nn a —— DER I RTE ET del nique — , ms! ar la.langue est un homme par-| LEVURE VOYEZ À Mon diffère: cœux qui nienr ||. Potte Postale 176 mar rh, rabhaene IL Pu nd fait”, disent Saintes Ecritu y EMSTORONTS LTa 2 Poe ‘ à 1 de : + St. Boniface, Man. et 7318 \r.. ré Méspdit, 4 gnoremt ct qu 11 um DELL l À "| org AR fi était édifinnt de le voir tous M piece D RMEUS des eu ALOMBBRIR: : 4: ::+ .,COUVERTURES s “tri | trész nn agent mystérieux, force | L . ; us rod ‘ere : fluide, souffle, s'impose, mème APPAREILS DE CHAUFFAGE .. D s « se) M9 | ST-CHARLES nifestations magnifiques ‘de la pour eux... | : \ Ha: |* e , frap w ’ Vs i sd puissance de Dieu. Evidemment. Ainsi denx hommes tegar tent | à # R 1° ’ () " \ K : M và | ——— on a la foi: bien peu cepen lant. éfismble une agonisante sur son | Charette Kirk Cie Limitée { ,; an a Cod pes les rs ri pen comme sal ut Louis vrabat, un muet. un aveugle. un! Pan à PDA RARE u ei s'Lont eu amis et de: Mmef®%Alier Vorr le mirack qm S'ac-|eancérenx, que enisje? et l'un! , Pi [oo part a DR dchemin epprendront |Smiplit-dans une lise. voisine. De: clans 0e foalint* Lt SATISFACTION GARANTIE Davtor, Oh10, k P MI TTU . = |sa mort, Elle succomba à lhôpi li yen a; j'en sais r ii, en VIE | ferme peut revivre... cel en | Prix Moder.s. J. A. CHARETTE., Gerant. d'au doux eanbte TE [tal de fn Miséricorde vendredi [#PS, ne sont ses allés une fois à ME verra: * Lsuih danger Mi à Die, 5) ... ? L niès le rafratchisse- | S01E. ia grande procession de }: Sr est impossible que 6 lie-ei gnéris pété mins _ Sn “ pu Winni. lsants hs de huis | Elle laisse pour la pleurer, son midi: j'en sais qui, voués à ln se, que cet enfamt-Voie.:. ce n'est | Lomé e Mn P.-A. fé ur dis [époux ainsi que dix enfants. Le ee ra ou à rt prière plus n. pas normal. .: on alors, des loi | \ ue cé ke an rio le \! 11 | funebre ent eu Jurmdi u us ne a: # nt mx “rg pi ms À ra inconnues se révèleront : plus BA N QU E D ] H OCH EI AG À Fer Sa Ses fill Mesa | eures. [3 nombreux cortège fers mag À Er Pa vas as Fr = tard. és Le surnaturel n'exiar: i 4 L ; mnmé |] ét non: de AE parents et d'amis suivait A ae Rrahor phase PS 9 a és pas. 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Q. est actuellement en | chez de très Tieux saints dont dez les vivats de la fou ; da % ds LUE visite chez su tante Mme Georges |[92, Parlait avec un sourire k in- | guérisons : c'est une action de grà- DALTON REALTY CO 1)! ES# I 1 ot l l'hôo it il “aint- Caron, Nous lui souhaitons Hion: dulgénce. Et le voici. fl est là. 1 ane” mais c'est VAS expression ms » | \ to x è lont La CH ER venue et espérons que le climat da nous enserre, TI nous étreint, Non soulagement aussi: c'est une at- 4 mt eu | ta tds em wi o1s de nié l'Ouest lui seru favorable, PE 7 matin, maintenant, On re- tente réalisée, M. Atthèrh ei Dianté aulilele TO : léguait les prodiges gênants aux Reynès-Monlaur. "4 k | \! \ lat, “php ing siouté - à Crux. temps obscurs où il n'v avait pas : Pour achats de terrains, D À Padueor uen 4 pal di À Lu 4 de contrôle: ne Et À Eine ils Hi PP ù l ren ut HAGLE FOUTU ETS PAS pas à mesure que la lumière s'é- . l ( alier, | = à ms à. lu ns d dus ES FOUL) tendait, comme les ombres et les REQUIN TUE PAR prets, assurances ou oyers \! { Jub etes Er Fan rap ve + ie ee PTE UN CHIEN l' ; se all SOolenf on, * VOIIA. ————— PA pe gas { 11 fois aches l'hôpitai ls nr aber de ge mé 0 + ils VENEZ NOUS VOIR . Nas M ne MP > | l'£ paraitre : 1 PÉCRMRREE A n: doux |POutrS Pécevoir UN aise: gran | s'accumulent en quelques Années, ù { L Ro , ses gen- [nombre de patients, Aya le 50 plus nombreux qu'en tout “lobs Un hebdomhdaire anglais très DALTON REALTY CO., +” Lalonde, |à 60 chambres disponibles, pour | LaRE. au” Moyen âge, plus nombreux sérieux, le “Field”, rapporte cette , M. F. Dulgmel et [rte de tout Tor ble ours est le pèlerinage de ta (‘uen de Tongs siècles, Se figure-t. |curieuse anecdote. Un de ses cor-|l premier Etage, BATISSE BANQUE UNION \ honse onde. | ts” dn Se At: pu lierre. Pur cette prière ininééei on dans les, années les plus bril- db Pure se promenait avec un chox OP: était, ra], 70. 90-0975 07 CSTOOUQUES Re par ces sacrifices et cette [antes du Second Empire, lorsque [chien de chasse sur lé-rivage de la e et. C'était bel hommage | 1 1 regrettuient de voir part enarité héroïque et joyeuse, par Renan ocenpait une chaire aulimer, à Looe (( ornouaille) et, qui durant de M. | abDÉ syst sis perl ré ces malades pleins de résignation [Collège de France et disait gra- | passant près d'un bassin naturel, ————— — = = = lans ces. del at D Ru, Dakot : “HR | et de foi. Lourdes exerce une] "ment: ’Donner-meiun wiracie.|i1 aperçat un requin que la marée | ous avec Gel”, qu'on ait si- sant... le plat était excellent, re, avait toujours LOU Fo ta so and vi, [grande attraction: mais la raison | Un seul, et tout est vrai”, se figu- descendante y avait abandonné. gnalé wi cvinbul pareil Ce tlevait'être dureté Wbaré Ve OA ES ST qui entraine les foules sans nom- it € on le scandale de ces nouvel- Le squale, qui mesurait envi- Suivant une recette eRotique. \ pa Fe à +-caitio/iques, pre est plus pypfonde, On prie les! le sourire de mépris qui leur ron un mètre et demi et pesait js RATS th dés invité SOU ME ni re de ‘paiente] Dans quelques jonrs l'hôtel ailleurs; on se sacrifie et on s répond! \'entend- on pas le eril ie dizaine de kilogrammes, na! I mable e mauvais état | nt Fe pré jo NE a ep dévoue ailleurs. Lourdes est” telinstinetif de l'honnête gendarme geait none halatnrihnt dans pri- | DINER CHINOIS ” OA Gant ent art dércnadet PT -28 Pr emimhet <: Ave: an. Lieu où le Surnaturel se révèle, se Bernadette: “Et dire-que c'est | in. quand le chien l'aperçut à l' valaiile état SAN mA hasdud DE 7 pe" Eu je d'en ed rt souche et se, paipe. en, plein SENS RS que On éon tour. et. bondissant dans l'eau LFRENES EME à li il 4 lécha oélbstblettient 2 loour.: es conduits principaux, | Faisons la part d'un déchet mi- pe ai ke l'indig ne 4384 M peu profonde, lui planta NS COS T1 y a quelque temps, un haut |Jes lèvres. y x jt ans les avenues Edwards, Fis- Éieyeatss “os pag ag a dinde ex ain! RE CR LU A ans le flanc. Un duel à mort personnage dus Céleste Empire. Une lueur d'intelligence passa | leu èves, |[cher, Larose et Taylor, winsi que pe y ci ais pis pus L pé Sainte Vierge appelle tout nr ‘ : de passage chez AN au invitait{ dans les veux du Céleste, érent LÉANS 4 -preN she et rs UE | moins mélangé de surnaturel. [le monde à “voir ces choses’ D Durant mas: “Yes mUALEeS, la P lusieurs Parisiens ® diner — Haou ounou criatil, ERA \ quoique très considérables et com | Lourdes est le parvis du Saint Ce ne sont pas de rares priviié: victoire parut 1n06riaine, Le re- l'hôtel qu'il avait loué, L'origina- C'était du chien... Les Invités l le la limencés tard an printemps, sont | 3 Saints : parfois la porte ae LUE aude à. té fire He [quin essavait en vain de mordre ! lité du repas, servi à la chinoise, lon furent sérieusement _indispo- “% naintenant presqu'achevés, L'hô- | ; Ù 5 GOT AUPIUER, TRI DST PO EMQUR le chien, mais il réussit plusieurs l'avait excité vivement la euriosi- sÉs. } EU (on SL DS: AUS 6 « [i'inaccessible s'entr ‘ouvre, AA e- | ment choisis, des initiés enfermés fois à le terrasser. à “le mettre !t4 Malheureusement. le maître de M. O0 Benoit sé br At ee al UT = regard ébloni de “out Let surchauffés dans l'ombre d'un[/°® 51 #2 Ph Lôe AS FE UE 1, ——- somme ut sut \ Lacerte éta né | Pénéficter «le cette accommodr-| Et c'est l'atirait primor |sanctuaire, qui nous raconteront |*"" le dos”. Cependont; le san In maison. n'entendait goutte au PLOMBAGE ET CHAUFFAGE pa le Sainte- ! HON moderne, | dial. Ce n’est pas pour soi le piluslce qu'ils auront vu. Non. En coulait en abondance de son flanc 1FSNÇAIS et ses Invités ignorent e, du diocès souvent qu'on y vient: j'excepte | plein air, tous les jours, ici et là. déchiré, et ses forces diminuèrent les subtilités de la langue de Con-| THE STANDARD PLUMBING AND , P, Q. Il pau : x ies nécessités urgentes, les mala-|dans une gare, dans la piscine, graduellement. à . [fucius, LES HEATING CO. LTD. s Etats-Unis, où Doux et agréable au palais. |des qui implorent leur guérison. près d'un autel, dans le découra- Enfin, le brave chien put trai-! On se comprenait cependant. RS j s années Ù ‘Exterminateur de Vers de Mo-lete. Ce n'est même pas pour les!gement, dans l'espérance, dans la [ner hors de l'eau empourprée son Les plats à l'aspect le plus ex" 296 rue Fort Winnipeg, Tel, Main 529 Mar \ on lther Graves est accepté par les autres: on pensera à eux, on prie-| foi, dans le doute, un million !— adversaire, qui ne tardait Pas à |traordinaire défilèrent... Les in- 46 rue Provencher, Saint-Boniface rande partie de enfants et accomplit rapidement ra pour eux; mais, avant tout,|entendez bien, c'est le chiffre de [expirer. vités n'osaient pas goûter En- ":: hs r et sûrement son travail, l'esprit se concentre sur ces ma-[la gare de Lourdes—un miilion (C'est la première fois, croyons | fin, l'on servit un mets appétis- Tel, Mein #32
{ | eh \ | C'était done pendant cette nuit- füt [là que ln grande partie ællait se \ jouer; aussi Boxtel se présenta-t ut {il chez Gryphus avec une provi l ion de genièvre double de coutu- nié. À C'est-ñ-dire avec nne bouteille | ils ha ie po he R Grvphus . Boxtel était maî | tre de la mison à peu près. flo \ onze heures, Grvphus était i- livre mort. A denx heures du ma- e heu- tin, Boxtel vit sortir Rosa de sa et wunbre, ma siblement elle te- ua lans ses bras un objet qu'el portuit # précaution. Cet objet, c'étuit sans aucun lou it pe noire qui venait de À Fuil «wbi : Île n | | igeu- | Muis qu'alluit-elle en faim L dl Alluit-elle à l'instant : même J.-L Lits à mew et | partir pour Harlem avec elle? elut qui Il n'était pas possible qu'une eune fille entreprit seule, la nuit. nant pu rx vVovage, jeunes \luit-elle seulement montrer la le la [tulipe à Cornélius! C'était pro- Î 1 t t ius ü 1t)1e ” ' sh pas Il suivit Rosa pieds nus et su ire de vi la pointe du pied : 5 À : I! Ja x s'aP pro her du wuichet. L L Î l'enter lit appeler Cornélius. A la Ineur de 18 lanterne sour: i es, | .le, vit la tuline ouverte, noire i $ MERE 4 HAUTE «ui ty el | &- ils ivolis . es | Hal caen iValenL « : ji El entendit tout le projet arrpt et Co s a- [entre Coruélius et Rosa d'envover à envo Rosa p veiller | un messager à Hi: rrlem Il vit les lèvres des deux je ies | losa rentrer dans | vens % toucher, puis il entemlit l tome, X uuinimM Apres ei Lorhelus él Vovel Rosa ii : Boxte uprii oue la ! H vit Rosa éteindre la laute rne : \ t fleuri ou allait fleu | sou le et reprel lre le chemin de rar, 4 L [sa chambre,
Il la vit rentrer dans sa chaim- | |bre. À ® J
Puis il la vit, dix minutes a près, sortir. de sa chambre et en |termer avee soin la porte à dou ble tour de clef,
Pourquoi fermait-elle cete por: te avec tant de soin, c'est que derrière “lle porte elle enfer
|[miit la tulipe noire. | Boxtel. qui voyt [eac hé sur le palier de l'étage su- (periene à la chambre de
lestendit une marche de
lorsque
Rosa. éta- descendus
so | e à lui. Rosa | ine marche du sien.
| De sorte que, lorsque Rosa tou |
“hait la dernière marche de lescu
it tout cela |
lorsqu'il tressaillit tout à coup à des pas qui montaient l'escalier et des cris qui se rapprochaient d
| lui. | Presqu'an même moment, son | Visage se trouva en face du visa- \ge pâle et décomposé de Rosa. “Al reculu, pâlissant lui-même d'effroi. Cornélius! Cornélius! s'é cria celle-ci haletante, | —Quoi donc! mon Dieu! de- ianda Île prisonnier. Cornélius! Ja tulipe... | Eh bien ? | Comment vous dire cela ?
Dites, dites, On nous l'a
Rosa.
prise, on nous l'a
lier, de son pied léger, Boxtel, | solée. | d'une main plus légère encore, | On nous l'a prise, on nous l'a
touchait la serrure de lu chambre de Rosa avec sa main. | Et dans cette main. |comprendre, était la fausée qui ouvrait la porte de | plus ni moius facilement | vri nie.
Voilà pourquoi
doit le clef Rosa ni
que la
on
nous avons dit
lroit où
[au commencement de ce chapitre | que les pauvres eus avaient bien [besoin d'être gardés par la pre- |tectien directe du Seigneur.
| XXIV
| Où la tul line noir chang de
| muitre
A Cornélins était resté à l'en-
laissé Rosa, cher:
l'avait
leéhunt presque inutilement en lui | la cr de porter le double far- à de “ot bonheur ne demi-heure s'éconls Dé les premiers rayons du
| jour entraient, bleuâtres : frais, à pra ters les barre aux de la fené- D. dans la. prison dé, Coruélius,
LA
volée! s'écrin Cornélius.
AQui, dit Rosa en s'ap- puyant centre la porte pour ne pas tomber, Oui, prise, volée,
Et, malgré elle, les jambes Di inanuquant, elle. glissa et tomba sur ses genoux.
Mais comment cela? deman- da Cornélius, Dites-moi, expli-
quez-moi. .. Oh! il n'y te, mon ami. Pauvre Rosa! elle n'osait plus dire: Mon bien-aimé, | —Vous l'avez laissé seule! Cornélius avec nn accent table, —Un
a pas de ma faw-
dit lamen-
sul iystaut, pour. aller prévenir notre messager mt ce [ineure à cinquante pas à peine, sur le bord du Wauhal
— Et pendant ce temps, malgré mes recommandations, vous #vez laissé la clef à la porte, alle. reuse enfant ! 4
—
voilà ce ne m'a
Non, non, non, et qui me passe, la clef
e| point quittée, je l'ai constamment
ltenue dans ma main, la serrant comme si j'eusse eu peur qu'elle ne nr'échappät.
Mais alors. cela se fait-114
Le sais-je,
comment
moi-même ? vais donné la lettre à mon sager: mon messager était parti devant moi: je rentre, la porte était fermée, chaque chose était à sa place dans ma chambre, ex: cepté la tulipe qui avait disparu I! faut que ven un se soit pro: enré une clef de ma chambre, où on ait fait faire une fausse,
Elle suffoqua, les coupaient la parole,
Cornélius, immobile, altérés, écoutait
j'a-
nies-
larmes lui
les traits
presqué sans comprendre, marmurant seule- nent :
—Volée, volée, volé! je suis perdu,
—4)h! monsieur Cornélius. grâce, grâce! criait Rosa, j'es
mourrai, À cette menace de Rosa, Cor-
nélius saisit les grilles du gui- chet, et les étreignant avec fu.
reur ‘
-Rosx, <'écriatil, on nous a volés, c'est vrai, mais faut-il nbus laisser abattre pour cela? Non. le malheur est grand, mais répa- rable peut-être, Ross; nous, con- naissons le voletr,
Hélas! comment voulez-vous que je vous dise positivement ?
—Oh! je vous le dis, moi, c’est
cet infüue Jacob, Le: sa TA
Voix s'en allait
qui se de la spirale so-
éclats de sa tonner au fond
nous porter à Harlem le fruit de nos travaux, le fruit de nos veil-
les, l'enfant de notre amour, Ra-|nore de l'escalier.
sa, il faut le poursuivre, il faut Rosa, épouvantée, essavait bien le rejoindre, inutilement de calmer cette fu —Muis vomment faire tout cela! rieuse tempête,
[mon ami,
sans découvrir à mors | père que nous
PA 4. f Je vous dis que je tuerai l'in- étions d'intelligen
face Grvphus, hurluit van Bauer
ce? Comment moi, une femme si le: je vous dis que je verserai son peu libre, si peu habile, comment! su comme il a Vers celui de parviendrai-je à ce but, que vous- ma tulipe noire,
6 ' 1] us neut-être ‘ * pas cd n'atteindriez … peut-être 1# malheureux connnençait à Ua ; devenir fou
—osa, Rosa, ouvrez-inoi cette da 7 AT
Eh bien, oui, disait Rosa
porte, et vous verrez
i je pe l'at- t@ins pus, i j
Vous verrez si je palpitante, oui, oui, inajs calmez-
per
découvre pas le voleur, vous ver. | Sous, oni, je lui, prendrai ses rez si je ne lui fais pus avouer clefs, oui, je vous ouvrira, oui, son érime, Vous verrez si je ne mais cahuez-vous, mon Coynélius. lui fais pas crier grâce ! Elle n'atheva point, 4 hurle- —Hélas! dit Rosa éclatant enl'ment poussé devant éMelinter- sanglots, puis-je vous ouvrir rempit sa phrase IR
Ai-je les clefs sur moi! Si je lew avais, ne seriez-vous pas libre de puis longtemps ?
—Votre père le$ à, votre infa- tue père, le bourreau qui m'a dé jà écrasé le pré
Mon père! s'écrih Rosa,
| Gryphus! rugit van Baerle, h! scélérat ! a dl
ai milieu
était-monté sans
Le vieux Gryphus de tout ce bruit,
er caen de ma tulipe, Oh, le niiséruble, le imisé rs l'on pit l'entendre. F4 rable! il est complive de Jacob, saisit rudemeñt sa fille par —Pius bas, plus bus, au nom | DoiEnt, lu ciel, Ah! vous me prendrez 1n68 —4)h! si vous ne m'ouvrez pas,|clefs, dit: d'une voix étouffée Rosa, s'écria Cornélius au pare |par la colère, Ah! l'on a des con- xyse de la rage, j'enfonce ce|nivences avec les prisonniers grillage et je massacre tout cel d'Etat, C'est bon. que je trouve dans la prison, Rosa frappa dans deux Mon ami, pur pitié, malus avec désesporr, À de vous dis, Rosa, que je vais démwlir le enchiot pierre à pierre, Et l'infortuné, de “5 deux 2 | , mains, dont. le colère décuplait f les forces, ébranlait la porte à ‘4
grand bruit, peu, soucieux: dent de ui (4 auitre)
0 bo etat mate mitms cu mis
|
ee — ——
PERD SIX NAVIRES
Deux croiseurs et deux contre-torpilleurs coules au large d'Heligoland. — Un autre navire coule dans la mer de Chine. — Un troisieme croiseur en feu sur le point
de couler.
—————
M
Londres, 29-—1I1 est annoncé | DANS LA PRUSSE
que la flotte anglaise a coulé deux croiæurs et deux contre-torpil-
leurs allemande au large d'Héli- goland,
Un troisième ceroisænr: ayant pris feu a sombré, ;
L'on rapporté qu'aucun vais
” : , * san anglais n'a été coulé dans le
ORIENTALE
La défaite de trois corps
d'armée allemands s’est
changée en déroute
ndre ; 1ne épéche « combat et que les pertes de x es | Londre « 20, Une lépé oh di du côté des Anglais ne sont pas | Saint-Pétersbourg AL Daily considérables, Mail” dit :
Outre les denx leurs et les trois sieurs des contre-torprilenrs
contre-tonpil
plu fu: |
CToIæurs,
| “La défaite de
Russes,
{trois Corps par
| oriermaïe, 4
, 1 het es
allemandes
lans la Prusse été
rent endommagés. convertie en déroute par l'arrivée : .. à propos, sur les arrières des po- a Les 7 Atié Acéèdl Che Foo, Chine, 29.—12 h, 45 |5110n8 allemandes, d'un corp ul d'armée russe venant de Varso- …im.—{2 contre-torpilleur an- “ ° A vie.
glais “Webland” a attaqué et con É |: k ï lé le contre-torpilleur allemand Ce corps d'armée, très puis- 8-00" sant, tourna complètement les po- sitions allemandes sur les lacs LES DETAILS DE LA BA- Mazur et son mouvement offen-
TAILLE NAVADE
New-York, 29,-—Un cablograum- me de Londres, spécial à la “Tri- bune”, dit :
“Une victoire glorieuse ñ remportée par la flotte
anglais.
Avec le courage et l'énergie in- domptable qui ont rendu célèbres ces officiers anglais qui, plusieurs fois se sont aventurés entre pattes de l'ennemi, es contre- amiraux Benatty, Christian et Moore ont conduit des opérations combinées dans les eaux d'Héli- goland où l'ennemi avait déployé toutes æs forces,
“Leur triomphe fut complet. Le croiseur léger allemand *Mainv”, un autre croiseur du type ‘Koeln’, et un troisième dont le nom inconnu, furent détruits, de ne que 2 contre-torpibleurs,
Ce récit n'est probablement pas complet: évidemment on avait préparé une attaque concentrée, comme le faisaient les vieux ma- rins d'autrefois, afin de commen- cer dans l'obscurité et atteindre le point décisif au petit jour.
és. … »*
est
Londres, 29.—LX contre-amiral sir David Beatty commandait les forves anglaises et, avec une nom- Lreuse flotte de contre-torpilleurs, de croisurs (lourds et légers) et de sous-marins, attaqua les Alle- mands, dans le détroit d'Héligo- laud, de bonne heure, hier matin. Le croiseur cuirassé Mainz fut coulé dans un engagement wvec l'escadre de croiseurs de combat coulait un autre croiseur de ln classe du “Koeln”.
Quand l'engagement fut deve- EL général, l'escadre anglaise se composait d'un escadre de croi- surs cuirassés, d'une escadre de croiseurs légers, et d'une flotille de torpilleurs et de sous-marins, læ contre-amiral sir David Beat- tv, le plus jeune amiral de la flot- te anglaise, commandait le pre- mier esadre composé des croi- seurs Lion, Queen Mary, Princess Roval et New-Zealand,
Sir Davit Beatty est l'un des plus brillants officiers de ln mari-
ue anglaise, La victoire a été complète, Les vaisseaux anglais
n'ont presque pas souffert, Tous les navires étaient en bon ordre, après le combat, Le pointage des irtilleurs anglais a été remarqua- ble, Tous les coups portaient, les torpilleurs allemands s'enfuyaient pour se mettre à l'abri d'un feu terrible et soutenu, Les pertes des Allemands ont été très considéra- bles: outre deux vaisseaux
lés, plusieurs autres
cour furent sé- rleusement endommagés. Les per- tes anglaises se chiffrent à quel- ques morts et blessés.
les seuls stratégistes s'atten daient à ce que l'escadre anglaise prit l'offensive, Les armateurs à- vaient décidé depuis longtemps que l'escadre attendrait simple- ment, et se contenterat de tenir les Allemands bloqués afin de se préparer à les attaquer lorsqu'ils tenteraient de sortir.
Mais apparemment les Anglais eurent vent que Je temps était fa- vorable poux frapper un coup dé- cisif et 1ls en profitèrent.
Londres est dans la jubilation d'une extrémité à l'autre depuis que cette nouvelle lui est parve- nue, Chaque théâtre et chaque Musie Hall en donne la lecture du haut de la scène,
2 A —
AMNISTIE
M. A.-J.-H. Dubue, consul bel- ge à Winnipeg, informe les Bel- ges qui sont inscrits comme déser- teurs qu'ils pourront bénéficier de l’amnistie s'ils se rendent, à leurs frais, sous les drapeaux d'ici au 4 octobre, date du dernier délai.
l'ouest. fut dirigé vers |
sif, un vaste front
AfHlen-
s'étendant sur stein,
“Par 206 corps mand fut pris comme nne noix entre Casse
suite, le
les mâchoires d'un noisettes,
“les chefs des deux armées montrant à la hauteur de la situation, agirent avec éner gie et rapidité,
Il existe en Russie un homme qui a le droit d'être placé au pre- nier rang parmi les organisa- teurs de la victoire et qui cepen- dant s'est vu contraint de rester éloigné des champs de bataille: c'est le général Sukhomlinoff. T1 a réorganisé l'armée russe. Grâce à lui. les troupes russes sont ad- mirablement équipées et l'esprit des soldats est aussi enthousiaste que celui de la nation.
“La défense allemande Prusse orientale est formée de quatre lignes parallèles. solide- ment fortifiées, se dirigeant du nord au sud, Chacune d'elles est adossée à des obstacles naturels. Sur les trois premières lignes, on trouve de nombreux lacs. La qua- irième, et la plus forte, suit le cours de la Vistule et s'étend de- puis la frontière russe jusqu'à la Baitiaue.
“Outre ces lignes de défense, les Allemands ont, au nord-est, ln formidable forteresse de Koe- nigsberg, dont les positions a- vancées s'étendent jusqu'à Libau et Tapiau. Elle est située sur le flanc de l’armée d'invasion russe et doit forcémént être investie, nécessitant le détachement d'une force russe considérable.
Les trois premières lignes de défense sont munies de fortifica- tions très étendues dans’ l'inter- valle des lacs. spécialement à Boyen et à Allenstein, ne lais- sant que des défilés relativement étroits pour le passawe des ar- mées. Le pays est rempli de tra- vaux fortifiés provisoires et de tranchées, dont la plupart sont armés de canons de gros calibre, Une attaque de front serait une tâche ardue.
“Ta Vistule, large, suivant les endroits, de 500 à 4,000 mètres est gardée par six forteresses, dont les plus importantes sont Thorn. au sud, et Dantzick, au nord, En- tre elles sont placées les forteres- ses de Tardon, de Kulm, de Grou- dens et de Marienbourge.” 2m 0 — ——
LES VAMPIRES ALLEMANDS
russes, se
en
Un officier français blessé, qui appelle au secours, est volé par un officier alle- mand
Paris, 29.—Un lieutenant de
dragons français, blessé et actuel- lement soigné dans un des hôpi- taux de Paris, raconte, dans l'édi- tion du soir du “Matin”, un acte de barbarisme allemand. Il fut blessé à l'épaule, alors qu'à la tête de cinq hommes, il chargeait une patrouille alleman- de, Son cheval fut tué sous lui et il resta étendu, à moitié évanoui. auprès de son ordonnance, tombé comme lui. Des Allemands passà. rent bientôt près de là et il cris au secours.
“Pour toute réponsæ, continue- t-il, un officier allemand s'appro- cha, tira son revolver de sa cein-
ture et me le déchargea à bont portant dans l'abdomen, fouilla
mes poches et me laissa pour mort.” Plus tard, le lieutenant fut
emporté par son ordonnance, qui avait fait smblant d'être mort. sæ rappelant qu'on lui avait dit que c'était le meilleur moven à employer quand un se trouvait dans un mauvais pas.
alle- |
cago,
enseignait l'an dernier à
QUE FONT LES
son hangar, à Metz, par l'aviateur
a L : \ 4 4 ë LA LIBERTE 7 i EE pes | troupes, de les nourrir, jusqu'à ce |#464644444444444442444444444444944444944440+449404982 à d « que toutes leurs ressources soient j épuisés, afin que les citoyens se i 2 2 mg reg Eee glhog Apr e elques Unes De Nos Lignes Souscriptions nouvelles à la + COUPS COMMRERC suivre des femmes sans défense RES Société de l'Aide aux Drapeaux. UN COURS CNREUAL est une chose bien différente que |& à ‘ ù si Mmes Gautier, Bourgouim L'école du SacréCoeur s'ou-! d'avoir un ennemi dans leur pro- + Ferronneries pour bâtisses, papier à bâtisses de tous gen- et Haggarty .......... $211.00! vrira demain. Aux quatre classes PR val ï ] res, papier à couvertures, Mmes Crautier, Bourgoum de l'an dernier, on en a ajouté “La punition légale réservée i \ : ù . , - A cs jerre concassée de toute et Haggarty ......... &2.98.00 | une cinquième dont le professeur | aux offenses des Belges sera aussi À rage cr day Bi pierre c OR ARS ils vue 95.00 | sera Melle Dostert, graduée de forte que la loi pourra le permet- 2 gro ’ ‘£ Eos Geo.-F. Stephens et Co ... 25.00! l'Académie Sainte-Marie. Cette | tre. » « Glaces de fantaisie, fenêtres, vitres. Marshall-Wells et Co .... 50.00 amélioration assure aux élèves e Pole se chat és à lise bals tourtéi Où Canadian Fairbanks Moræ finissants, au <ours commercial, == EE ortes et C p"., er qe et mouiures, Dos tournes, Ë À QU À EMPENT EM APS EN" 25.00!tout le temps de leur professeur. nements intérieurs et extérieurs Î S G Mgr L.-P..A, Lange L'école du Sacré-Cœur est af- ? viu, Arch. de Saint-Bo filiée au Central Business College. » + L C L d pee UE sono [es déve mme ee cm | Département |? La Cusson Lumber Company, Ltd. Adnémard Renuart, Saint- subis par les étudiants de cette +
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SES PEAR ET étude du français, de la religion et de l'histoire qu'ils ne sauraient trouver dans un collège commer
cial,
MM. J.-A. Marion et Siméon Dussault, membres de la commis- sion scolaire, ont tenu, vendredi soir, une assemblée dans le dis- trict qui avant son annexion à celui de Saint-Boniface s'appelait Saint-Isidore. TI! du transfert des l'école Saint-Isidore à l'Académie Saint- Joseph et à l'école Provencher. Ce serait à la fois une économie pour la commission solaire et un
avantage pour les élèves, CR
+. ILS ENTRENT AU JU- NIORAT
Comme toutes les paroisses françaises, celle du Sacré-Coeur donne de ses enfants à Dieu. Cet- te semaine, deux des élèves finis- sants de l'an dernier sont entrés au Juniorat de Saint-Boniface. Ce sont M. Wilfrid Piédalne, fils le M. A8. Piédalne, et M, Léan dre Gauthier, fils de M. Edmond Gauthier, de la rue Lipton.
+ +
PREMIERE SOIREE
s'agissa it
213 [ eleves ue
On proposera aux contribua- bles qui vivent près de Bleauville d'envoyer leurs enfants aux écoles de Saint-Boniface, Les raisons særont invoquées.
ss» +
nées La première soirée au profit de l'Ecole du Sacré-Coeur a eu lieu jeudi dernier, 11 y eut bonne as- sistance et beaucoup d'entrain et de gaieté. Les cravates s'enlevè- rent haut la main, les heureux acheteurs s'empressant de rejoin- dre celles qui détennient les co- quets bonnets prenaient en leur compagnie je goûter. Un joli programme musical fut exécuté. Nous mentionnerons tout spécia- lement Melle Lemieux, de Saint- Boniface, et Mme Bourque., Deux prix avaient été offerts par Mme .-0, Morin, l'un pour le plus jo- li bonnet, le second pour le plus original, Le premier fut gagné par Melle A. Patenaude, le cond, par Melle Jolys.
M. I. Senez, fils de M. David Senez, de la rue LaVérendrye, est parti samedi pour Montréal. Il étudiera au Grand Séminaire.
é + *#
A sa dernière réunion, le con- seil municipal a voté la somme de $300 pour venir au secours des fa- milles des réservistes français et belges, Il fut aussi décidé de poursuivre les travaux entrepris.
“* *
M. et Mme A.-A. Couture sont revenus d’un voyage dans l'Onta- r10,
+ *
M. Narcisse Deslauriers est de retour de la province de Québec. Il quittu Beauharnois le 25 der- nier et revint en visitant les prin- cipales villes des Etats-Unis: Chi- £ Minnenpolis, Chippewa Falls, Duluth, ete. M. Deslauriers Saint- Claude, Cette année, il-enseignera à l'école Provencher.
+. + #
se-
CES NAISSANCE Mine Jules Gourdeau: une fille baptisée Marie-Flore-Fuliette. 220 2 ———
MENACES ALLEMANDES
Le Belgique regrettera de s'être opposée à l’Alle- magne et l'Angleterre paiera cher son interven- tion.
Les classes de l'école Proven- cher s'ouvrent aujourd'hui, Il y aura cette année seize classes,
+.»
Les cours de l'école Normale ont commencé ce matin sous la direction de M, Roger Goulet. Il y a vingt élèves,
+ *
Londres, 29,
Les journaux de Londres citent un passage du journal allemand “Taglische Ruildsehau” où il est dit que la Belgique regrettera amèrement le jour où elle os s'opposer à la puissante Allemagne, sa voisine. Quant à la Grande-Bretagne, a: joute le journal, elle paiera cher son intervention dans cette guerre, car elle verra sous peu l'Allema- gne établir pour toujours une ba- se navale sur les côtes de la Bel. gique.
Les organes pangermanistes dé- clarent que les parties de la Bel- gique qui ont été ravagées par les troupes allemandes seront in- corporées d'une façon FAROARER dans l'empire allemand.
CRE |
BAPTEMES
27 août, Joseph-Arthur, fils de Jean Daoust et de Emélin Vali- auette. Parrain, Charles Cusson: marraine, Elizabeth Dufort
27 août, Lucienne, fille de J.-L. Laplante et de Meriza Brûis. Parrain, Ludger Brais: marraine, Herminilda Emard.
30 août, Gérard-Gustave, fils de Joseph Van Demaille et de Marie Verhaeghe. Parrain, Pruneau Verhaeghe; marraine, Romanie ] 6 forsé,
30 août, Josæph-Adrien, fils de Maxime Landry et de Alice Boi- vin, Parrain, Arthur Boivin: marraine, Frma Lammens,
30 août. Marie-Elodie, fille de Magloire Lacroix et de Joséphine Dufault. Parrain, Maxime Du- fault; marraine, Marguerite Du-
fault,
Londres, ?4-—-Le correspon- dant du “Daily Mail” à Rotter- dam cite un article de la “Gazette de Cologne” avant rapport aux impositions de guerre levées sur les villes de Bruxelles et de Lié- ge, Il est dit:
“Cette impositon de guerre est une punition des mauvais traite- ments que les Belges ont fait su- bir aux Allemands, il y a quinze jours, quaud les Allemands inno- cents ont été abandonnés à la fu- reur de la foule de Bruxelles.
“Les faits qui se sont passés se- ront toujours une tache pour l'honneur de la Belgique.
“Nous avons examiné quel
ss SEPULTURES 31 août. Joseph-Alfred, fils de Wilfrid Proulx, décédé à l'âge de nenf mois, 2227 2 ——
ZEPPELINS?
Ils ont été jusqu'ici bien in- offensifs
ve se- Paris, 29.—4Les ballons dirigea-
- e rait le moyen de nous venger et il bles Zeppelin, dont les Alle-| semble qu'il n'y en a aucun, sauf taands attendaient de grandes! ceux fournis par des procédés lé-
choses, semblent, jusqu'à présent, avoir été inotlensifs, d'après l'o pinion qui prévaut à Paris.
Des quinze Zeppelins que possé- dait l'armée allemancle, un, croit- on, a été mis hors d'usage par les canons des forts de Liége, le 6 août; vn autre à été démoli dans
gaux.
“Un autre moyen serait une im- ositon de guerre approuvé par es lois nationales.”
“Les Belges supporteront toutes les charges autorisées par la loi. telles que l'obligation de loger les
—— français capitaine Finck; les a- viateurs belges eu ont découvert deux sutres dans la forêt entre Metz et Aix-la-Chapelle, qui pa- raissaient avoir été brisés par les vents: enfin, un cinquième a été dbattu par les canons francais à Badonwiller, près de Lunéville,
On suppose que deux de cœux qui restent sont sur la frontière russe et les äutres à (Cologne, Hambourg, Kiel et sur la frontiè- re française,
Brisé par l'asthinwe.—1lzs atta- ques répétées d'asthme comdui- sent le malade à un état de dé- courageante faiblesse, On devrait de bonne heure s servir du re- mède du docteur Kellogg contre l'asthane qui, plus que tout autre remède. agit rapidement sur les conduits de la respiration et ap- sorte du soulagement et du bon- #52 Nul foyer où l'on souffre de l'asthme ne se pent passer de ce remède.
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FRANCO-ANGLAIS ECHOUE
7
Les alliés se replient en bon ordre sur leurs positions retranchées. — Les pertes sont très élevées des deux
côtés
Paris, 25.-L+ ministère de la! LA POSITION DES ARMEES
guerre communique la note sui- vante :
“Læur plan d'attaque ayant échoué par suite de difficultés inprévues, les Français et les
Anglais sæ sont repliés sur leurs positions retranchées. ..
LA BATAILLE CONTINUE
Paris, 24,-—“La bataille conti- nue, acharnée, sur toute la ‘'igne, dit un communiqué officiel publié cet après-midi, Les pertes sont déjà très sérieuses des deux côtés.
“Une de nos armées s'approche de Neufchâteau et attaque les for- ces allemandes, venues du Luxem-
bourg, et qui ocewpent la rive droite de la rivière Semoy. “Une autre armée, partie de
Sedan, a traversé les Ardennes et attaqué un corps d'armée alle- want qui s'engageait entre la Lesse et la Meuse.
“Une troisième armée, masse près de Chimay, s'avance entre la Sambre et la Meuse pour attaquer l'aile droite des Allemands, Cette troisième armée est soutenue par un fort effectif de troupes anglai- ss venues des environs de Mons.”
..
ESCADRE ANGLAISE DEVANT OSTENDE
Une escadre anglaise composée de deux dreadnoughts, deux croi- seurs, deux sous-marins et de six contre-torpilleurs est arrivée en vue d'Ostende, Elle bombardera les Allemands s'avancent vers les côtes.
Le bourgmestre a prié l'amiral de ne pas ouvrir le feu avant que les autorités belges le jugent né- cessaire,
UNE
s'ils
..
LES ANGLAIS TIENNENT BON
Londres, 24.—Le bureau officiel
des nouvelles a publié aujour d'hui la note suivante:
“Les forces anglaises se sont battues toute la journée de di
manche et bien avant dans la nuit dans les environs de Mons, Elles n'ont pas perdu un pouce de ter- rain”,
...
LES PERTES BELGES
Le correspondant du “Daily
Telegraph” à Amsterdam dit que
les pertes totales des Belges jus qu'à ce jour doivent se monter à 10,000 honmmes, tués, ou prisonniers,
blessés
#ALES L MOMIE ES BE L- FRANCE
ah 2
Paris, 29,--Trois cents locomo- iives des chemins de fer de Belgi- que sont arrivées dans les dépots En la Compagnie du Nord afin d'empêcher aux Allemands de s'en særvir pour le transport de leurs troupes,
L'OPINION DANS LES MI- LIEUX MIATAIRES RUSSE
Une dépêche de Saint-Péters- bourg au “Times” dit que dans les milieux militaires on est per- suadé que les Allemands ne pour- ront pas battre les alliés.
Les Russes ne croient pas à la
résence d'Autrichiens en Alsace,
oute l’armée autrichienne, di- sænt-ils, est massée sur la frontiè- re russe à l'exception de l'armée
enga contre la Serbie et le Mou
ALLEMANDES
Rotterdam, 29,-—D'après cer- tains renseignements de source autorisée, on peut établr ainsi la position des armées allemandes:
l'aile droite, qui se trouve au sud d'Anvers, prend la direction de Lille, Une seconde armée se di- rige sur Maubeuge: ne troisième
s 2 : ‘1 F cherche à réduire au silence les forts de Namur.
Une autre armés est mnssée
dans le Luxembourg,
+ se LA CHUTÉ D NAMUR
Londres, 2S,—T% correspondant du “Times” à Paris, qui depuis le matin se trouvait sur le champ de bataille, raconte qu'il a rencontré à quelques kilomètres de Philip- peville, un officier belge et le pa- veur général de Namur qui lui ont dit que la wille de Namur a- vait été occupée par les Alle- mands,
La ville aurait eu à subir un terrible bombardement et le feu des Allemands était si bien réglé, que leurs premiers coups de ca- nons ont fait cesser le feu du fort Marchovelette, situé au nord-est de ia ville et du fort Maizeret si- tué à l'est, Le fort Audoy a aussi beancoup souffert et a été presque mis hors d'action,
Læ correspondant ajoute :
“Le. Allemands sont entrés dans la ville sans qu'on leur op- pose une sériense résistance, Le for, Duxe, placé au sud-ouest de la ville et le fort Wepion, situé su la rive opposée de la Meuse, alsi que la ligne des forts situés uu nord de la ville, tiennent tou- jours,
“Bien que l'on ait tendu dans tous les alentours de la ville des lis de fer barbelés, traversé par ua courant de 1,500 volts et que l'on ait jeté partout du verre cns- sé en abondance, Namur est tom- bé dimanche entre les mains des Allemands,
Les Belges ont évacué la ville avec ordre, Toutes les voitures et les automobiles avaient été enle- vées et le chef de gare a quitté la ville sur la dermère locomotive emportant sous son bras, la boîte contenant l’argént qui se trouvait à la gare à ce moment, Les sol- dats belges au nombre de 3,000, ont passé dans les lignes françai- ses protégés par la cavalerie,” Le correspondant ajoute :
“Les Allemands ont tout fait pour s'emparer des deux rives de la Meuse, presque jusqu'à Dinant. Néanmoins, ils laissent derrière eux, six des neuf forts de Namur, qui comme on s'y attend bien, les
tiendront encore longtemps en échee,
.
..Celies qui dominent.—1zs pi- lules sont la médecine la plus compacte et la plus portative et. de bon goût à prendre, la pins
agréable des médecines, Mais pour être populaires elles doi-
vent attester leur valeur, Comme les Pilules Végétales. de Parme- lee sont les plus populaires des pilules, elles ont LA fait leurs preuves, D'une sévère composi- tion «t faites d'ingrédients re- “onnu: pour leur efficace action sur Les organes digestifs, on ne saurait trouver nulle part remè- de plus effectif,
Les Allemands ont été surpris par la rapidité de la mar- che en en avant des soldats du tsar. —— Les Russes espèrent être à Berlin dans trois semaines
————
Saint-Pétersbourg, 28.—Un com- |canonniers et mettant en déroute
tmuniqué de l'état-major, des opérations militaires « Prusse orientale. dit :
“L'armée allemande dans la Prusse orientale a battu en re- traite, par marches forcées. Une parte de cette armée s'est concen- trée dans la forteresse de Kos- nigsberg.
ÉLes hist ont abandonné un ancien fort situé près de la ri- vière de lAugerapp sans tirer un cou de feu.
Les routes situées au-delà de cette rivière sont couvertes de car- touches, d'obus, de sacs servant aux soldats abandonnés par l'en- nemi pour faciliter sa retraite.
“Nos troupes ont occupé les vil les d'Ansterburg et d'Augerburg, cette dernière située à environ cinquante kilomètres d'Intersburg (Prusse orientale).
“Les 23 et 24, dans ia région de Kedenburg, un engagement a eu lieu entre les troupes russes et des forces allemandes importan- tes, Nous avons été victorieux, inais ce combat a causé la mort de nombreux soldats.
“Dans la même région, le 0e corps d'armée allemand, composé de trois légions, a occupé les pia- ces fortes d'Orlau et de Franke- nau,
“Dimanche et lundi, nos trou- pes, ayant à faire front à des re- tranchements dont lesenvirons se trouvaient garnis de fils de fer barbelés, ont attaqué ces posi- tions, se servant à cet effet de wre- nades lancées à la main et de leurs baïonnettes, Vers onze heures l'aile gauche de l'armée alleman- de se trouvait cernée par nous et battait en retraite sur Osterode, abandonnant plusieurs canons des mitrailleuses à tir rapide, des cuisses de munitions et des pri- sonniers,”
pus
ans da
Londres, 28.—Une dépêche de Saint-Pétersbourg à l'Exchange Telegraph Company donne un ré- sumé du communiqué du chef de l'état-major russe‘et ajoute que, pendant que l'aile droite de l'ar- née russe pénètre en Prusse et que l'aile gauche entre dans la Gralicie, le centre, compos de la partie la plus imposante de l'ar- née russe, s'avance, dit-on, sur Posen, suns bruit, mais avec des lorces importantes,
Le correspondant du “Times” à Saint-Pétersbourg annonce que les Allemands qui ont battu en retraite à marches forcées, après avoir été défaits par les Russes à Gumbinnen, rassembelnt une par- tie de leurs forces à Koenigsberg.
La place forte allemande, si- tuée sur la rivière de l'Augerabb, a été abandonnée sans qu'aucun combat se soit livré,
Les routes, ajoute le correspon- dant, se trouvant au-delà de cet- t rivière sont couvertes de car- touches, de sacs de cuir et de fournitures militaires jetés à la hâte par les Allemands en fuite. En attendant, l'armée de Vilna est occupée à repousser le premier corps allemand vers Dantzig, Il s'agit de savoir maintenant si les forces #llemandes pourront se re- tirer et combien il faudra de temps aux Russes pour occuper le territoire placé à l'est de In Vis- tule, Hs rencontreront là des vil- les allemandes bien fortifiées.
ville située à environ quarante ki- lomètres de Dantzig.
Les Allemands ont eu, à Gum- binnen, tous les avantages du nombre et de la position, Les meil leurs soldats devaient gagner et ca sont les Russes qui l'honneur de la victoire.
Des représentants de toutes les pluë nobles familles de l'empire y ont trouvé la mort,
La ‘“Novoe Vremya”, de Saint- Pétersbourg, publie un compte: rendu de ce qu'il appelle la char- ge mémorable de la garde impé- rite russe à Grumbinnen, pendant le dernier combat où les Russes ont eu la victoire :
“Les AHemands, dit ce journal occupaient une position dans un tit village, d'où ils lançaient un eu nourri sur les troupes russes, L'ordre fut donné à la cavalerie d'imposer silence aux canons des Allemands, Le premier esadron ET précipite sur la batterie qui, ti- “sut à bout portant, causait de srands dégâts dans les rangs de ‘armée russe et anéantissait com plètement l'escadron.
“Un second esvadron se préei- pita à son tour et aurait subi le méme sort si, à ce moment ceriti- que, un troisième escadron n'était
om eu
mrmememtittheititinn
tous Les Allemamis.
“Les Allemands s'enfuirent àa- lors comme des lapins, abandon- nant et jetant de tous côtés épées, casques et vêtements pour pou- voir ainsi, dans leur cours folle, mieux échapper à ln fureur des cavaliers russes.”
..
Saint-Pétersbourg. 28.—Les Al- lemands dans le district d'Elbing (Prusse occidentale), voisin de Ia Vistule, ont pris la fuite dans la direction de l'ouest, redoutant l'a- vance de l'armée russe,
SUCOCES RUSSES EN AUTRICHE
Saint-Pétersbourg, 28.—L'état-
major russe, dans une communi-
cation officielle publiée aujour-
d'hui, certifie que ses armées con-
tinuent l'offensive, “L'arrière-garde
sée, “Nous continuons à prendre l'offensive, Nous avons pris de
nombreux caissons de
tités d'approvisionnements,
“Au sud de Gronbeschove, nous
avons descendu un aéroplane au-
trichien, tuant 2 officiers et bles-
sant un troisième, “Notre cavalerie a détruit
près de Kamenka.”
LA MARCHE DES ARMEES RUSSES
Saint-Pétersbourg, 29,—On ad- les compor-
met officiellement ici LE) »
plans de l'armée russe
tent une attaque sur Berlin d'ici
que
trois semaines, On déclare en mâ-
ine temps que non seulement la mobilisation russe est complète-
ment terminée, mais encore que 8,000.,000 d’hommes sont actuelle-
ment sous les armes. Les troupes ont été divisées en
quatre armées qui sont expédiées. par les centres de mobilisation, l'une après l'autre, ile façon que les vides. causés dans les rangs de
l'armée de tête par chague ba- taille, soient comblés par troupes prises dans l’armée qui la suit.
.
Saint-Pétersbourg, 29, — La communication officielle suivan- te vient d'être publiée :