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La langue tient étroitement à:-12- race. Elle en est l'expression la plus: nette, la manifestation la plus haute. Le style porte la marque de l'individu, La langue porte l'empreinte de la race.

Mgr PAQUET.

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10010, 10% rue Téléphone 24702

Vol.‘TIL. :

3ORD D'UNE TOMBE

La “Survivance”’ rapportait la semaine Gernière la mort subite-et.les funérailles de M. l'abbé Jean-Baptiste Leduc, vicaire de Legal. Cette-semaine encore, le courrier de cette paroisse en- tretient nos lecteurs üe ce douloureux sujet.

Sur sa tombe toute fraîche, les feuilles d'automne jettent le manteau de leurs mélancoliques couleurs et le murmure appro- bateur de tout un peuple passe: “C'était un saint prêtre.”

Ce témoignage en vaut bien d’autres.

Ce titre est le seul qui compte’ devant l'Eternel, et celui qui l'aura mérité brillera comme une étoile au firmament, quelque petites qu'aient pu être sur la terre sa part des dons de la nature et son influence auprès des hommes.

Il est mort et avec lui disparaît l’un de nos pionniers de l'Evangile, l’un de nos rares prêtres séculiers de langue fran- çaise. Il en reste actuellement à peine une douzaine à la tâche parmi nous, quand un vieux “Canada Ecclésiastique” tombé par hasard sous nos yeux, révèle qu'ils étaient 23 en 1918.

Depuis 13 ans, le mouvement catholique, qui commençait alors à s’amplifier, n’a fait que grandir et prendre de l’impor- tance, comme d'ailleurs le développement du pays en général. Est-ce que seule la population française serait restée en arrière, aurait perdu en nombre et nécessiterait moins de prêtres de sa langue pour le service des âmes de son peuple?

Nous ne le croyons pas, puisque les paroisses notre élé- ment forme la totalité ou une forte proportion de la population catholique, se chiffrent à une vingtaine au moins. Sans cher- cher les raisons de cette pénurie alarmante de prêtres de notre langue, nous constatons avec tristesse les vides que la mort et de nombreux départs ont creusés dans les rangs de notre ciergé paroissial. On dit même qu’une autre Congrégation religieuse de prêtres français est sur le point de nous quitter pour un autre champ d'apostolat.

Cette pénurie sacerdotale ne va pas sans créer des embar- ras sérieux à notre cher Archevêque qui se voit désormais forcé de confier à des prêtres de langue anglaise des paroisses à ma- jorité française. De plus, dès aujourd’hui en plusieurs endroits, vu l'importance de la population ou le nombre des missions à desservir, il semble qu’un vicaire rendrait grand service à nos curés. Demain, il faudra à ceux-ci des remplaçants. Malheureu- sement, nous ne voyons pas encore à l'horizon ni vicaires, ni suC- cesseurs prêts à sortir de nos rangs.

Aussi devant une telle situation, personne ne nous en voudra de tourner les yeux du côté de Québec, d’où sont venus nos pre- miers prêtres, d’où ils devront nous arriver pendant plusieurs années à venir, si la population française de l’archidiocèse d’'Ed- monton doit continuer à servir Dieu dans sa langue maternelle et transmettre à ses enfants le dépôt sacré de ses traditions an- cestrales.

Maurice LAVALLEE.

——..

Hausse dans les prix du blé

Le marché pour le blé est décidément à la hausse. Le 31 octobre, en calculant la quantité de blé au Canada sur une base de 270,000,000 de boisseaux, les fermiers étaient plus riches de la somme de $41,000,000. Depuis le 1er octobre, les prix du blé ont marqué une progression constante se totalisant à un mo- ment donné à 15 sous et quart. Le recensement révèle qu’il y à

viduelle dans l’Ouest canadien a été, durant le mois d’octobre,

d'à peu près $280.

Tous les autres produits de la ferme ont montré également une plus value, mais, c’est, sans conteste, le blé qui enregistre l'avance la plus considérable. Des experts estiment que toute la

. richesse des fermiers de l'Ouest à augmenté, de ce’fait, de la

somme de $75,000,000 durant le mois d’octobre.

De Winnipeg, on rapporte que l'avance des prix des grains de j’Ouest inspire la plus grande confiance au monde des af- faires de cette ville. La crise serait passée.

Sans doute, la progression de Ia cote des grains n’a pas at-

ner rome me a Dm

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Organe officiel de lPAssociation Canadienne-française de l’Alberta

{Imprimé par l’Imprimerie la “Survivance”

229 œm-5-@us-0-n2- trente een 27e eme -Su- 7-08 Le]

En Passant |

CO LR cr (3 QD -AORR LE) SUR MARS) Gui 14 Te M. Gérard Cournoyer étudiant du Séminaire de Saint-Hyacinthe, a remporté le deuxième prix dans le concours international d'éloquence qui s'est tenu il y a quelque temps à Washington. Le premier prix a été décroché par un Hollandais.

Devant un auditoire de 4,000 per- sonnes, M. Cournoyer a fait connaître les raisons de la survivance nationale et religieuse des Canadiens français en terre d'Amérique. Il a créé une excellente impression sur ses audi- teurs. À l'instar de M. Roch Pinard qui remportait le premier prix il y a deux ans et de M. Leduc qui se clas- sait le deuxième l’année dernière, M. Gérard Cournoyer a magnifiquement démontré que les Canadiens français doivent être fiers des institutions clas- siques qui donnent à la jeunesse qui les fréquente une formation intellec- tuelle si solide, capable, l’occasion

échéant, d'en faire valoir l'efficacité. * + +

La victoire écrasante des conserya- teurs aux élections générales qui vient nent d’avoir lieu en Angleterre fait croire que le plan de préférence réci- proque qui avait été proposé par l'hon. M. Bennett à la dernière conférence impériale serait adopté. I1 est main- tenant reconnu que la principale rai- son pour laquelle rien de substantiel n’a été accompli à Ia dernière con- férence impériale proviént du fait que le gouvernement impérial d'alors et les gouvernements des Dominions avaient une politique absolument op- posée. La prochaine conférence im- périale aura-t-elle lieu bientôt? Un journal de Londres avertit M. Ben- nett de ne pas trop se presser, car il aura encore de nombreuses difficultés à faire disparaître avant de la con- voquer. On se souvient que M. Ben- nett à eu maille à partir avec M. J. H. Thomas, secrétaire des dominions et des colonies, lorsque celui-ci traita les propositions de M. Bennett de “humbug”. M. Thomas a été réélu et fera encore partie du cabinet an- glais, ce qui laisse supposer qu'il aura le droit de parler lors de la prochaine conférente impériale, surtout si elle se tient en Angleterre comme cela serable devoir étre. |

+ 2 La rumeur veut que Fhon. M. Snowden, bien qu’abandonnant le poste de chancelier de lEchiquier, conserve un rang dans le cabinet avec un siège à la Chambre des Lords. On dit aussi que Sir John Samuel, lèader des libéraux-nationaux fera partie au gouvernement.

C3

LA

+

Les Etats-Unis ont avisé la Ligue des Nations qu'ils étaient prêts à se joindre à la trève mondiale d'un an dans la construction des armements. Et les autres pays désarmeront-ils eux aussi pour une période d'un an? Il est bien permis de le souhaiter. On peut de plus, en douter.

e +

L'Université Harvard de Cambrid- ge, Mass. a reçu du gouvernement de République française une somme de 50,000 francs qui serviront à “for-

+“

268,000 fermiers environ; l'augmentation de leur richesse indi

tiré l'attention des montréalais autant que les récentes élec- tions anglaises, mais cette progression est tout de même remar- quée, comme un indice favorable d’un hiver plus prospère que le dernier. Dans les milieux financiers de la rue Saint-Jacques

|tifier l'amitié entre ce pays et la France en répandant la connaissance de la langue française”. Cette somme

à Montréal, c’est un fait connu que lorsque les fermiers de l'Ouest ont de l’argent, les affaires sont prospères dans le reste

du pays.

A la fin de la semaine dernière, l’avance des prix sur le marché de Liverpool était attribuée aux difficultés que ia Russie éprouve avec sa récolte, et également aux spéculateurs à la baisse qui se couvraient. En Russie, les Soviets ont emblavé une plus grande superficie que par le passé, mais une température défavorable a réduit la présente récolte au point qu'elle est beaucoup inférieure à celle de l’année dernière.

Le bureau fédéral de Ia statistique rapporte que les embla- vures aux Etats-Unis et en Argentine sont actuellement dimi- nuées de 13,000,000 d’acres dans les terres à blé. Cette diminu- tion est l'équivalence de la moitié de toutes les terres ensemen-

cées en blé au Canada.

La production du blé d'hiver, cette année, aux Etats-Unis, a atteint un record, mais la moitié environ du blé du printemps a été détruit par la sécheresse et autres causes,

Tous les facteurs que nous venons d'énumérer, on le com-

prendra facilement, justifient une hausse dans le prix du blé

canadien. Et notre blé a encore cet avantage qu'il est de toute

première qualité.

M. L.

Un sérum pour guérir le cancer

Un médecin canadien an-

, nonce qu’il .l’a découvert

après 40 ans de recher-

ches:

KITCHENER, Ont—Après 40 ans de recherches sur les causes et les

effets du cancer, le Dr J. E. Hett, de cette ville, annonce qu'il a découvert

limite, cependant, sont hors de réac- tion du sérum.

Une de ses particularités, qui inté- resse la profession médicale, c'est son efficacité à diagnostiquer la présence du cancer dans les tissus externes ou internes. Selon le Dr Hett, des pa- tients souffrant des excroissances de cancer à tous les stages excepté le dernier, ont subi une réaction définie après l'inoculation. Il ne se produit pas de réaction si le patient ne souffre pas du cancer.

Le Dr Hett déclare que l'inoculation

un sérum qui diagnostique et aussi!du sérum arrête le développement de guérit le cancer, Il prétend qu'il a/la maladie dans le tissu affecté et employé le sérum.un nombre suffisant | rend ainsi possible l'intervention chi- de fois sur des cas présumés incura- irurgicale, car la tumeur peut être en- bles pour lui permettre d'obtenir des | levée soit avant soit après l'emploi du

résultats positifs vérifiés. |

Le sérum, poursuit le Dr Hett, est efficace au premier stage comme à ln ‘période avancée: -de ‘Ia maladie. - Les

cas qui sont ‘parvenus à la dernière

sérum. Il est convaincu que le cancer tient. son origine d'un germe et il

travaille maintenant à découvrir un

moyen pour-rendre “visible .lé : germe du cancer.

sera affectée à üne bourse d'études de

langue française. : # * +

À méditer ces courageuses paroles prononcées par M. le juge Lamay, de Sherbrooke, et qui renferment un magnifique hommage aux Franco- Ontariens: “. . Votre vaillant effort, votre ténacité sans relâche, votre patriotisme désintéressé, vos sacrifi-

ces enfin sont un exemple à imiter,

Îl

un étendard à suivre. Et je voudrais bien que tous nos indifférents, nos lècheurs, nos partisans du moindre efforts, nos égoïstes, tous ceux qui n’ont pas honte de vendre chaque jour les droits d’ainesse de la langue maternelle pour le plat de lentille de la ‘piastre américaine ou anglaise, puissent enfin comprendre qu'ils n'ont pas le droit de mettre le drapeau dans eur” poche pendant que vous, vous êtes encore dans les tranchées, sous la mitraille, à essuyer le feu du fana- tisme et de l'injustice.” .

L'OBSERVATEUR. LE] °0

Le neuvième anniversaire

du Fascisme

ROME.—L'Italie a célébré mercredi le neuvième anniversaire de la marche des Fascistes sur Rome, alors que Benito Mussolini prit Le pouvoir com- me premier ministre et inaugura le régime fasciste. |

On avait arrangé les manifestations de manière à impressionner :'profon- dément le peuple avec la force et les hauts faits du fascisme. Les orateurs des différentes grandes villes ont in- vité le peuple à se rallier plus étroi- tement au fascisme italien. De mul- tiples revues générales des “Chemises noires” ont démontré la puissance militaire du régime. Les manifesta-

&DOMONTON, ALBERTA, LE

|

|

EMULE LELEELEL LEE TIEETETRETEECERENMETEEEETEEETEEETENNN PENSE OT

Bazar de l'église Sainte-Famille de Calgary

citrouille.

D |

Jeudi soir en huit, c'est-à-dire le

12 courant, à huit heures très pré-| distributions de prix du concours de

cises, il y aura assemblée régulière mensuelle de l'Exécutif de l’'Associa- tion.

- # LL Les instituteurs et les institutrices bilingues, possédant certificat de la

“DIEU ET PATRIE”

4 NOVEMBRE 1931.

Jeudi, vendredi et samedi de cette semaine, les 5, 6 et 7 novembre, au numéro 121 8ème avenue ouest, l'église : Sainte-Famille de Calgary clôturera son bazar annuel. Nous profitons de cette occasion pour remercier déjà tous ceux qui ont bien voulu apporter leur concours à cette oeuvre et nous espérons que plusieurs trouveront encore moyen de nous retourner leur billet de tirage.

Le comité en charge se montre très satisfait du tra- vail accompli et le succès ne fait déjà plus de doute. A tous ceux qui seraient à Calgary durant ces jours de bazar nous lançons une dernière invitation; venez manger avec nous de la soupe aux pois et de Ia tarte à Ia

CROUEBEREEENRENEENEUNNSENNNNNNINNEENNNNNEANNNNNNIN

Chronique de l’A.C.F.A.

province, actuellement en disponibi- |

lité, sont priés de s'inscrire au secré- tariat de l’'A.C.F.A. * + L 2 Quand on parcourt les courriers locaux dans la ‘“Survivance” de ce temps-ci, constate-t-on qu'il y est assez question de l’A.C.F.A.?

DOBDÉSDÉ OS DODDODODODDOODDOSE DOLCOODOSOOGODOODODOODOO':

Chez nous et ailleurs

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L’hon. M. Taschereau ‘nomme M. C.-J. Arcand ministre du travail

QUEBEC.—M. C.-J. Arcand, député de Maisonneuve, a été assermenté mercredi comme ministre du travail dans le cabinet Taschereau.

M. George Bryson à été aussi nom- ministre sans portefeuille pour représenter l’élément anglo-protestant dans le cabinet provincial. Ce dernier était membre du conseil législatif depuis le 24 août 18817.

OO————

En Espagne Ê

MADRID.--L'Assemblée constitu- tionnelle a voté une Chambre unique pour l'Espagne, c'est-à-dire seulement une Chambre des députés.

L'article de Ia constitution a été voté par 140 contre 83. L'approbation de cet article a suivi le rejet dun amendement qui aurait constitué deux Chambres. L'ancien président Alcala Zamora a soutenu l'amendement en déclarant qu'une Chambre des dépu- tés et un Sénat étaient nécessaires pour assurer la justice législative.

D'autre part, des orateurs socialis- tes ont prétendu que le Sénat devien- drait ‘une assemblée corrompue com- me les Cortès monarchiques.”

——— 0 0 0—————

La conférence économique

“Quand un fils, canadien français, parle à sa mère dans une autre langue que celle qu'elle lui à apprise sur ses genoux, je me demande si ce fils aime sa mère.”

Ecs doux souvenirs de l’enfance, les tendres caresses de celle qui lui à donné le jour; les premiers mots qu'il bégaya en cette belle langue: il les à donc oubliés?

Pauvre fils! il n’aime plus sa mère.

Mgr LANGEVIN.

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Abonnements Canada, $2; E.-U., 52.50; Europe, 53 EEE ——

No 52. D mm oo) C’est que, pauvre ouvrier, petit artisan ou employé, homme

de profession, avocat ou médecin qui veniez tenter la grande

| Lisez ceci. jusqu'au bout. | aventure dans l'Ouest, vous avez débuté peut-être? Sans doute

Paroïsse de l'Immaculée Conception Cher ami,

Le 8 décembre de cette année notre paroisse célébrera le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation. Comme cadeau de fête à notre chère église. . ..,,

CL) #

Encore un appel à la charité, direz-vous, cher ami, en lisant ces lignes. Par ces temps de dépression et de misère on s'attend à tout... surtout à céla. . . Patience et lisez ceci. jusqu’au bout.

Depuis vingt-cinq ans l’église de l’Immaculée Conception dresse vers le ciel son clocher argenté et la voix claire de sa cloche normande rassemble les Canadiens français dispersés dans le voisinage. Vingt-cinq ans! comme le temps passe et comme nous vieillissons vite!

Combien de joies et de tristesses cette chère église a-t-elle abritées pendant ce quart de siècle?

Vous tous des provinces de l'Est qui lirez ceci. .. jusqu’au bout. . . Vous tous qui habitez ces vieilles paroisses aux belles églises, riches de dons et exemptes de dettes, comprenez-vous le rôle important et aussi le charme et la poésie de cette petite église Canadienne française pauvre et isolée dans la grande ville anglaise de l'Ouest?

C'est que des vôtres, arrivant du Québec ou des Etats, avec leur nombreuse famille se sont arrêtés le premier dimanche avant d'aller plus loin à la recherche du homestead. Si heureux

après le long voyage de prier dans une église comme ‘chez nous” et d'entendre parler français.

Qi

Préparez-vous, nous annonçons des

français la semaine prochaine.

Il est important que les officiers et les membres du cercle soient pré- sents lorsqu'un membre de l'Exécutif ira faire cette distribution chez vous.

L 2 L 2 Le temps nous manque pour faire

une chronique plus longue. *

# * Voir en page 8, inaugüration des programmes de français de l’A.C.F.A.

à la radio. : la vie était moins chère dans cette partie de la ville et vous

n'étiez point riche alors. Depuis vous êtes parti. D’autres sont venus à leur tour.

Depuis vingt-cinq ans combien en avez-vous vu passer, chère petite église? On compte sur les doigts les familles qui sont restées depuis votre fondation. Ce fut d’abord la période de l'immigration, la grande vague qui déferlait de partout vers l'Ouest. Puis la guerre et ses tribulations. Puis la folie de l’auto- mobile et la crise actuelle du chômage. étes-vous stabilité des vieilles familles d'autrefois, foyer qu’on fondait à demeure pour Conserver les traditions ancestrales? Seule dans ce tourbil- lon la petite paroisse canadienne française est restée debout avec Son clocher argenté et sa petite cloche normande au milieu de la grande vilie de l'Ouest cosmopolite, bruyante et affairée.

Chère petite église de l'Immaculée Conception, vous n'étiez pas Sur l'itinéraire des grandes excursions de touristes. Les visiteurs distingués étaient dirigés vers les riches sanctuaires connus. Vous n’aviez pas même pour vous le renom d'un lieu de pèlerinage et combien cependant vous êtes sympathique et comme on prie bien devant votre tabernacle.

Quand on pousse votre porte de. sapin, votre nef apparaît claire et propre avec ses bancs alignés et polis comme Ge vieux. nt meubles de chêne. Votre autel, vos Statues, votre décoration toute simple est accueillante. Vous avez même Le luxe d’un grand orgue et d’un chemin de croix peint sur toile. D

Depuis vingt-cinq ans, paroisse confiée au clérgé séculier dans un pays de missions, que de courage et d'abnégation, de zèle et de foi, n’a-t-il pas fallu pour prendre charge de vos besoins temporels et des âmes qui passaient pour ainsi dire à la portée de vos pasteurs. :

Que de sacrifices aussi: taxes, assurances, intérêts sur une

dette écrasante déjà payée deux fois en vingt cinq ans et toujours existante.

Ubalde BAUDRY, Secrétaire-général.

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© © © © x

Laval et Hoover s’accordent sur trois points

Ces points sont relatifs à Ia confé- rence pour la limitation des arme- ments, aux dettes et à la stabilité.

WASHINGTON.—Après avoir passé quatre jours en conférences, M. Laval et M. Hoover ont étudité la situation économique et arrêté ce qui suit:

Premièrement—C'est notre inten- tion conjointe que la conférence pour la limitation des armements ne man- quera pas de profiter de cette grande opportunité qui est l'organisation d'une paix permanente sur de solides assises.

Deuxièmement.—En ce qui concerne les dettes entre les gouvernements un accord sera nécessaire avant l’expira- tion du moratoire Hoover en juin pro- chain. Quant aux termes et condi- tions, les deux gouvernements font des réserves. ‘Cette initiative devra

étre amorcée avant longtemps par les puissances européennes dans les limi- tes des accords qui existaient avant le moratoire.

Troisièmement.—Nous sommes par- ticulièrement convaincus de l'impor- tance de la stabilité monétaire comme facteur essentiel dans le rétablisse- ment de la vie économique normale mondiale dans lequel le maintien de la parité d’or en France et aux Etats Unis jouera une influence préponéé-

rante. ———000 Le testament de à T. A. Edison

impériale

OTTAWA.—Le gouvernement cana-

Problème des âmes, problème de la jeunesse, problèmes de toute nature, s'ajoutent aux problèmes financiers pour harceler le curé de la petite paroisse de ville de l'Ouest canadien.

Et le 8 décembre prochain vous allez fêter vos vingt-cinq ans, chère église de l’Immaculée Conception. Combien de cadeaux allez-vous recevoir des anciens paroïssiens qui ont vécu, passé peut-être un jour seulement à l'ombre de votre clocher?

Combien de cadeaux allez-vous recevoir de vos anciens pasteurs qui se souviennent encore des joies et des peines de leur jeune apostolat? ;

Amis de la province de Québec, amis de partout qui lirez ceci. . . jusqu’au bout. . . Donnez pour la petite paroisse cana- dienne française de l’Immaculée Conception qui depuis vingt- cinq ans a accueilli et soutenu les vôtres pour l'amour de Dieu, de la langue et des traditions canadiennes françaises, dans la

dien va proposer aux différents gou- vernements de l'Empire que la Con- férence économique impériale qui devait se tenir en août dernier et qui a été remise à plus tard se réunisse à Ottawa “à la date la plus rappro- chée possible”: telle est la déclara- tion faite ces jours-ci aux représen- tants de la presse canadienne par le premier ministre R. B. Bennett.

= JO

I1 faut restaurer l’esprit politique et économique au. Canada

TORONTO.—Le manque d'esprit chrétien dans la vie politique et éco- nomique du Canada: voilà ce ‘qu'a dénoncé M. Henri Bourassa, député de Labelle, dans un récent discours pro- noncé à la Catholic Truth Society du Canada. Selon M. Bourassa, la dé- pression cessera au pays dans la me- sure les Canadiens accepteront les conditions mondiales dans un esprit dhumilité chrétienne et seront prêts à opérer la reconstruction sur une base conforme à l'esprit de Dieu. 1! prédit que les ‘conditions actuelles cesseront en Amérique du Nord après qu’elles auront cessé en Allemagne et en Angleterre. Puisque le catholicisme renferme la vérité divine, les catholi- ques, en faisant état de cette vérité, non seulement dans la vie spirituelle, mais encore dans la vie économique et politique, peuvent et doivent faire plus que les autres pour le Canada.

L OS -———————

Mangé par un lion

LONDRES.—Une dépêche de Dar- Es-Salaam, Afrique - Orientäle, à l'Exchange Telegraph, dit qu'un tou- riste américain du nom de Heron est mort déchiré par un lion alors qu'il se

tions d'ordre’ civil ont été marquées préparait à tirer sur la bête pendant

par plusieurs inaugurations de tra- vaux d'ordre public. L'Italie en est donc à l'aurore de sa dixième année

du régime fasciste.

|

|

que ses deux compagnons, MM. Peret et Home, disposaient leur appareil

a ii ——— a —— 2 —— GR RU RE SE SC EE

photographique pour photographier: |Yexploit de leur camarade.

NEWARK.—Thomas Alva Edison |

placé sur les épaules de ses deux füs | cadets la responsabilité de faire fruc- tifier ses capitaux et il leur a laissé la masse des profits amassés au cours d’une vie adonnée toute entière à des travaux de vulgarisation scientifique. A part quelques legs peu impor- tants en faveur de ses quatre autres enfants, dont trois d'un premier ma- riage, il a laissé ses propriétés entiè- res à Charles et Théodore Edison, qu'il a de plus nommés exécuteurs testamentaires. On estime la valeur totale des biens de Edison à une somme de 15 à 50 millions. 0) —— Suppression du

serment d’allégeance

DUBLIN, Etat libre d'Irlande.—M. Eamonn de Valera a dit à une récente convention du Fianna Fail que le pre- mier acte d’un gouvernement du Fianna Fail serait de faire disparaître de la constitution le serment d’allé- geance au roi. Un gouvernement du Fiannu Fail, a-t-il ajouté, ne serait pas prêt non plus à coopérer avec le gouvernement de la Grande Bretagne | s'il persistait à vouloir mettre en vi- gueur le traité de 1922.

——— 0

La position des partis en Angleterre

LONDRES.—Lea position des partis en Grande Bretagne, dans la fernière élection, est comme suit: conserva- teurs, 473, gains, 207; travaillistes nationaux, 13, gains, 13; libéraux nationaux, 67, gains, 27; pertes, 12; parti travailliste, 50, pertes, 235: total | pour le gouvernement, 553. -

Libéraux de Lloyd George, 5; indé- pendants, 7; gains, 3; pertes,. 3. |

Aux élections du-30 mai 1929, les résultats étaient les suivants: travail- listes, 288; consérvateurs, 260; libé- raux, 58; indépendants, %& total pour

l'opposition, 58.

ville d’Edmonton. Donnez, par reconnaissance et non pour faire la charité, d’autres sont encore plus pauvres que nous peut-être.

Donnez pour la petite paroisse canadienne française si vous voulez qu’elle puisse continuer son oeuvre.

Donnez afin que le 8 décembre prochain, pasteur et fidèles

soient dans la joie au vingt-cinquième anniversaire avec l’ de longs jours encore pour la paroisse de l’'Immaculée Conc

espoir eption. P. J.

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Nouvelles de | l'Europe

BERLIN, Allemagne.—Le président Paul Von Hindenburg a fait appel aux chefs des industries allemandes de mettre de côté tout esprit de par- tisannerie et d'adhérer à une trêve domestique pour que la nation puisse traverser la crise économique dont elle souffre actuellement.

BERLIN.—-Grandi, le ministre _@es Affaires étrangères d'Italie, visitera M. Hoover et il sera question de la reconsidération des dettes de guerre. Berlin est dans l'attente.

BUCAREST.-—La reine douairière Merie de Roumanie a célébré ces jours-ci son 56e anniversairé de nais- sance. Le roi Carol, les princes Mi- chel et Nicolas, ainsi que la princesse IHeana et son mari se sont rendus à Baltchik pour lui présenter leurs toeux.

MOSCOU.—On aurait décidé d'a- grandir le territoire de Moscou, en y annexant plusieurs villages des alen- tours. La superficie actuelle de la ville est de 24,300 hectares. Le grand Moscou aurait 52,000 hectares,

MOSCOU.-A la veille d'un autre dur hiver, une réduction de trente pour cent a été apportée dans les prix. de vente des nécessités de la vie aux magasins commerciaux. Le gou- vernement a décrété que la réduction serait en vigueur à partir du premier novembre.

| Nouvelles _ Canadiennes

MONTREAL. “Malheureusement la race gt la religion sont trop mêlées à la politique dans la province de Québec”, a déclaré M. Peter Berco- vitch CR. de Montréal, au cours d’un Banquet donné ici. “Je puis malheu- reusement dire la même chose de la politique nationale du Canada. J'irai plus loin, et je &irai que dans le Dominion du Canada un homme n’est pas choisi pour un poste ministériel à cause de son habileté, mais parce qu'il

est protestant ou catholique, Anglais ou Français.”

MONTREAL.—L'hon. juge Albert Sévigny, de Québec, qui fut blessé au Cours d’un accident d'auto, à Québec, est à Montréal et subira prochaine- ment une grave opération.

BARRIE, Ont.—Parlant ici, à une assemblée libérale, M. Mitchell F. Hepburn, chef libéral de l'Ontario, a prédit des élections avant un an.

VANCOUVER.—Le conseil munici- pal à approuvé la semaine de cinq jours pour les employés municipaux. Le nouveau règlement est entré en vi- gueur dès le ler novembre et 426 des 548 employés ne travailleront plus -que cinq jours par semaine. Ceux qui tra- Vailleront toute la semaine donneront le salaire d'une journée par mois pour venir en aide aux chômeurs.

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F1 Propos religieux, littéraires et féminins

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Le Kopaume | de l'Fntérieur

La Poésie du ménage

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On n’en parle guère aujourd’hui, et il est de mode de dé- daigner les humbles travaux dont se glorifiaient nos mères. Elles étaient pour la plupart moins instruites que nous le sommes, mais comme elles mettaient leur gloire et leur triomphe dans les soins d’un ménage. Un intérieur bien ordonné, une cuisine exquise, de grandes armoires remplies de linge d’une blancheur éclatante et fleurant la lavande, une surveillance juste et ferme, tout cela les rendait très fières.

Aujourd'hui, les jeunes filles ont plus de connaissances, mais ont-elles autant de bon sens et ne méprisent-elles pas cette science du ménage qui peut contribuer au bien-être de leur entourage présent et futur?

{1 y a pourtant une atmosphère de joie et de sérénité dans un foyer aimable, un budget bien équilibré, une cuisine saine, -des enfants bien élevés. Il y a une poésie qui s'exhale du dévoue- ment, de la préoccupation d'assurer le confort de la famille, le repos du père après sa journée de travail, la gaîté, et tous les soins que réclament les enfants.

C'est quand elles dégagent mal la grandeur de leur mission que les femmes d'aujourd'hui jugent grossiers et mesquins les soins du ménage, de cette direction ferme, intelligente et ré- fiéchie, qui assure le bon équilibre de la vie quotidienne.

Un littérateur et philosophe français, Paul Janet, professeur à la Sorbonne, ne croit pas déroger en faisant l’éloge de cette poésie que vous devriez apprécier et aimer.

“Ce ne sont pas seulement les qualités solides et les vertus raisonnables que la femme trouve à montrer dans l’intérieur de sa maison, elle peut y introduire ce qui est sa nature même: le goût, la grâce et l'élégance. L’élégance et le ménage, voilà deux mots qui paraissent ennemis; ils ne le sont que pour ceux qui paraissent ennemis ils ne le sont que pour ceux qui séparent toutes choses, qui ne voient point l’invisible derrière le visible et ignorent le secret rapport des choses de la matière aux choses de l'esprit. Tout s’anime, se vivifie, se colore sous les souffles du sentiment. Il peut y avoir dans les pratiques de la vie un art de dissimuler qui ne plait pas aux yeux, un art de disposer et de choisir sans luxe, sans grands frais, mais de manière à plaire au goût et à l'imagination.”

“La modestie fille du péuple a une fieur sur sa fenêtre. N'est-ce point une preuve que la vie peut être ornée dans toutes

. les conditions? L'élégance n’a rien qui soit contraire à la morale, quand elle n’est point disproportionnée avec les moyens que nous donne la fortune. Est-ce que la nature n’est pas élégante? Est-ce qu'elle n’a pas donné aux humbles fleurs une parure plus spléndide que celle de Solomon dans sa gloire? Le ménage a donc son élégance, sa beauté, sa poésie même. La poésie n’est ni si haut ni si loin que l'ont dit des rêveurs; elle est ici, elle est là, et partout dans les petites choses. Le coïn du feu, la table ronde, le repos du soir, la toilette de l'enfant, voilà la poésie de la famille. Heureux celui qui sait goûter le pur amour de ces choses et qui ne croit pas qu'il soit nécessaire d'avoir la fièvre pour jouir de la vie.”

Ce ne sont pas seulement les philosophes qui ont exalté la grandeur de la mission de la femme, gardienne et ordonnatrice du foyer, les livres saints la glorifiaient également. Mgr Bolo dans les “Jeunes Filles de l'Evangile”, nous parle de Marthe, et fait un portrait charmant de l’active ménagère de Béthanie.

“Il est une jeune fille dans l'Evangile que Jésus a aimée et

_qui-a-simé-Jèsus. On peut même dire qu'elle fut entre toutes, “l'amie de Jésus”. Et quelle admirable amie! Combien pure dévouée, ardente et active.” Pa

“Ah! la noble, la sainte et ravissante jeune fille! Et que toutes les autres seraient désormais moralement’ aimables et belles si elles l’adoptaient pour modèle.”

“Elle s'appelait Marthe.”

“Autant qu’on peut le déduire par le peu qu'on sait d'elle, elle était riche, noble, élégante. Elle possédait dans sa perfection

"J'art qui fait la bonne maîtresse de maison. Cet art, et toutes les qualités de coeur et d'esprit qu'il suppose, elle les consacra à Jésus.-Elle nous apparaît. dans la vie publique du Sauveur. il était invité, elle venait présider au service il était appelé. Son amour diligent, plein d’ardeur jette sur les choses et les gens comme des touches de lumière.”

“Ce caractère diligent, industrieux de Marthe, jusqu'à la fin le trait dominant de sa physionomie. . . Dans la retraite de Provence, Marthe s'arrêta au bord des flots tumul- tueux du Rhône, au confluent plus tumultueux des races ‘re-

..-iuantes qui se donnaient rendez-vous au célèbre carrefour de Beaucaire. elle ne cessa point de se donner du mal et du souci “pour le service du Maître”. Après deux mille ans, la

Provence vibre encore des impulsions de son ardente activité.”

L'esprit religieux et lesprit philosophique s'unissent donc pour célébrer la grandeur de la mission féminine.

C’est à la femme qu'il appartient de rendre la maison agréa- ble à habiter, c’est le côté riant de son métier de ménagère. Des £eurs fraîches et des plantes vertes, des bibelots nombreux et d’un goût sûr, de l'ordre qui ne tourne pas à la manie, une propreté parfaite, un souci d'art dans les choses simples: beauté, ordre, harmonie, exactitude, voilà ce qu’on doit lui devoir.

Fénélon a dit en parlant de cette mission dela femme: “Ce sont les femmes qui unissent et qui soutiennent les maisons, qui règlent tout le détail des choses domestiques et qui, par consé- quent, décident de ce qui touche le plus à tout le genre humain.”

Lord Chestérfield a dit: “Le mérite de la plupart de nos actions dépend de la manière dont elles sont faites. C’est donc en vous-mêmes que réside la grandeur de votre destinée.”

»

Que de petites filles au lieu de rêver à des boneurs impossi-!

bles pourraient se préparer dans la paix et la solitude à devenir des épouses et des mères en s’exerçant à cette poésie du ménage qui ne s'improvise pas. i

. Mme Necker de Saussuüre n’a-t-elle pas dit que “Pauvres ou riches, mariées .ou libres, les femmes ont de l'influence sur la vie privée; le bonheur des famills dépend d'elles en grande partie. . . Perfectionner la vie familiale, l’animer, l'embellir

c'est une grande et noble carrière.”

GINEVRA.

rORED-ERD- ON 674

«1

%,

La voix de nos morts

“Cherchez Dieu, dites-vous, et restez en sa grâce. «Mourir n'est pas mourir quand On a son amour;

C’est ehanger seulement comme celui qui passe “De l'aube pâle au brillant jour.

“Craignez plus que Ja mort le souffle impur du monde, “Qui change en noirs tombeaux vos âmes de cristal. Frères, si vous saviez la souffrance profonde

“Dont le Seigneur punit le mal!

“Si vous saviez le prix de toute oeuvre bénie,

“D'un acte de vertu, d'un mot -compatissant,

“Et combien, chaque jour, grandit l’âme qui prie. “Et qui combat d'un coeur vaillant!

“Alors, tout en goûtant de la beauté des chôses

‘Ce que Dieu mit pour vous comme un reflet du ciel,

“Loin. de vous arrêter au doux parfum des roses, “Vous monteriez vers l'Eternel!”

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Marie SYLVIA.

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(Vers le Beau)

M Dem mis au anse és D Gain à ee mt 3 | * HAE de un nan ete

; il demeure |

Ë

PRES D'UNE TOMPE

VIVANCE

Ils sont plusieurs, de la campagne,

qui se rendent toujours d'avance pour’

la grand'messe. Or l'on n'aperçoit que des hommes, qui causent, par groupes, sur la place. . . “Et les femmes?” de- mandais-je à ma mère—Elles vont au cimetière.” pen

Oui vraiment, dans un geste tout simple, elles rallument chaque diman- che la veilleuse du souvenir. Nos mères! Quelle puissante image elles nous auront fourni de la vie! Leur jeunesse dura peu, puisqu'elles furent de bonne heure à la garde des ber- ceaux. On ne les sentait guère vieillir, tout au long de ce labeur versé d'une étoile à l'autre; souriant aux amou- reux qui marchent dans ie sentier fleuri, interrompant le tricotage pour donner une tartine aux enfants, elles gardaient pour les disparus le plus pur d'une pensée fidèle. Oh! qu'il faut baiser à genoux leurs mains gercées et l'anneau fidèle qui brille à leur doigt!

A leur exemple, comme il fait bon

l'heure la lumière vient y mourir!

autrefois sur notre coin de terre l'em-

le siècle qui nous sépare d'eux.

d'un vieillard de l'hospice. II n'est pas au pays, on ne le voit guère dans le village. Les commères ont appris qu’il

deux ans, après une existence toute a comme du remords dans sa dé-

I1 s'était arrêté près d'une de ces pierres énormes, et à peine dégrossies, comme les anciens peuples en dressè- rent vers le ciel; une sorte de lèpre verte la couvrait presque toute, les noms y étaient à peine visibles. Je me sentis curieux des souvenirs que cet étranger portait en lui.

«vous aimez bien les tombes? lui dis-je.

_—A mon âme, monsieur, elles sont les meilleures amies.

—L'église aussi? Je suis témoin de vos longues prières,

Il faut regagner le temps pcrôu. Car, voyez-vous, je n'ai pas toujours été l'ami du bon Dieu.

_-Ni de notre pays, comme le révèle la fermeté bien française de votre parler?

—En eflet, c'est un caprice de la destinée qui m'a jeté sur ces rives du Saint-Laurent.

_—Vous avez en gémir bien sou- vent?

—Non, puisqu'ici jai conquis la paix, et quelques restes de bonheur.

—Je me montre indiscret, mais de graves événements n'ont-ils pas agité votre âme?

—Oui, mon ami. Cette grande guer- [re de 1914 dont l'écho remue encore [mon âme affaiblie, je puis dire qu'elle lest le vent d'automne emportant les dernières feuilles du vieil arbre. Mais il a vu d'autres tempêtes. . . Vous les avez méditées dans voire histoire,

‘’|vous n'en verrez plus beaucoup, de

l ce S ‘ceux qu’elles ensorcelèrent. À votre

| âge, mon jeune ami, je brandissais un | fusil, et avec tant d’autres que soule- vaient les mêmes illusions, je faisais la Révolution de 1848.

—Sur les barricades ?

—J'y ai vu tomber Mgr Affre, par ‘une de mes balles peut-être, et, le soir, centasser les cadavres à pleines

{ charrettes, moisson rouge et cruelle, comme les vôtres sont douces et blondes.

—Vous pensiez délivrer la liberté!

—Je lisais le “Constitutionnel”, le “Siècle”, et je rêvais d’un autre âge.

—Ce fut celui de Napoléon III.

—Je le regardai passer dans les rues, peu après son coup d'Etat. J'é- tais déjà prêt à le suivre, comme mon | grand’père avait suivi l’autre. | Jusqu'à Sedan? | —Oui, hélas! Ce galop des*Prussiens | dans nos douces campagnes, il me marteile encore le coeur, et vos an- goisses de l’automne dernier, pendant la conscription, qu'est-ce auprès du cercle de fer de Sedan?

—Vous me passionnez pour tant de 1 scènes que je.n’avais vues qu'en rêve.

—Eiles peuplent les miens, mais il

en est que mes pleurs ont vainement tenté d'effacer. J’ai crocheté les égli- | ses, des inventaires,

—Dieu vous a pardonné.

—Je le crois, puisque j'ai beaucoup souffert: deuils, ruines, et tout ce qui m'a müri pour l'exil.” | Le vieillard demeura pensif. Ce mot | d'exil flottait entre nous. La brunante icommençait de vêtir d'ombre toutes ces pierres déjà parées de mystère. Quelques larmes coulérent bientôt des yeux de l'étranger,’ pour venir lente- ment caresser les noms déjà pres- qu'effacés. :

“Je ne voudrais pas alourdir votre peine, lui dis-je, mais quelles circons- tances changèrent ainsi votre route?

—Fresqu'une aventure! Devenu bo-|'

hême, et peut-être à la veille d’un crime, j'errais un jour sur les quais de Paris, quand j'aperçus un étranger bien mis, près de la vitrine d’un anti- quaire. Pour le plaisir d'une drôlerie, je m'approchai de lui.

“Citoyen, dis-je, trouvez-vous ça aussi beau que si c'était neuf?

—Monsieur, je me promène en France justement parce que je suis fatigué de voir des choses neuves, trop neuves pour parler à l’âme,

—Alors vous arrivez d'Amérique? . —Du Canada. UE

—Et puisque vous avez loisir de vous évader comme ça pour venir rè- ver devant nos vieilles armures, c’est donc qu'on vit assez largement par chez vous? \

—Oui, on s'enrichit en Amérique. .…. Mais nous sentons comme un besoin d'agrandir nos âmes. . k

—Une .idée, citoyen! Vous ne me

|

prendre le chemin ‘du cimetière, à Ils dorment là, ceux qui assurèrent

preinte de leur âme ouverte aux longs espoirs. Ii faut aimer leurs noms, et

L'autre soir, j'y ai fait rencontre

est venu échouer par ici, voilà bientôt

d'angoisse. Son regard est craintif, il

PR 2 om me

trouveriez pas .une besogne par _1à? Aütrement, je vais me jeter dans Seine. . ;

—Sauriez-vous jardiner?

—C'est ma seule tendresse.

Venez avec moi! J’ai de grandes cultures à Montréal, et les bons par- diniers sont rares. Quand seriez-vous prêt? ' ke, ;

—Tout de suite. l'histoire, je la fuis.”

_—Ce mot fit rêver l'étranger. N'em- pêche que, deux mois plus tard, j'étais à Montréal.

Qui sait, fis-je tout bas, n’avez- vous pas repris le geste de quelqu'un de vos ancêtres qui serait passé jadis en Nouvelle-France?

—Eh! bien, me répondit-il, après un soupir, c'est ainsi. Mais puis-je me croire leur descendant? Je n'avais pas

ce y

#

Vous cherchez

étranger à toute foi, n'aimant plus aucune patrie, . . Pardon! Il se fait tard, et ce radotage vous ennuie. .

—Oh! non. Parlez!

—Mon patron mourut subitement, quelques années ensuite. Je me trou- vai seul. Et vieux avec cela, sans presque m'en être aperçu. aller? Ramassant un sac et un bâton, je me mis à mendier. Oui, je fus le quêéteux, l'homme au regard baissé, l'homme de la route. Jolis enfants qui s’enfuient, portes qui se ferment, chiens qui a- boient, je goûtai la lie de ma coupe de miséres. Et cependant, au gré de mes longues marches, j'appris à ché- rir vos campagnes, si pareilles à celles de mon enfance heureuse, la-bas, en Normandie; loin des montagnes . . Que de soirs où, blotti dans les tas- series parfumées, je refis mon pèleri- nage jusqu'au sanctuaire de mes pre- miers souvenirs! Et vos mères de fa- mille me reppelaient la mienne au regard profond comme J'Océan .. On chuchotait sur mon passage: “C'est un Français” Mon coeur pour- tant ne s'était pas encore amolli.

Un soir enfin, je trouvai asile au sein d’une famille comme je sou- haïte qu'il s'en trouve longtemps par- mi vous. Douze enfants sous le même toit, et un père qui savait régner. Soupe fumante, larges tranches de pain, tout me fut offert comme sous la tente d'un pasteur antique. Et lon parla de mon pays d'origine . ..

Avec quelle ferveur mystique de très anciens souvenirs étaient vénérés dans l'arche bien close de ce foyer! Oh! surtout le grand-père vêtu d'é- toffe ‘du pays, tassé dans sa berceuse, un morceau de catalogne sur les é- paules, et dont le regard s'animait héroïquement pour évoquer les temps l’on se battait contre l'Anglais! Trois enfants encerclaient sa chaise et palpitaient au souffle des légen- des .. “Oui, mes enfants, jusqu'à la fin nos pères ont espéré les voiles fran- çaises. Et quand la flotte ennemie en- tra dans le fleuve en arborant faus- sement .nos couleurs, les pilotes s’é- lancèrent dans leurs barques. Mais ils furent faits prisonniers. Eh! bien, il y avait un prêtre qui de la côte exami- nait la floite avec anxiété, faisant des signes de joie. Lorsqu'il reconnut son erreur, il tomba mort de désespoir.”

Vint l'heure de la prière en com- mun. Le père me dit: “Ne voulez-vous pas vous joindre à nous? Dieu hénira vos épreuves.” Prier! Je ne lavais

plus fait depuis l'âge de seize ans . . .| heures de l'art ménager qui font mes |”

Mais une force venue d'ailleurs courbait comme un roseau . . . "Ah! quelles pensées je roulai, pen- dant qu'un doux murmure remplis- sait la maison, et que je redevenais l'enfant de dix ans auquel une bonne mère joignait les mains! Nos ancé- tres avaient ressemblé à ces braves gens dont la foi simple lavait toute ma souillure. Cette France qu'on avait persisté à tant aimer, quel visage mes négations lui avaient donné! Puis, je fus tiré comme d'un rêve. Le père prononçait l'invocation pour les dé- funts; sa voix prit comme l'accent d’un autre âge pour laisser tomber ces paroles, glaive de Dieu dans ma pau- vre âme: “Prions pour votre ancêtre Louis Charten dit Chartran, qui vint de Chertot-sur-les-Bans en Norman- die... : Dieu! Mon village, mon nom! J'étais en famille. L'ancêtre me rappelait lui- même les liens de la foi et du sang. Je me sentis défaillir, mes larmes cou- lèrent. Chacun s'était relevé, je de- meurais comme anéanti. On me crut terrassé par la fatigue, alors que je recouvrais'mon âme française qu'on m'avait volée .. Ces braves gens n'ont pas revu le vieux Chartran. Venu dans cet hos- pice pour refaire mon coeur, je ne sens plus l’exil, puisque je vois poin- dre la patrie qui ne passe pas ... L'hôte du cimetière s’est tu, cepen- dant que son. chapelet roule: entre ses doigts. En l'âme au moins de ce vieux révolutionnaire, notre race aura payé à la France un peu de la grande dette de la foi. La nuit descend maintenant sur le cher enclos béni, Croix de fer, plan- ches qu'on a badigeonnées, niches vi- trées renfermant le crucifix'et les poi- gnées du cercueil ou ce portrait du défunt auquel le temps à is du rou- ge aux pommettes et du brun sur les habits, tout cela et puis les fleurs, trèfle d’odeur, amarantes dont les couleurs ont comme un reflet de lam- pe d’autel, l'ombre en reprend pos- session. Voici qu’en partant je laisse fiotter un dernier regard sur la tombe d’une première communiante. “En- fant bien-aimée dont l'existence fut moissonnée au printemps de la vie”; audessus, son portrait dans ce costu- me qui la faisait ressembler à un cy- gne, lorsqu'elle faisait ses visites par le village ... ie | . Mon vieux confident est demeuré, penchant sur les tombes tour à tour l'urne de ses prières et de ses souve- nirs... Lionel DUFORT.

‘|: Ai-je raison ?

la |:

leur âme, quand jabordai par ici!

—————

: A vous, jeunes filles

üne amie, une “ancienne compagne,

qui.aux jours d'étude, était bien dis-.

posée à devenir une “perfection” en art ménager, une apôtre du travail. Comme le temps l'a changée. . . J'en éprouve de Ja peine. .. C'est si “bon” une jeune fille pieuse, active, honnête. Je voudrais que toutes nous soyons celle que Fénélon a décrite: “La jeune fille de devoir, est la femme forte de demain”, à

Donc, mon amie, habillée avec goût, habilement coiffée et bien maquillée, avait l'allure d'une poupée!. .. Enfin, elle était radieuse dans son petit vi- voir, tout prouvait que Mademoi- selle aime le chie, et qu'elle est en- tourée de luxe.

On parla de bien des choses, de bel- les, de tristes aussi. . . 11 y à tant à se dire, quand on est liée d'amitié depuis l'enfance, et que nos goûts d'écolières étaient les mêmes.On parla de ce qu’elle aimait, de ce qu'elle n'aimait pas. Elle parut tout à fait ennuyée lorsque notre conversation tomba sur Je succès de l'art ménager, qui est tant à l'honneur de nos jours. Ah! fit-elle tout à coup: Moi, je serais heureuse, si toutes les heures s’écou- laient, entre les visites, la musique, ie flirt, la toilette, la lecture. Oh! ma chère, la lecture, j'en raffole. Que c'est amusant; tiens, juges-en par ce livre là; c’est une déception d'amour, toute une histoire captivante. J'en ferais mon idéal si. .. Mais, toutes ces com- plications de la tenue de maison, m’a- gacent, et je ne puis m'y livrer avec bonheur. Ce sont bien, des choses que l’on peut se passer d'apprendre.

Quand je serai maitresse de maison, j'aimerai par-dessus tout, mon petit mari, et me faire aimer sera ma première occupation.Quant à la tenue de ma maison, j'y verrai avec une servante. Je ne pourrais pas, certes, être heureuse en m'occupant de ces besognes ennuyeuses, car il y a tant et tant d’autres choses qui font la vie belle, facile et agréable. Tu ne peux nier que l'on est heureux ainsi, en ménage.” .

Bien, ma chère, juge-moi à la ma- nière qui plaît à ton caprice, mais, je t'avoue que tes goûts ne sont plus les miens. Je ne puis le constater sans en souffrir un peu. L'autre jour, assise à ma table de lecture, laissant errer mon esprit sur les feuilles d'un roman quelconque je trouvais que les aiguil- les de ma montre n'étaient pas pres- sées, et je me disais: ‘Comme le temps est long lorsqu'il faut s’astrein- dre à demeurer devant un livre afin de pouvoir placer son contenu dans notre mémoire, tandis qu’il y à tant de choses utiles à faire. Ma chère, trouve les bons à lire ces livres, si tu veux, il me semble à moi, que tu échanges leur ‘contenu avec l'inno- cence et la noblesse de ton âme. Tous ces romans qui surchargent le marché, sont désastreux. Songe que si tu subis leur néfaste influence, trop tard, tu t'apercevra que ton âme t'appartient moins. Et tu n'aimes pas la tenue du foyer? Allons donc, .c'est que la femme y est aimée. Secoue le Jaisser-faire qui s'est emparé de toi, et { retourne dans le passé, aux jours d'études tu disais: “Ce sont les

délices. Réveille ta volonté amortie. . . Ecoute la voix de nos chères ancien- nes maïitresses, ce sont des voix qui |ont dit et redit: “L'on perd le temps, jque J'on devrait mieux passer”. Elles ont chanté des devises: “Chez nous d’abord”. . . “Notre-Dame du foyer”. . Relève ton énergie, et enfin avec de la constance et de la vaillance tu redeviendras plus forte. Je t'avoue qu'un jeune homme loyal et sérieux n'aime pas la jeune fille dont il ne connaît que les caprices, les talents pour les modes, et les goûts pour les plaisirs. Est-ce qu'il aime la jeune fille qui ressemble à une poupée? Oh! non il sait bien qu’une poupée c'est trop joli et d’ailleurs ça n’amuse que les “fillettes”.

Une jeune fille qui sait travailler et qui est apôtre du devoir, est la perle de ses rêves. Dis, enfin, crois-tu qu'il n'y a que du malheur et de l'ennui, pour qui veut ce que Dieu veut. Il t'a voulu pour le travail puisqu'il t'a fait naître de parents “ouvriers”. Ta mère, bonne maîtresse d'école, taille ses vêtements, fait la cuisine et tient son foyer. Elle est heureuse épouse, excel- lente mère. Alors Dieu t'a fait sa fille, c'est pour la seconder, et non pour imiter la fille d'un riche profes- sionnel.

La seule ambition d'une jeune fille ou sa devise doit étre: Comme ma mère, chez nous d’abord”. Et le travail, nul ne peut s’en passer, c’est le pain du succès.

Le monde est fait pour le travail, le travail pour le bonheur. Donc nul n'est heureux tant qu'il n'a pas tra vañllé.

Et pour finir, parlons du luxe qui t'entoure, tu ne l'aurais pas si ton père et ta mère .n’avaient pas tra- vaillé rudement pour te le procurer. Pourras-tu en procurer autant à tes enfants si tu .n'apprends pas à tra- vailler? Que sera ton foyer?. ...

Nièce de MOZART.

hi

+

> 00 Le seul remède

.. - Ne pensez pas que ‘vous échap- perez au péril de mort par un de ces miracles sociaux qu'attendent ceux qui sont incapables d'efforts ou de suite dans l'effort; malheur social prochain ne sera conjuré que par la rentrée de Dieu et de la loi de Dieu dans les organsimes- sociaux: -Dieu

dans la famille, Dieu dans la cité. À

Voilà le remède et le seul... . | —Mgr CEZERAC. :

L'autre jour j'étais en: visite, chez

| et dix!..

| ‘4.NOVEMBRE 1931.

; Primes de porcelaine utiles dans chaque paquet d’avoine roulée Robin Hood avec | l'étiquette marque rouge

La criée des âmes La vie qui durera”

Pour ses voyages terrestres; l’hom- me prend des. précautions minutieu- ses. Des jours, des semaines, des mois à lavance, il étudie son itinéraire, prend ,des renseignements, prépare soigneusement sa malle, interroge ceux qui l’ont”précédé.

Pour la mort, il ne peut point s'y préparer, il en éloigne jusqu'à la pen- sée, et regarde d’un oeil hostile celui qui en parle.

T1 va bien conduire au cimetière son ami qui vient de disparaitre: Ce pau- vre X! Et puis il allume un cigare et retourne à ses préoccupations et à ses affaires, comme si le pauvre X, était une exception et serait disparu par hasard de la vie terrestre.

Peut-on être léger à ce point?

L'Eglise, heureusement, vient au \ secours de ses enfants; elle ne craint soulever. Combien pour la citrouille? | pas de leur parler de la mort, qui n’est .. C’est pas une citrouille ordinaire. . .|en somme que la porte ouverte sur la

Trente sous!. . . Oubliez pas que| vie véritable, celle qui durera, celle c'est pour les âmes! Trente sous!. . .|l'homme aura enfin la possibilité de Trente sous. sont offerts pour la ci-!s'assurer une demeure stable. trouille!. . . C'est la plus belle de a Jules DOGRION, paroisse. Trente sous?. . . Allons, pour (L'Action Catholique) les âmes mes bons messieurs. Cette 4 000-————— citrouille-là devrait en faire sortir au Fortes si-elles sont divines moins une du purgatoire. .. Toutes les institutions imaginables

Quarante sous!: .. Cinquante sous! reposent sur une idée religieuse ou ne Cinquantel. . . Mettez, mettez! C'est| font que passer; elles sont fortes et pour les âmes. Vous avez peut-être un| durables à mesure qu’elles sont divi- parent défunt qui compte sûr cette | nisées.—J. de MAISTRE. citrouille-là pour entrer au ciel!. ..

Soixante sous!. . . Soixante-quinze! .. Quatre-vingts sous!. . . On aura une grand'messe, bien chantée pari nos chantres, les chantres de la pa-! roisse. Vous savez si ça chante! Ils y| mettront de la bonne volonté, ils chanteront fort tant qu'on voudra. Vous les cénnaissez; c'est bas des! enfants d'école. . . |

Quatre-vingt-dix! . Encore un petit coup de coeur, les amis, pour atteindre la piastre. . . Quatre-vingt- dix! Quatre-vingt-dix!. .

Une piastre! C'est bien. Mais ça serait encore mieux si on dépassait la piastre. 11 y a bien de la mortalité dans la paroisse. Faut bien penser à nos morts. ..

Une piastre et cinq!. .,. Une piastre | . Ça va. . . Une piastre et | demie! Ça, c'est parler! Une piastre | ét demie!... Une piastre et demiel!. .. C’est tout?. .*. Une piastre et demie, une fois!. . . Une piastre et demie, deux fois. . . Dépêchez-vous! la ci- trouille va partir. . , Une piastre et| demie, trois fois!. . .

Elle est partie. Donne ta piastre et |

| demie, Baptiste et prends la citrouille. |

Voici une de ces scènes pittoresques du bon vieux temps décrite par le juge Adjutor Rivard, le délicieux peintre des choses de chez-nous. Il s'agit de la criée d’une citrouille et le crieur, toujours un gaillard spirituel du vil- lage, débite avec brio: ;

—“La criée pour les ämes va COM- mencer. Chacun de nous à ses dé- funts et, sans offense, on peut bien dire que plusieurs des nôtres doivent être dans le purgatoire; car il y en à qui, de Jeur vivant, n'étaient pas com- modes. Eh! bien, c’est le temps de leut donner un petit coup d'épaule pour les pousser au Paradis. Ouvrez vos bourses, les amis! C’est pour les âmes.

Et puis, j'ai à vendre des eifets qui! ne sont pas piqués des vers!. .‘. Re- gardez-moi cette citrouille-là, par exemple. J'en ai tout mon raide à la

Récits de chasse

Lui—Lorsque j'étais dans le désert, un jour j'ai vu un lion et je lui ai coupé la queue.

Elle.—Pourquoi ne lui as-tu pas coupé la tête? ;

Lui—Parce que la tête, on la lui avait déjà coupée its

| | | |

?

Découragée

Dans les cas de:

_Troubles internes causés par

.. Elle va faire de fameuses tartes. | Pâleur “As-t-heure”, je mets en vente un | Her nr | È anque d'appéti rouleau de catalogne. I1 y en a cinq | Irriiabilité verges. Comment pour la catalogne?.… - Troubles d'estomac, de dos, C'est pour les âmes. . _ de reins es : | Irrégularités RUE . | Périodes douloureuses Pensée | i

Veut-on savoir ce qui fait une na-

PANEMIE tion? C'est le coeur des femmes. C'est 9 i ï ÿ . rien de mieux que le coeur des mères, des soeurs, es) s a ss

fiancées. Donnez à un peuple de fortes | Pilules ROÛU GES

et courageuses mères et l'on répond ï 1 à ; de ce peuple.—-Henri Perreyve. poules Fe CE PAIE OR AIRIES

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.éS - © © & L © © © D - © © © © . © © © é : ©

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Pour ceux qui savent

Brochures

L’“Index”

DOOOODODOODOOOOOEOCODIOEC

ODOUDDODODDODODOODODODODOODDODOODDODOC

Des faits, Le nouvelles, des idées

.. . €t Ceux qui ne savent pas

DOSDSDSSSS DODÉDODDOOLOBOOOOODDPDODOPODOODODODOO PODODOOOBCOODOC

DÉDDODDOO POETODD

Notre langue, c’est la

vr

Nous ne croyons pas à la formation d'une langue française au Canada,

aie langue française!

aux lois phonétiques qui y président, et qui sont les mêmes partout elle

oi

PONT O LOL OL PE

| Chez les Soviets

Ils s’aperçoivent que l’éga- lité est une chimère

Depuis que les bolchevistes sont au

La baisse de la livre sterling à ‘New York a exercé, ainsi qu'il fallait s’y attendre, une influence adverse sur notre propre monnaie.Les raisons de cet état de choses sont multiples. Les unes tiennent à l'état actuel de nos relations avec la République voisine, les autres se rattachent aux événements des dernières semaines. Nos emprunts aux

PAGE S

La dépression du dollar

Une étude de la Banque Canadienne Nationale

Ces opérations ont naturellement

contribué à apprécier le dollar amé- ricain et a déprécier le dollar cana- dien. ; :

Cette situation, découlant d’un concours de circonstances d’un carac- tère transitoire, ne saurait se pro-

longer très longtemps. D'autant moins | ique notre dollar est l’une des devises

Etats-Unis et les dépenses de touristes les plus saines qui soient. La couver- américains au Canada ont été moin-|ture-or du dollar canadien, très su-

dres cette année que l’

an dernier. La |périeure aux prescriptions de la loi,

somme” des fonds américains disponi- lrépond à toutes les exigences d'une

bles pour nos règlements s'en est| trouvée réduite d'autant. Ces fonds

monnaie saine. Au reste, l'Etat, qui a

à : re pris récemment possession de l'Hôtel ! d “D 1 r” qui serait essentiellement distincte de|est parlée; et ensuite parce que les pouvoir, ils ont ainsi, de loin en loin, | étaient L'objet, d'autre part, d'une! de la Monnaie d'Ottawa—-lequel était

dans Ia boue; -et qui*’jamais n'ont Ü Evo la française de France. 1l n'y aura relations de notre langue avec celle quelques révélations subites qu'ils | dmande croissante, tant à cause des

accepté d'être vaincus, qui ont guetté| jamais qu'une langue française. Si

le moment se desserrerait lPétrein- te pour se lever et bondir en dehors du vertige.

Ceux qui se sont endormis dans la banalité et. l'exigence des choses hu- maines, puis, tout d'un coup, se sont dressés parce que la mort les tenait à la gorge et, d’un sursaut du dernier moment, ont comme volé leur paradis.

Mais enfin, ils y sont!. .,. et vain- queurs tout de méme!

L'Eglise est fière de tous, des imma-

culés et des rescapés, de Jean, de Jérôme et d’Augustin!

520 «

Mais la joie de ce jour est toute

.bordée de'’noir.

Pourquoi?

Une initiative intéressante et de portée générale

Le “Devoir” publie quelque chose de neuf: un index général des articles, discours, etc. parus dans ce journal pendant le premier semestre de 1931. Cela forme une brochure d’une cin- quantaine de pages de sa collection du “Document”, texte serré, disposé par ordre alphabétique.

En un moment, on peut, en feuille- tant cette brochure, retracer n'impor- te quel article ou discours publié pendant les mois de janvier-juin 1931.

C'est un précieux instrument de travail pour ceux qui veulent consul- ter la collection du “Devoir”. Indirec-

.[Huer,

notre langue devait à ce point évo- nous parlerions un français corrompu, inférieur, qui ne serait ni délectable à nos lèvres, ni convenable dans nos livres. La langue française ne peut avoir ni deux génies, ni deux syntaxes ni même deux essentiels vo- cabulaires. Autrement il y aurait à coup sûr deux langues différentes, dont l’une ne serait pas française.

Je sais bien que la langue française hors de France, au Canada comme en Belgique ou en Suisse ou au Lu- xembourg, peut s'augmenter de voca- bles particuliers à ces pays, créés pour des besoins locaux, suggérés même par des voisinages de langues étran- gères.

de France, je veux dire de nous-mé-

mes avec la France, sont aujourd’ hui |

trop multipliées et par le voyage et surtout par le livre, pour que désor- mais notre langue puisse radicalement différer de la française. Les conditions modernes d'évolution d’une langue dans les différents pays elle par- lée ne sont pas celles s’est produite, d'ailleurs avec le concours des siècles, l’évolution du latin au moyen âge, en Italie, en France ou en Espagne. Nous ne pouvons donc espérer avoir une langue française à nous, et bien témé- raire surtout celui qui voudrait ar- tificiellement en. procurer les élé- ments.

Nous serons donc, au point de vue

‘essaient tant bien que mal d'amalga- mer à leur doctrine, bien qu’elles en prouvent l’absurdité; ainsi, ils ont compris peu à peu qu'un pays com- merçant et industriel ne peut se pas- ser de crédit ni de capitaux et main- tenant on nous assure qu'ils s’aper- çoivent que l'égalité ou, comme ils disent, l'égalitarisme, est une chimère. Après avoir décrété l'uniformité des salaires et des traitements, comptant pour activer la production sur l'ému- lation des travailleurs excités par tous les moyens, ils constatent que cette égalisation systématique ralentit l'ac- tivité générale, supprime tout effort personnel. nuit à Ja valeur et à la qualité du travail sous toutes ses

appels de couverture adressés

York des valeurs de Bourse déclinan- tes, qu'à cause des ventes de valeurs canadiennes par des porteurs améri- cains et autres. Au surplus, l'échéance

des coupons d'emprunts canadiens!

payäbles le 1er octobre en fonds amé- ricains en a encore augmenté la de- mande, ce qui à eu pour effet d'ac- centuer la baisse de notre change.

Les mesures financières prises par

la Grande-Bretagne ont affecté le|New York afin de rectifier le cours du

dollar canadien à New York d'une façon directe et indirecte:

1—Nous convertissions les livres sterling provenant de l'excédent de nos exportations vers la Grande-

resté jusqu'ici une filiale de la Mon-

AUX | naie royale d'Angleterre—fortifie de Canadiens détenant sur marge à New jour en jour

cette couverture en achetant à prime l'or extrait des mines canadiennes. (Il est intéressant de noter que le rendement de celles-ci a marqué cette année une progression telle, que le Canada vient de passer au deuxième rang des pays produc- teurs d'or.)

Dans ce cas—-demandera-t-on peut- être—pourquoi le gouvernement ca- nadien n'expédie-t-il pas de l'or à

change? Le Canada a effectué à deux reprises, le mois dernier, d'or. Mais ce correctif ne saurait, du jour au lendemain, faire contrepoids

 RME : RE : : à tous les facteur verses qui affec-

Mais nos canadianismes ne|linguistique, tributaires de la France. | formes. Bret | MAR rs irs adverses qu ec

; : É net t À ir à | peuvent. devonit ‘le fond de lalEt Paris plutot que Québec. décidera retagne en dollars américains desti- | tent momentanément notre dollar, ct

nds ere A c sen ae Pr Et il ne faudrait pas|de la vie essentielle du français pla.| 1S Commencent à douter, du moins | 6s à solder l'excédent de nos impor- | d'où l'élément psychologique, pour ne

pas réunis là-haut, à la table du Père. ARE SE ne Ru LR mRT AE. ! ; ; ; co [au point de vue rendement, qu'on |tations des Etats-Unis. La déprécia-|rien dire de la spéculation, n'est pas Ne protestez pas! Car, à ces absents|à faire. surtout incorporer à notre langue |cons ailleurs l'effort de notre origina-

Dieu ouvrirait les portes de son ciel,

au'ils refuseraient d'y entrer. Terïible fatalité de l'immanente

justice! |

Ainsi, si l'on veut retracer un discours de M. Taschereau, de M. Chapais ou de M. Lapointe, l’“Index”

toutes les incorrections de sens ou de syntaxe que se permet l'ignorance, 2t que chez nous tolère ou pratique l'in-

lité. Mais consolons-nous, en nous souvenant que si nous ne pouvons avoir une autre langue à nous, c'est que justement, et nous en sommes

puisse mésurer tous les hommes avec la même toise, qu'un manoeuvre solt l'égal d’un technicien ou d'un savant, et Staline aurait, nous dit-on, vitu-

tion de la livre sterling contracte donc nos moyens de paiement à New York.

2.—La crise de confiance mondiale s'en est trouvée aggravée, ce qui a

absent. Aussi, bien que l'Etat n'ait pas prohibé jusqu'ici la sortie de l'or, ni le gouvernement ni les banques

des envois.

n'estiment qu'il serait expédient de indique tout de suite à quel numéro et souciance même des gens instruits. ;

Balance impitoyable, l'expiation | * doit comuenser la faute. °

L'invité au festin s’examine et, voyant la tache de boue qui salit son vêtement, déclare: “Je ne puis. me présenter ainsi, il faut que je me lave et que je me change: #

C'est ce que font les âmes ns le mystère du purgatoire. #

Vous qui lisez ces lignes, êtes-vous

à quelle page du “Devoir” on en trou- Faune il s'agit d’une langue, des in-

ve le texte ou le résumé; il indique! en même temps dans quel numéro de n'importe quel autre journal on pour- ra trouver le texte correspondant.

Nous faisons une expérience, avec cet “Index” janvier-juin 1931. Si elie réussit, comme cela semble heureuse- ment fort probable, l“‘Index” devien- dra une institution régulière.

corrections sont des corruptions; il ne. faut pas les confondre avec les par- ties saines du langage.

En réalité, de quoi est faite aujour- d'hui la langue que nous parlons et que nous écrivons? Elle est faite d’un fonds français, vocabulaire et syntaxe, qui nous vient de France, et qui est la langue elle-même. Elle est faite aussi

fiers, notre langue à nous, c’est la française. Et confondons plutôt dans cet orgueil et la beauté de noire lan- gue, et la noblesse de nos origines. Notre race est née, a grandi, au langage de la France, défendue et sauvée par lui. Le français quelle par- lait. c'est ce qui plus que tout le res- te, lui a gardé son individualité, sa permanence distincte parmi les au-:

se TE liée

péré avec amertume l'égalitarisme et le nivellement et préché contre eux la guerre. T1 s’agit donc -de combattre avec énergie ce nivellement qui pous- e à la nonchalance et à la médiocrité universelles, de faire sortir du rang : tous ceux que leur mérite distingue et, | pour commenter, ce leur octroyer [toutes sortes d'avantages matériels: isalaires plus élevés, logements plus {grands et plus sains. distribution de;

déterminé une demande énorme de

dilapider le stock d'or dans l'espoir de

fonds américains. D'abord, dans de| mettre fin à des conditions onéreuses

!nombreux pays, gouvernement et par-jsans doute à plus d'un point de vue, ticuliers se sont empressés de conver- | mais auxquelles le temps permettra tir en or leurs dollars américains ainsi! de remédier. Mieux vaut garder au que leurs titres libellés en cette mon- | pays des réserves d'or suffisantes, qui |nuie. ; protègent à la fois la devise nationa-

Ensuite un grand nombre d'institu-|le et les placements étrangers. Du tions financières, désireuses d'accroi- | reste, le Canada, qui à d'immenses tre le‘ plus possible la liquidité de:richesses naturelles à mettre en va- ‘leur actif, ont réalisé sur notre mar-|lcur, n'est pas un marché financier

sûr de ne pas avoir, de l’autre côté des dialectalismes provincialismes, : tres races qui l’entouraient et la dé- LA »

FR ÉD RE ER

Et nous pouvons bien le dire à nos k de! bor “daient. Le jour ce lingage se | | marchandises et d'aliments supé- ché une somme considérable de va-! international. en ce sens qu'il ne dis- à £ 7 X- 4 5 du monde, une âme dans ce cas-là?. . .|lecteurs: la perspective de succès est qui nous viennent eux-mêmes de A A a ee lrieurs, système d'assurances plus pro-|Jeus Canadiennes, en vue de les|pose pas d'un important excédent de 3 : : : me France, et qui constituent une part, diluera, Ë amas QUE! otapi convertir en monnaie des Etats-Unis. l capitaux exportables. Une âme qui attend le reconfort deltelle que nous discutons déjà entre | l'a fin d t Itabie, à L otre des Une âm i appel PRO “in index | Pittoresque du parler populaire; et il: conque, ce jour verra la fin de notre, P HS à . qui appe €|nous le mode de réalisation d'un index y a encore des archaïsmes, qui nous î identité ethnique, et notre survivance | Ainsi, voilà les Soviets qui, en dé-!} toute seule de là-bas à son aide:|1910-1930. Mais de celà ‘nous aurons

: È a k riennen alement de France. Qu’ : tant vantée ne sera plus qu'un sou- | couvrant que le salaire unique est une “Miseremini mei!. . . Ayez pitié de|loccasion de reparler. viennent 8 L : Qu'y

: PATRONNEZ NOS ANNONCEURS

"

ob voue dniefne s dut: Gi: mes ue avons-nous ajouté? Des canadianis- | venir. La langue, RS la ie a Hs La Anse Pour le moment, il ses SE mes, en petit nombre, en très petit; ‘auront péri ensemble ade de certains syn icats qui, jerre l le succès du premier “Index”. Pour | Hombre —que l'on consulte à ce sujet ! On ne pouvait mieux dire. guère, réclamaient pour leurs mem- Ent ee VERMITE. |faciliter la propagande, ainsi que nous | 1 écent Glossaire du Parler français] Nous serons sur ce continent, par-|bres, ce qui nous avait abasourdis, les | 1 : eve l'avons déjà dit, nous faisons des|,, Canada, —et qui servent à désigner tout nous parlerons, ou bien un |Mmêmes émoluments du début à la fin À S ç dl R À N E $S La politique offres spéciales pour les quantités Un 1e rares choses de chez nous qui | peuple de langue française, ou bien | de leur carrière, tandis qu'ailleurs des + peu considérables: 89.75 pour 50, $18 | ;existent pas en France, ou qui n’ontiun peuple de langue anglaise. C'est|socialistes s’aperçoivent qu'à payer Quand vous avez besoin de protection consultez un oUvriere pour 100 (port en plus). Cela pourra |... leur vocable au dictionnaire fran-|chimère de chercher à nous Fos longtemps des gens qui ne font courtier d'expérience qui vous donnera tous les 7 ,e- particulièrement convenir aux insti-! js ‘Quant aux canadianismes qui|dans une troisième langue. rien on les installe dans leur noncha- renseignements requis. soviétique tutions beaucoup de gens peuvent| ont dés incorrections, des détourne-| Ajoutons que cette dépendance lin- | loir en se ruinant par surcroit: encore

seule l'éducation

La politique ouvrière soviétique ac- tuelle pose devant le monde ouvrier un problème tout-à-fait nouveau: la protection des travailleurs contre leur unique patron: l'Etat.

Ce problème se présente sous deux aspects:

1 Tout d’abord la situation des travailleurs soumis directement au régime soviétique communiste.

Aujourd'hui ce régime s’est cristal- lisé et on constate ce qui suit:

a) le gouvernement bolcheviste est l'unique employeur en Russie; les syn- dicats y sont organisés pour collabo- rer à la gestion industrielle du patron, l'Etat, et non pour défendre les inté- rêts des ouvriers;

b) l'ouvrier exploité en URSS est donc pratiquement privé de toute pos- sibilité de recours;

c) dès 1930, l’ouvrier est dans la règle attaché à son usine et à la catégorie de travailleurs dans laquelle l'Etat-patron l’a placé; il est par con- séquent privé du choix de son travail et du lieu de ce travail;

d) le pouvoir soviétique le prive de toute liberté de conscience en lui im- posant la doctrine marxiste;

e) l’ouvrier n'a plus le droit d'édu- quer ses enfants comme il l'entend; antireligieuse _léné-

niste est admise;

f) l’ouvrier n’a pas le droit de trans- former le fruit de son travail en pro- priété privée ni de le transmettre à ses enfants ou à qui bon lui semble;

g) on peut affirmer que les abus dénoncés par le socialisme comme les plus criants du capitalisme sont loin d'être aussi graves et aussi généralisés que ceux résultant en Russie de l’ex- ploitation de l'ouvrier ,par l'Etat- patron communiste.

Pour autant que l'esprit de solida- rité internationale entre travailleurs n'est pas un vain mot, les constata- tions ci-dessus obligent es dirigeants du mouvement ouvrier à étudier sans - plus tarder les moyens d'aider le pro- létariat russe à reconquérir ses droits.

2.—L'autre aspect du problème èst la répercussion de l'exploitation com- muniste de l'ouvrier russe sur le sort des ouvrièrs des autres pays: abais- sement des salaires, chômage, etc.

Il est en effet impossible d'admettre que la pratique du travail forcé et

- des salaires très bas dans un pays,de

180 millions d'habitants reste sans ‘influence sur le reste du monde. La ‘concurrence sera impossible à soute- “nir sans abaissement correspondant des salaires. Le chômage en a été déjà aggravé et le sera encore plus si l'on‘ ne fait-face à ce danger.

avoir besoin de l’“Index”.

Cet “Index” se vend 25 sous l’exem- plaire, franco, $2.50 la douzaine, plus 15 sous pour le port, au Service de Librairie du “Devoir”, 430, rue Notre- Dame est, Montréal.

+ +

L’offensive soviétique

+

Au cours d'un récent voyage aux Etats-Unis, M. René Hentsch, ban- quier à Genève, membre de la Cham- bre de Commerce internationale, a été appelé plusieurs fois à traiter de- vant les hommes d'affaires américains des relations avec la Russie. Il s’est attaché en premier lieu-à bien placer la question dans son cadre général, c'est-à-dire, montrer ce qu'est le communisme: l'aboutissement de la socialisation de toutes choses et par quels moyens il entend triompher: la révolution mondiale. |

Cela étant établi, est-il de l'intérêt des hommes d’affaires étrangers de favoriser, par léurs relations avec la Russie, un tel mouvement? C'est le problème que M. Hentsch aborde en deuxième lieu.

De retour en Europe, il a bien “out à la demande du Bureau permanent de l'Entente internationale contre la IIIe Internationale résumer ses cau- series dans un texte unique. C'est ce travail que l’Oeuvre des.Tracts croit utile d'offrir à ses lecteurs canadiens. La brochure ne se vend que 10 sous

de Bordeaux, Montréal.

* + +

L’aumône | PAR S. E. Mgr LAMARCHE

11 est certains devoirs qu'il faut rappeler'en tous temps mais qui s’im- posent davantage à certaines époques. Tel est bien, actuellement, celui de l'aumône. Les temps difficiles que nous traversons réclament que chacun fasse sa part pour soulager les misé- reux de plus en plus. nombreux et dignes de pitié. ;

Certaines considérations aideront à l’accomplissement de ‘ce devoir: la dignité du pauvre, le devoir de le se- courir, les bénédictions que l'aumône attire. Ce sont les trois idées que dé- veloppe l'évêque de Chicoutimi, S. E. Mgr Lamarche, dans une belle lettre pastorale qu'il a adressée à son clergé et à ses fidèles et que l'Oeuvre des Tracts publie dans sa collection. *

cette brochure se vend 10 sous l'exemplaire; $6.00 le cent, port en plus, à lAction Paroissiale, 4260 rue de Bordeaux, Montréal.

l'exemplaire, $6.00 le cent, port en | L plus, à l’Action Paroissiale, 4260 rue mettre tous ses oeufs dans le même

ments de sens, des impropriétés, des | guistique de la France, n'implique pas; : quelques découvertes de ce genre et

barbarismes des massacrés du vo- |vassalité ni politique, ni morale, ni tous recommenceront à

à s’embourgeoi-

cabulaire ou de la syntaxe, il n’en intellectuelle. Elle rend assurément | S€T-

faut pas parler comme éléments d’u- ne langue nouvelle ou canadienne.

|

| Qu'avons-nous ajouté encore à no- tre parler? Des anglicismes. Des an- glicismes de vocabulaire d'abord: ils sont inévitables dans les conditions actuelles d'échanges linguistiques en- tre peuples. La France ne s’en prive guère plus que nous et d’autres peu- ples, mais il en faut le moins possi- ble. Puis des anglicismes de syntaxes, c'est-à-dire des constructions anglai- ses qui se substituent aux construc- tions correctes de la phrase fran- çaise, ce sont encore des perver- sions, des corruptions par contact de notre langage, et il n’en faut pas plus chez nous qu’en France même.

Les langues vivantes évoluent assu- rément. Elles ne peuvent évoluer sans | changer. Mais notre langue française

ne fera que suivre dans ses mouve- ments essentiels l’évolution de la lan- gue de France. D'abord parce que l'é- volution d'une langue obéit toujours

plus difficile notre indépendance totale, à cause des pénétrations fran- çaises que facilitent le verbe et l'écri- ture, le discours et le livre, et parce que nous sommes, par le fait de l’unité de langue, plus exposés que tout autre peuple à recevoir influence de la pensée et de l'art français: mais elle ne nous empêche pas de vivre une vie canadienne bien distincte de la française, et riche assez de faits et d’ambitions, d’idéals et de réalités, de, bonheurs et de sacrifices, riche assez de tous les décors merveilleux qui l’encadrent, pour qu'elle offre à la littérature de chez nous une suffisante et surabondante matière. Et la langue française maniée par d’habiles artis- tes canadiens, sera toujours assez souple, assez large, assez belle, pour leur permettre d'imprimer sur cette matière le cachet d'une suffisante ou puissante originalité. Camille ROY, ptre.

(Le Canada français)

Propos financiers

La constitution d’un porte-feuille

Diversifier son portefeuille. Ce

srincipe domine en quelque sorte tout ‘art du placement. “Il ne faut pas

panier”, conseille la sagesse populaire, à “moins qu'on soit en état”, ajoutait Carnégie, “de veiller soi-même sur le panier”. Comme cette prérogative n'appartient en somme qu’au petit nombre, l'immense majorité de ceux qui ont de l'argent à placer font mieux de s’en tenir à la sagesse du proverbe lui-même. “Ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier”,

cela. veut dire pour l'épargnant, le rentier ou le capitaliste, petit ou grand, ne pas engager tous ses fonds dans la même entreprise.

‘Telle branche de l’industrie, aujour- d'hui prospère, peut demain, pour une raison ou pour une autre, éprouver des difficultés: surproduction, concur- | rence de produits nouveaux, raréfac- tion de la matière première, etc. etc. À. notre époque de rapide évolution économique, les industries .et les en- treprises doivent se transformer et s'adapter presque incessamment. Telle valeur, aujourd’hui bien garantie et rémunératrice, peut donc n'offrir plus, au.bout de qÜelque temps, la même sécurité. I1 faùt parer à cette éven- tualité toujours possible, même si. l’on

tres reste en sûreté, et continue d’as-

ments. L'épargnant ou le capitaliste qui partage ses placements entre huit ou dix valeurs bien choisies assume donc un risquè huit ou dix fois moin- dre que celui qui engage tous -ses fonds dans la même entreprise. En supposant qu'une entreprise sur dix éprouve des difficultés et même fail- lisse, l'argent placé dans les neuf au-

surer des revenus à son propriétaire.

La diversification du portefeuille doit donc être aussi large que possible. Plus la diversification est large, nous répétons, moins le risque est grand. Elle peut se faire d’abord entre les diverses entreprises d'une même bran- che de l'industrie, enfin, entre les di- verses catégories de titres offerts sur le marché. Si l’on veut encore pousser plus loin la diversification, on peut l’'étendre à deux ‘pu plusieurs pays,

les entreprises de base et répartissant encore ainsi que nous venons de le dire entre les branches d'industries, puis entre les entreprises et finale- ment entre les catégories de titres. De

cette façon on fractionne le risque à |:

un point tel qu'il en est réduit à sa plus simple expression.

En même temps qu'elle réduit le risque à son minimum, la diversifica-

O0———

| Nos morts

Lorsque, le soir de la Toussaint, sonne le glas annonçant pour le len- demain la Commémoration des fidéles trépassés, il semble que la mélanco- lie des cloches se fasse plus poignan- te que les autres soirs: cet angelus plane autour de nous comme un ar- change drapé dans un voile de deuil.

Nous pensons souvent à nos morts. | Mais plus et mieux encore, semble-t- il, en ce jour de recueillement uni- i versel, tout entier consacré à ceux que nous pleurons et dont l'image s’es- tompe déjà dans la brume des loin- taines années. Père, mère, amis de notre enfance ou de notre jeunesse, êtres chers dont la sollicitude mettait un rayonnement de tendresse autour de nous, revivent intensément dans notre mémoire en cette veillée de no- vémbre. Les traits, un peu effacés dé- jà, de leur image s’accentuent pour nous restituer leur physionomie.

Lorsque nous songeons pieusement à eux, ces soirs d'automne, nous fai- sons un retour quelque peu égoïste, mais bien humain, sur nous-même

Brusquement, nous entrevoyons l’iné- uctebie fin, pour nous comme pour ceux qui nous précédèrent; l'angoisse nous étreint, à penser qu'un jour vien- dra le présent que nous vivons sera le passé et que d’autresyeux que les nôtres verseront des larmes sur |nous.

Pour autant que nous ayons à nous plaindre de l'existence, nous conve- inons qu'elle n'est pas sans agréments, que la douceur des affections nous y attache, comme beaucoup d'autres sa- tisfactions intellectuelles et morales ‘et qu'il faudra, tout cela! Quelque éblouissante que soit la lumière de la Foi qui nous éclaire, c'est une inquiétude et une | appréhension toutes naturelles et dont Îles plus grands saints ne furent pas exempts.

Ne perdons pas en lamentations stériles le temps nous assaillent à la fois la douceur et les amertumes au souvenir; nous pouvons en tirer un enseignement que résume cette for- mule simple et concise: “Etre avec nos vivants ce que: nous voudrions avoir été avec nos Morts”. | Ce sera encore une façon d'honorer la mémoire de ceux-ci que de témoi- gner plus de patience et d'indulgence à notre entourage. On nous blesse, on nous fait souffrir, sans le vouloir

cependant, quitter |:

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Ts J | x St : _{peut-être? Refoulons la tristesse des On constate en outre une coopéra- roampataie ‘ne met en portefeuille is de Se a Ed un Ds dE Mons eoreone Hoi de sourire tion effective entré certains éléments de premier choix, en diversifiant ses à la vie pour que nos morts, là-haut, :

capitalistes sans scrupules et les!

.exploiteurs communites. —E. S.P. S 000 ner 2

° Courte joie .. +." :. Le patron célibataire, 7

se sténographe:

4 Etes-vous. occupée ‘dimanche soir ? -La sténographe, : râdieuse d'espoir.

Non, . pas du tout, .je suis ‘bre. le .= Le patron. _-£h: bien! alors”: tâchez à

. d'être ci: à ä

me

urs, sand - anti.

. qui avait trois mois de réclu-

Vous connaissez X . été condamné à sion? .

—QOui. Eh bien?

—IA est parvenu à se faire un pas- sage à traveïs la fenêtre de sa prison, et s'est évadé. .

"—AIOTS, c'est .un ancien avocat? Comment cela? “Naturellement, : putsdul a: passé

=

Û s

5: «| par le barreau! à è ne Pa

placements. Le but de la diversifica- tion, c'est d’amoindrir le risque en le fractionnant. Sauf cataclysme univer- sel, on ne saurait imaginer, en effet, que toutes les entr eprises de Base d’un pays périclitent ou faillissent en méê- -me temps. Si l'une d'elles éprouve des difficultés même disparait, il est à présumer- que les autres continue- ‘ront quand même à prospérer, en tout cas, à faire _honneur è leurs engage-

+

= dans chacun de ces pays

dement, en effet, varie d’une valeur à l'autre, d’une époque à l’autre, souvent aussi d’un pays ou même d'une place financière à l’autre, selon le jeu des cours ou des: influences qui agissent sur-le marché. Grâce à la divers'fica- tion, celui qui a dés fonds à placer peut composer son portefeuille de façon à s'assurer un portefeuille à la fois bien garanti, rémunérateur et

facilement négociable.

soient contents de nous et nous pro- tègent. C0 = A la foire Lucas.—Tiens, te v'là, on ne pas vu, hier, donc étais-tu?

Thomas.—Je suis allé à la foire; il y avait des ânes à n’en plus finir: j'ai été bien étonné de ne pas te ren-

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| PAGE 4

Gérard-Cournoyer remporte

le deuxième prix à Washington

Il se classe immédiat

ement après le représentant. de la

Hollande et bat des représentants de sept

WASHINGTON, D. C. Gérard Cournoyer, de Saint-Joseph de Sorel, a remporté le second prix du concours international d'éloquence. A quatre mille personnes assemblées dans le Constitution Hall, il a dit son point de vue sur le survivance des Canadiens français, son français fut des plus appréciés; son discours, émaillé de vastes périodes, lui valut les acclama- tions de toutes les personnes présen- tes.

La France, la Hollande, l’Allema- gne, l'Angleterre, l'Irlande et les Etats-Unis avaient leurs représen- tants dans le concours. C’est le con- current de la Hollande, M. Henri Van Hooïf, de Harlem, qui remporta le premier prix; il avait traité de “Le Maison royale des Pays-Bas”. En troisième lieu venait l'allemand Martin Krieger, dont le discours por- tait sur “La jeunesse et le désarme- ment”. “Les Canadiens français, dit M. Cournoyer, ont survécu comme groupe ethnique à cause de leur amour de la terre nourricière, de leurs incomparables richesses économiques, mais surtout à cause de leur richesse intellectuelle et morale.”

Il est une qualité que les Canadiens français estiment à l’égal de tous les trésors et c'est leur culture intellec- tüelle, qui fait d'eux une race digne et bien caractérisée, que ni les guer- res ni l’oppression ne peuvent modi- fier.”

“Mais c'est aussi la vie morale qui fait les peuples vigoureux; et c'est dans un domaine plus élevé, dans une sphère plus haute qu’il faut chercher les plus puissants facteurs de notre survivance.” |

“Nous devons d'être aujourd'hui ce que nous sommes à la vie de paroisse qui groupe les âmes autour du pasteur et à l'ombre du clocher. C’est cette vie qui a développé chez nous la force de caractère, qui nous a sauvés dans le passé, nous sauvegardera dans l'a- venir et nous donne la meilleure as- surance, la meilleure garantie de sur- vivance. Nous devons encore d'être ce que nous sommes à notre attachement pour l'Eglise catholique, à un respect profondément enraciné à l'égard de nos devoirs, de Dieu et de l'Eglise.”

M. Cournoyer a fait preuve d’une parfaite maïtrise de lui-même et c'est encore au milieu d’applaudissements qu'il à terminé l'improvisation obli- gatoire sur le sujet suivant:

autres pays

Nouvelles des Etats-Unis

DETROIT.—La compagnie Ford & Imis le salaire minimum de $5.par jour de nouveau en vigueur dans les usines de la compagnie. Depuis le ler décembre 1929, il était de $7 par jour.

NEW YORK.—Les efiets* d'un tarif douanier adopté par le nouveau gou- vernement national en Angleterre sont fort à craindre ici, des manu- facturiers américains, malgré que les commentaires sur la nouvelle politi- que anglaise ne sont pas encore nom- breux.

NEW YORK.—Un Américain, ana- lysant 80 ans de vie humaine, décou- vre ceci: Sommeil: 26 ans, 312 jours, 18 heures; travail: 21 ans, 95 jours, 14 heures, 40 minutes; pour se fâcher et s'impatienter, 6 années, 86 jours, 14 heures: pour manger et boire: 5 lEriées 346 jours, 5 heures; pour at- i tendre son tour, son train, son billet: 5 années, 312 jours, 16 heures. Et en- | core ceci: pour se raser: 140 jours, 21 | heures; pour nouer sa cravate: 18 ji jours, 12 heures: pour se moucher: E jours, 8 heures; nour rire: 1 jour, 22 heures, 3 minutes.

. CHICAGO.—L'inventeur d'une pré- paration très inflammable destinée à augmenter la force de’ Ia gazoline ‘pour les automobiles, M. Emil Shoen- berger, a été tué, un de ses amis in- times a été grièvement blessé et la femme. ct les enfants de l'inventeur ont failli être brûlés vifs lorsque le mélange qu'il préparait fit explosion et démolit la maison dans laquelle il habitait ainsi qu'un garage situé à |l'arrière.

SAINT-LOUIS.—-Le major James Doolittle, qui à pris l'habitude de bri- ser des records d'aviation, a couvert len 1 heure et 11 minutes la distance entre Saint-Louis et Chicago. L’an- cien record, détenu par le capitaine Frank Hawks était de 1 heure et 30 minutes. La distance entre les deux villes est de 260 milles.

MEXICO.—Manuel C. Tellez, nou-

“Les | veau ministre de l'Intérieur, dans une}

Canadiens français et la crise de idéclaration qu'il publiait ces jours-ci, |

1812.”

M. Cournoyer est le troisième Ca-|

nadien français à prendre part au concours international d'éloquence. De ses deux prédécesseurs, l’un remporta le premier prix et l’autre, le second. ———— 005 —————

CITE DU VATICAN.—L'une des plus belles collections de peintures au monde va bientôt être réunie dans une nouvelle galerie du Vatican dont

la superficie sera de 9,000 verges car-

rées. Une äemi-douzaine de spacieux salons recevront les peintures de six grandes écoles, depuis la byzantine jusqu'à celle du 18e siècle. Deux gale- ries spéciales seront entièrement con- sacrées aux oeuvres de Leonard de Vinci et de Raphaël.

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promet stricte justice et observance de la loi aux catholiques.

Interrogé au sujct d'allégations de groupes catholiques qui disent avoir été maltraités en certains états, le secrétaire dit qu'il à l'intention de voir à ce que les lois religieuses soient observées et que les catholiques ob- |tiennent justice. I1 nie qu'il y ait protestation concertée des catholiques.

| MEXICO.--Le journal El Universal, un des deux quotidiens du matin, a fermé ses portes à cause d'une grève déclarée par ses employés. Ces der- hiers demandaient que les salaires déjà dus, soit environ $12,000, fussent payés immédiatement et l'adminis- tration ne pouvait le faire.

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[LES CANADIENS ET LORD

{Résumé d’une conférence donnée, mercredi, par M: Jean-Charlemagne Bracq, à l’Université d'Ottawa

Accueilli avec chaleur par un audi-,crates anglais d'alors préchaient leur

toire admirateur, M. Bracq s’est dit heureux de se trouver à l’Université d'Ottawa pour parler d'un sujet qui lui a toujours paru très intéressant et très important “Les Canadiens de Lord Rurham et ceux de l'Histoire”. Lord Durham a fait une grande er- reur pour sa patrie, en rédigeant, à la fin de sa brève carrière des faus- setés et révélant une étrange incom- préhension de la mentalité et de la conduite des Canadiens français dans un rapport nos ancêtres de 1840 étaient à la fois couverts d'éloges et accablés de mépris par Lord Durham. Et dire que c'était cet homme, qui avant de venir au Canada, s'était fait le défenseur des minorités opprimés de l’Europe. Comment se fait-il que Lord Durham a changé d'attitude en moins de cinq mois? Investi de pou- voirs extraordinaires par le Parlement impérial, il créa un Comité exécutif spécial, formé de cinq de ses créatu- res: il exila aux Bermudes, huit des chefs de l'émeute de 1837 et fit savoir aux exilés de la rébellion qu'ils étaient passibles de la peine capitale, s'ils | revenatent au pays. Mal entouré, mal conseillé, il proposait l'union législa- tive du Bas et du Haut Canada, ainsi que l’abolition de la langue française | et le recours entier aux méthodes | d'assimilation. | M. Bracq cite les contemporains de Durham pour décrire notre peuple de! 1840, aux points de vue. religieux et; moral, social, politique et intellectuel | Il compare le traitement injuste qu'on; ;

|

leur fait avec les faveurs et privilèges dont on comblait les Anglo-Canadiens de l’époque, ouvriers anglais “agités et démoralisés, dont la conduite révol- tait les Canadiens de la même classe, si courtois et si réguliers de vie,” de l'avis même de Lord Durham.

Le conférencier ne cache pas son mépris pour Durham, dont la visite vice-royale ne prit que -huit jours, dont quatre passés à Niagara. M. Bracq fait un tableau de l'oligarchie et de la bureaucratie des Anglais, éta- blis en maitres en Nouvelle-France. Après 90 ans, le progrès et le dévelop-: pement du peuple canadien-français sont un éloquent démenti aux com- mentaires injustes de Durham.

Un égoïste ne sert pas son pays, dit M. Bracq. Durham et la population anglaise d'alors servaient bien mal Albion. Le patriotisme ‘“anglo-cana- dien” de 1840 consistait plus à retirer des avantages et bénéfices qu'à servir les intérêts de la Mère-Patrie. Sans cesse, menaçaient-ils d'épouser la cause des Américains. Quel contraste entre le clergé de langue française, guidant son peuple vers de plus gran- des destinées, de l'attitude d'un Bish- op Strachan de Toronto par exemple! |

M. Bracq relate les injustices com-

à l'endroit de nos pères. Leur

mises à représentation, politique était - injus- te. Le vandalisme anglais avait susci- la rébellion de 1837. L'effet de ce soulèvement fut d’une portée immen- se non seulement au Canada mais dans tout l'Empire. L'Angleterre, dans s2 sagesse, devait accorder avec le temps l'autonomie des provinces. Le conférencier ne cache pas son admi- ration pour des hommes d'élite com- me Mgr Plessis et le haut-clergé ca- nadien-français de l'époque. “Bon coucheur”, gai, paisible, courtois, ami de l’ordre et respectueux de l’autori- té, nos pères l'ont été et nous le som- i mes. Le Canadien a des traits distinc- | tifs tout à son honneur, qu'on l'ap- pelle Canadien-français au Canada ou Franco-Américain aux Etats-Unis. Il a tout ce qu’il faut pour être un peuple heureux, mais malheureuse- ment il y a toujours des éléments é- trangers qui viennent s’immiscer dans ses affaires, dans sa régie interne, scolaire ou politique. A Lord Durham, qui reprochait aux Canadiens l’hum- ble développement intellectuel artis- tique, etc. M. Bracq répond: pourquoi n'a-t-il pas reproché à l'Ile du Prince- Edouard de n'avoir reproduit une Ve- nus de Milo; à la Nouvelle-Ecosse, de n'avoir érigé un Parthénon et au Nouveau-Brunswick, de n'avoir cons- truit un St-Pierre de Rome ou encore un St-Paui de Londres? Le reproche aurait été aussi “juste”.

* Lord Durham avait pris à partie le système judiciaire du Bas Canada. Quelle utilité pouvait avoir le rouage des tribunaux criminels dans une pro- vince ou des centaines de municipali- tés n'avaient pas besoin de consta- bles, dans un pays il n'y avait pas d'assises faute de: criminels? En vou- lant assujettir le Canadien; les auto-

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DURHAM

vieille politique de “l'Homme blanc”, qui sait toujours se faire servir par l'homme jaune ou l'homme noir des colonies. Enfin, sous tous rapports, la mesure envers les nôtres avait débor- dé. Pourquoi Anglais et Franççais et Canada ne s’entendraient-ils pas? Il suffit de détruire les fauteurs de dis- corde chez les Anglais pour assurer l'harmonie entre ces deux peuples, qui possèdent chacun un certain élément

| de sang germano-celte. Ces deux peu-

ples—et non races-—sont faits pour se comprendre. Le rapprochement s'est toujours fait par l'élite d’abord: Lafontaine avec Baldwin, Cartier avec MacDonald, Sir Wilfrid Laurier, dans la vie politique. M. Bracq cite la pro- vince de Québec en exemple au monde entier. Aux jeunes auditeurs, M. Bracq conseille de faire des recherches his- toriques détaillées dans les annales et manuscrits du 19e siècle pour reven- diquer l'honneur et la gloire de leurs aïeux. Ce sera pour eux une source d'encouragement et de fierté natio- nale. Le Canadien n’a cessé d'être un patriote éclairé, attaché à sa nouvelle Mère-Patrie, depuis Salaberry jusqu’à nos jours, M. Bracq se dit surtout touché du rôle sublime de ces missionnaires français, qui ont ouvert l'Amérique à la civilisation. Ils ont écrit de leurs sueurs et de leur sang, les plus belles pages de l’histoire sur ce continent. Les pionniers français méritent aussi les plus vifs éloges. Combien leurs sa- crifices et leur courage dépassent ceux des aviateurs, dont un monument commémore la mémoire avec cette inscription lapidaire: “Ils ont osé.” Venant d'un milieu protestant, le conférencier affirme que le Canadien remplira sa mission comme peuple, malgré les Durham et les persécu- teurs ou dénigreurs de son calibre: les faits et les événements ont bel et bien démenti le rapport étrange de Lord Durham. . Présenté par M. le sénateur N.-A. Belcourt, le conférencier fut remercié par M. Séraphin Marion. ————0Q0

Nouvelles de l'Europe

PARIS.—La mouche à patate, qui n'apparut en France qu'après la guer-| re, y a fait cette année des dégâts estimés à $60.009,000. Sur les 90 dé- partement, 30 en sont déjà infestés.

PARIS.—On calcule qu'il y a en | France actuellement 300,009 chômeurs et que le premier ministre Pierre Laval, à son retour ici, demandera au parlement, lorsqu'il se réunira le 12 novembre, de voter immédiatement la seconde moitié du crédit de $120,000,- 000 déjà prévu pour le programme d'équipement national, ainsi qu'on | l'appelle. |

LONDRES—L’hon. N. Chamberlain, ministre de la santé dans le gouver- nement “national” sera probablement appelé à succéder à l'hon. Philip Snowden comme chancelier de l’Echi- quier dans le prochain cabinet an- glais.

n ï

LONDRES.—La chèvre qui fournit à Gandhi son lait quotidien, a obtenu le premier prix à l'exposition iaitière, jeudi. On lui donna, au moment l'on passait le ruban bleu autour de son cou, le nom de “Mahatma”, M. S. R. Whitley, un des organisateurs, a déclaré aux juges à Royal Agricultu- ral Hall que le prix des chèvres avait monté en Angleterre depuis l'arrivée du Mahatma.

|

LONDRES.—Le ministère des colo- nies a câblé à Sir Ronald Storns, gouverneur de l'Ile de Chyjre, qu'il avait l'intention, d'accord avec lui, de reviser complétement la constitution future de cette colonie en raison des questions soulevées par les troubles survenus récemment dans cette île.

A RE EP PER RS

LS

Baptême—A M. et Mme Pierre Fontaine, une ‘fille baptisée Marie Colette Georgette. Parrain et marrai- ne: M. et M Etiehne Remillard, oncle et tante de l'enfant. RE Visiteurs—De passage au presby- tère, S.'E. Mer Guy et les confrères voisins. MM. L. A. Giroux et Giroux Frères de McLennan, J. H. Tremblay, agronome bilingue: re concours des jeunes éleveurs; Mle E. Collin étren- nait son joli coupé Ford l'autre di- manche en visitant des amies des en- virons en compagnie de Mlle A. Mo- rin, institutrice; M. ©. Dufresne visitait des. parents de Tangente à l'occasion du mariage de sa cousine, Mlle Thibault. : : . M. J. Thériault et ses fils ont entre- pris de clairer et nettoyer tout le terrain avoisinant l’église au nord. Félicitations à nous-mêmes, remercie- ments à M. Eusèbe Bélanger, pro- priétaire du terrain et bon courage à l'entrepreneur. Prix du grain—Inutile de dire Ja joie qui se lit sur les figures des vendeurs de grain et de tous, en ap- prenant un bon matin que }javoine était montée à au delà de 20 cents et le blé suivait un marché parallèle. Inutile d'ajouter que l’on mobilise toutes les voitures et équipages pos- sibles pour charroyer aux élévateurs, c'est le temps!. . . au cas! Toujours est-il que dans le cours de la semaine, l'élévateur du village a été bloqué pendant un jour et demi, malgré que l'agent, M. Hector Verstracte avait expédié plusieurs chars quelques jours auparavant. . | En français-—-Félicitations et re- merciements au Wheat Pool pour circulaire en très bon français. Es- pérons que ce n’est la dernière du genre. et, en franaçis! C'est la recon- naissance d’un droit et une affaire d'affaires! Automne. Jusqu'à ces derniers temps et encore, la saison d'automne ne faisait que s’annoncer sur les ca- lendriers et les almanachs. Depuis quelques jours, des signes avant-cou- reurs sont arrivés avec la Toussaint et le mois des morts. Le temps est plus gris, chagrin, comme disent les vieux, morose, indéfini, comme dirait un romancier à la mode, ce qui est la même chose au fond. C'est le com- mencement de la mort ou plutôt de la paralysie de la nature. Et voilà! —Corr. =——————#000——

LAC LA BICHE

Dimanche, le 25 octobre, un déli- cicux goûter fut servi à la demeure de Mme Raymond Lebeuf par nos dévouées institutrices. Milles Yvonne Tellier et Suzanne Loiseau furent aidées par Milles Thérèse et Madeleine Ouellette et Mlle Valentine Lebas. Mme Lebeuf vendait les gâteaux et bonbons.

Tenant compte du temps dur ce thé est un vrai succès. Il a rapporté la jolie somme de $32.25. Donc, à tous, un chaleureux merci. Ce thé était au profit de notre église. —Corr. —000-——————

SAINT-VINCENT

La plus grande animation règne sur le terrain Ge l’église une ving- taine d'hommes sont à terminer notre salle paroissiale. Fidèle aux vieilles traditions d'autrefois le bouquet au bout d'une branche d'épinette cou- ronne le faite de la charpente.

Grâce à la température tout à fait déale que nous avons et surtout grâ- ce à la générosité de nos braves paroissiens notre salle sera prête pour la Sainte-Catherine. :

La semaine prochaine nous vous

Î

| donnerons le programme.

Il nous fait grand plaisir d'appren- dre que M. Edouard Mer élève collège des Jésuites et enfant de la paroïsse, à remporté le 2ème prix ex-aequo du concours de français pour le TXème grade. Félicitations. |

Un grain de bon sens.—La peine de vivre sans plaisir vaut bien le plaisir de mourir sans peine. É

gier

VAE,

—Corr.

O0——— PICARDVILLE La séance de dimanche dernier fut

à tous points intéressante. Nous ne savons trop comment remercier les

BROMLEY.—Lady Stamp, femme |2Cteurs de Morinville.

de Sir Josiah .Stamp, l'un des direc- teurs de la Banque: d'Angleterre, al déclaré au cours d’une aïlocution po-! litique que le gouverneur de la banque reçoit un salaire qui ne lui permet pas | de vivre sans recourir à ses ressources personnelles. “Pour ce qui est du trai- tement, ajouta-t-elle, en se faisant claquer les doigts, il ne vaut pas ça.”

CITE DU VATICAN.-Saint Robert Bellarmin, qui fut cardinal au XVIe siècle, vient d'être créé docteur de} l'Eglise par le Pape Pie XI.

- pour

du Canada

et e——— u Pacifique

Jer décembre

d

: | Pilules MORO |

Dimanche, le 15 courant, nous au- rons notre première partie de cartes. Venez tous. Vous vous amuserez.

mme

AFFAIBLIS

Lens les ces de:

Hs

Mauvaise digestion

AScoupissements après Ics repas |

G2z ; |

Mconque d'appétit

‘M'2ux de reins

Rhumatismes

Enpureté du sang

E Sbilité

Nervosité

rien de'mieux que les |

pour les Hommes

:"-GIROUXVILLE .

: a

”. &NOVEMBRE 1931.

l'abbé: T.-B: Leduc BROSSEAU-DUVERNAY

Sur og 1 Füunéraïilles de M. Mardi, 27 octobre, ont eu lieu à Legal, les funérailles de M. l'abbé J. io an er eee doande De Lue eee ne précédent. teur la mort d'un de nos anciens es es nr an of curé, M. l'abbé Leduc. M. l'abbé Leduc D RRAAPRN SEE [en effet, s'est dévoué durant de lon- cardville-et Vimy. Un peu après re gues ess anni HUE et élues Dee St pd ne écédé plus, son souvenir du moins restera Re é Gou- bien longtemps gravé dans tous les d'un nombreux clergé. M. Tab coeurs. Surtout nous saurons lui prou- tier, curé de Legal, et le R. P. Lan- DénTante rocobnalsance jen bHant

glois, O.MI, provincial des CRE our le repos de son me, l’assistaient au trône. P À

Mgr Pilon, curé de Morinville, chan- ta la messe des funérailles, ayant comme diacre le R. P. Alexis, O.F.M, et M. l'abbé J. Stacey, curé de Saint- Charles, comme sous-diacre. À l'of- fertoire, M. J. ©. Préfontaine chanta pulsion. 5. avec le talent qu’on lui connaît l’Ave re Maria de Gounod. Les autres parties; D’imposantes funérailles lui furent de la messe des morts furent exécu-| faites à l'église paroissiale, M. le curé téés par le choeur de chant de la officiait assisté de M. Chartrand, curé de Saint-Edouard, comme diacre et de M. Boucher, curé de Lafond, com- me sous-diacre.

. Nous avons aussi à déplorer la mort de l'un des vieux pionniers de la pa- roisse: M. Louis Rioux. M. Rioux fut un citoyen toujours distingué, chari- table et bon. Sa mort subite a causé tout un émoi parmi notre petite po- :

CRE ti

paroisse.

A l'issue de la messe, Mgr O'Leary rappela en français, puis en anglais, la ‘carrière et le ministère du défunt. Après avoir résumé sa préparation au sacerdoce par l'influence d’une famille! pn visite au presbytère, M. le curé profondément chrétienne et l'éduca- Chartrand, de Saint-Edouard, M. le tion reçue au Séminaire de Valley- | curé Boucher, de Lafond, et M. le field, il montra ses vingt années de} cure Loranger, de Plamondori. Tous dévouement au diocèse d'Edmonton|Jes paroissiens, cela va sans dire, fu- dans les postes qu'il remplit à Bros-|,01{£ heureux de voir revenir dans nos seau, Sainte-Lina et Picardville. Mon-. parages notre jovial ancien curé, M. seigneur fit spécialement remarquer | Chartrand. Au moins l'on aura loc- que M. Leduc n'avait jamais Séparé| casion de le rencontrer de temps à dans sa vie le zèle sacerdotal de la autre. Û pratique d'une profonde piété. Aussi, ajouta Son Excellence, la mort pour lui, si elle fut soudaine, ne fut pas imprévue.

A la famille éprouvée nous offrons nos condoléances les plus sincères.

La semaine dernière un fâcheux ac- cident a failli coûter la vie à trois citoyens de la paroisse: M. J. Lapierre, M. H. Paré et M. F. X. Lapierre. Ils

Depuis plus de deux ans, en effet, |. ,enaient d'Edmonton en automobi- M. l'abbé Leduc avait abandonner |} -à+ filaient à grande allure quand son poste de curé. I1 continuait ce-| {ut à coup M. J. Lapierre, le conduc- pendant, dans l'humble fonction de {eur perdit le contrôle de sa voiture vicaire, à faire du bien et à se sanc-| aui versa dans le fossé--pas mal pro- tifier. ; fond! Ils en furent quittes pour quel-

A cette courte biographie, nous | ques légères blessures et une peur ajouterons un détail, M. Leduc ne| bleue! Quant à l'auto il eut de grands perdit jamais de son attachement à la | dommages, cela se comprend, car il cause canadienne française. Ces der-| tourna au moins deux fois sur lui- niers mois encore, il faisait de la pro-| même, paraït-il. pagande pour notre journal la “Sur-} 1. Ovila Vincent fut aussi victime vivance” et s’imposait la tâche de lui! Gun assez grave accident alors qu'il recueillir des abonnements. tomba en bas d'une échelle. Il est

Après son discours, Monseigneur !immobolisé depuis plusieurs jours. donna lui-même l'absoute. Puis, le Espérons que les conséquences ne se- cortège prit la route du cimetière. Les| ront pas très graves. porteurs étaient M. l'abbé M. C.| M. D. Bienvenu. nous est revenu O’Neil, supérieur du Grand Séminaire, après avoir été travailler à la cons- R. P. Béliveau, recteur du Collège des | {-uction de ponts en fer dans le bout Jésuites à Edmonton, R. P. Routhier, de Calgary. supérieur du collège des Oblats à] Edmonton, B. Marchand, curé de. Picardville, E. Tessier, curé de Calder, ; R. O'Neil, curé de Villeneuve.

Les autres membres du clergé étaient Mgr Nelligan, vicaire géné- ral, Mgr Lyons, chancelier, MM. les

L'on dit que M. Jos. Brosseau est à se préparer pour aller chasser le gros gibier dans le nord. Combien long- temps sera-t-il parti? Certainement pas mai longtemps. car il veut reve- nir avec au moin un orignal!

j —Corr. abbés T. Ryan, professeur au Grand Oo—— Séminaire, F. Koolen, curé de Vimy, E. Rooney, curé de Westlock, M. | LES DAMES DE Sullivan, curé de Clyde; les RR. PP. ' ST-JOACHIM

Péloquin, ‘SJ. Chartier, O.MII, vi- caire à St-Aïbert, et le R. P. Clément, O.F.M.

M. Yabbé R. Ketchen, curé de l’'Immaculée Conception, remplissait les fontcions de maître de cérémonics.

Les religieuses du couvent de Legal étaient aussi dans le cortège, ainsi que deux religieuses du couvent de Morinville.

Au lieu de leur conférence men- suelle les Dames de Sdint-Joachim organisent un concert-causerie par Mlle Lévesque, assistée de plusieurs artistes de renommée, qui sera donné dans une quinzaine de jours. La date et l'endroit, ainsi que le programme seront annoncés prochainement,

| La partie de cartes des Demes de

Saïint-Joachim a été tenue dimanche On remarquait aussi dans l’assis-| soir, le 25 octobre. tance M. ©. Saint-Germain, de Mo- rinville, député, et M. J. Chatain, d'Edmonton. Puis, toute la foule des

fidèles suivit jusqu'au cimetière.

Les prix ont été dennés par Mmes P.-E. Lessard, L. Dubuc,:J. Julien, Paris, L.-E. Beauchamp et J. Chatain. Le prix d’entrée avait été donné par le R. P. Boucher, OM.JI, curé de la paroisse.

Ont gagné au bridge: ler prix, Mme M. Daigneault; consolation, Mlle G. Pepin; ler prix, M. C.-E. Barry; con- solation, M. J.-W. Pigeon.

Whist: ler prix, Mlle M. Taillefer; consolation, Mile Sabourin: ler prix, M. Longoz; consolation, M. Voghell. Prix d'entrée, Mile Connelly.

C'est au pied de la grande croix que M. l'abbé Leduc repose mainte- nant. Prions pour que son âme goûte aussi le repos éternel, la récompense du fidèle serviteur de Dieu. R. I. P.

———— 000 ———— Propos de poissons . —En somme, la vie ne tient qu'à un fil —Oui. ..

surtout la nôtre!!

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|

‘4 NOVEMBRE 1931.

: :IMMACULEE. | CONCEPTION. Dimanche prochain, ‘le 8 rnb nous aurons une partie de cartes. or- ganisée par un comité de Dames de la paroisse. Les dames organisatrices vous promettent une soiréé ‘très inté- ressante. Il y aura de beaux prix, un programme musical et les dames ser- viront un goûter. Venez et amenez tous vos amis. N'oubliez pas que nous féterons la Ste-Catherine dimanche le 29 novembre. L 3 + + Mort de Mme P. Guénette Nous avons le regret d'annoncer la mort de Mme Philomène Guénette, . décédée mardi, le 3 novembre, à l’âge de 65 ans. Elle laisse pour pleurer sa perte: son époux, cinq filles: Mmes Martel, J. Srnka, C. W. Martin, L. St-Martin, S. Joncas; quatre garçons: Adolphe, Gérald, Adrien et Paul. Un frère, M. Nap. Gagné, de Spruce Grove, et une soeur, Mme S. J. Eccles, d'Edmonton. Les funérailles auront lieu jeudi matin à 10 h. 30, en l'église de l’Im- maculée Conception. La “Survivance” prie M. Paul . Guénette et les autres membres de sa famille d’agréer l'expression de ‘ses plus profondes sympathies.

et TANGENTE

M. Héroux, notre boucher local, vient d'ouvrir les portes de sa nou- velle boucherie au coin de la rue com- merciale et de la station. Nos gens y trouveront un bon choix de viande de même qu’un service courtois.

Baptême—-Morie Thérèse, enfant de M. et Mme Roméo Langlois. Par-

id KR Ka & : Ka La Fe

REP RENEPEEPEREEPEEFEEPEEE °. FALHER :

Tragique accident.—Nous sommes au regret d'annoncer la mort de M. André ‘Arcand, époux bien-aimé de Mme Mary Brenhofer, survenue lundi à 8 h. du soir, à la suite d'un très grave accident qui eut lieu le 24 octobre, vers 5 h. du soir, dans les circonstances suivantes:

en faveur des

Rafle

La victime faisait le charroyage du blé avec un camion-auto sur une des terres de sa famille, isolée des =

[l

CINQ

tations. Il revenait avec une lourde charge quand en passant sur un che- min ponté qui avait une légère pente, un ressort cassa ce qui eut pour effet de mettre les freins sur les roues du camion. Pôur se faciliter la répara- tion dans le but de faire céder la pression sur le frein, le pauvre mal- heureux s’avança les jambes sous le camion; au moment il réussissait, le camion avança un peu au point de lui serrer fortement la jambe entre deux pontons. Malgré de vains efforts pour s'arracher de cette lamentable situation il dut passer quatorze heu- | Quelques Bonnes Amies et les mem- res sans secours par un froid glacial bres du Comité social tenaient, à la épuisant ses forces à crier et travailler fn de ë semaine dernière, une assem- ! { vainement à se déprendre. blé, dans le but d’organiser une soirée |

Le dimanche matin vers 9 h.,, M. | commune pour les deux associations. | Louis Deschambre partait pour nn) L'entretien a été fructueux. Le pro- |

faire un tour de chasse lorsqu'il en- | gramme n'attend pour publication que tendit crier; il se porta alors VErS | quelques mises au point de détail, et

Un billet S0.25;

fillettes seront reçus

RARE EEE EEE EEE RER REREE

TS vie en Alberta

SOCIÉTÉ SAINT-VINCENT DE PAUL

Collège des Jésuites, Edmonton :

enfants pauvres

sous le patronage de la Congrégation de la Sainte Vierge avec le concours du Cercle Grandin de l’A.C.J.C. et du Cercle Missiologique

Au moins 30 enfants pauvres de.la ville à secourir pour l’hiver

ler pEx S10. 00 (en argent) 2ème prix $5.00 (en argent) Trois autres prix Trois billets S$0.50;

-Le TIRAGE aura lieu le 8 novembre cet sera publié dans la “Survivance” du 11 novembre

Des vêtements, chandails, bas, bottines et souliers pour garçons et

| Les Anciens du Collège des Jésuites

A. SURVIVANCE.

GE TL «of de pe pe pe ofe fe fe oje ce je cie cie ce cle oje fe cle cie die. A | In memoriam

| Feu l’abbé J.-B. Leduc | |

La nouvelle de la mort subite de ce confrère a été pour les anciens confrères du défunt une espèce de reproche amical et d'avertissement |fraternel. Lequel, en effet, d’entre nous n'a pas taquiné le défunt sur [sa prétendue maladie et sa longévité | assurée? Aujourd'hui que la mort est ! venue subitement interrompre le cours : de cette vie sacerdotale, il est de notre | devoir de jeter un coup d'oeil rétro- {spectif sur le passé afin d'en tirer une i leçon qui sera profitable à tous.

PRIX

Sept billets S1.00

| Déjà dans le journal local, la “Sur- vivance”, chacun a eu son petit mot d'appréciation de la carrière du dé- funt, de son zéle pour la gloire de Dieu et du salut des âmes: il est de mon devoir d'ajouter quelques notes personnelles à la mémoire de celui que Inous pleurons en ce moment. L'abbé Leduc était originaire de St- | Stanislas de Kostka, nous, de St- LEG AL ; Louis de Gonzague, paroisse voisine iet tous deux du diocèse de Valley- La fête de la Toussaint s'est passée ; field, l'un comme professeur, l'autre avec la pompe accoutumée. Il y eut , comme élève. 11 y avait déjà dix ans de nombreuses communions. C'est le: tout près que nous étions rendu dans R. P. Amédée, O.F.M, qui fut le “l'Alberta, étant alors curé de St-Emile célébrant à la grand'messe, et le R.: de Legal, lorsqu'un jour Mgr Legal P. Alexis, O.F.M, donna le sermon nous avertit qu'un nouveau prêtre de

avec reconnaissance.

-PAGE 5

10014 101ème ruce.—Près du “Journal”—Gédéon PEPIN à votre service

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CadcE Bellarmin de l'A.C.JC. |

% 22e 01-00-13 em nr) Cm) CD: +: CR 7 CR) CRD) QUES US GE OC +R: 00

Mercredi, les membres du cercle Bellarmin de l’A.C.J.C. se réunissaient au collège des Jésuites pour y tenir leur assemblée habituelle. Disons tout de suite que tous ceux qui y assistè- rent n'ont pas regretté leur soirée. Comment s'ennuyer quand la plus franche camaraderie préside à toutes les discussions.

Après avoir entendu M.R. Patenaude |

nous faire la lecture du rapport de la dernière réunion et de la corréspon- dance, M. Lucien Maynard, président ; du cercle, remercia les membres pré- | sents de la confiance qu'ils avaient!

qui permettra à tous de faire preuve de sa bonne volonté et de son désir d'accomplir quelque chose de pratique pour nos compatriotes de l'Alberta.

M. Maurice Lavallée, secrétaire-tré- sorier, et M. R. Patenaude, conseiller, remercièrent à leur tour tous les mem- bres d'avoir placé leur confiance en eux et les assurèrent de leur boñne volonté pour promouvoir les intérêts du cercle.

Notre aumônier, le R. P. Béliveau, S.J. souligna le rôle important que nous avons à remplir auprès de nos cadets, nous entretint de la raison

de circonstance. L'après-midi les vé- , Valleyfield, l'abbé Leauc, venait pour pres de la fête du jour suivis des travailler dans le diocèse et de vou- vêpres des morts furent chantés avec ‘loir »bien le prendre comme vicaire, grande solennité. jassistant ou encore voir à l'installer

Le lendemain, jour des morts, .il ee une des missions nouvelles du

rain et marraine, M. et Mme Anselme Jacob, grands'parents de l'enfant. Mariage.—La semaine dernière ‘trois couples de nos jeunes gens s’unis- saient par les liens sacrés du mariage,

TT eo mo

cette direction et trouva la malheu- Ifera honneur à l'originalité de ceux reuse victime sans force et complète- qui l'ont ee

ment épuisée. Sa famille le transporta d'urgence à l'hôpital de Mclennan

malgré les meilleurs soins pour Marcel Curial, de Winterburn, pas-

+ + + 1

mise en lui en lPélisant président. et | d'être des cercles comme le nôtre: leur promit son entier dévouement enl veiller à ce que la saine doctrine soit tout ce qui se rattacherait à la vie |enseignée et propagée.

du cercle. l M. Ernest Côté nous présenta en-

M. Paul-Emile Poirier, -vice-prési- | suite un magnifique travail sur le dent du cercle, invité à prendre lalpatron de notre cercle, saint Robert parole, s'exécuta avec bonne grâce. Il! Bellarmin. Un vote de remerciements signala surtout à ses camarades V'im- | fut proposé en faveur de M. Côté qui portance de faire un relevé des posi-! certes, a donné à tous un bel exemple tions qu'occupent nos compatriotes, [SE préparation d’un travail. | les Canadiens français, en Alberta, ! Après l'adoption de blusients réso- dans les domaines de la vie fédérale, | Jutions destinées à maintenir un in- provinciale, civique et commerciale. ! térêt de plus en plusrandissant dans De plus. pour faire ocuvre utile etiles délibérations, la réunion se clôt pratique, M. Poirier recommanda la sur une invitation de M. le président traduction de l'Atte des Ecoles qui: ‘à tous les membres d'être tous pré- serait si précieuse aux commissaires | : sents à la prochaine assemblée. d'écoles canadiens français. Bref, M.!

_le même jour. Ce furent M. Lucien} Boucher à Mlle Louise-Aimée Thi- bault; M. Léon Beaudoin à Mlie Lu- cienne Granger et M. Roland Porte- lance à Mlle Alice Granger. Un grand nombre de parents et amis assistaient à la messe solennelle qui fut chantée par M. le curé après laquelle fut servi un banquet auquel prit part M. le curé qui voulut bien adresser la parole.

Le soir les nouveaux mariés se réu- nirent chez M. Cyrille Thibault eut lieu un nouveau banquet suivi d’un programme de chant et musique.

Les nouveaux mariés, tous de Tan- gente, demeureront sur leurs terres. Nos meilleurs voeux les accompa- gnent.

En visite—M. Oliva Dérege de | Girouxville chez ses cousins, M. Lu-! cien Boucher et Géorges A. Thibault.

. —Corr. —000——.——_— [l

CALDER

Paroisse Saint-Edmond

À l'occasion de Ia Toussaint, la messe de communion générale fut des plus impressionnantes. Le sermon fut donné par le R. P. L. Bussières, O. MI, du Juniorat Saint-Jean, et le chant exécuté par les enfants sut donner à la fête le ton traditionnel, cher à tout Canadien. À la a familiale, les jeunes artistes du Collè ge des Jésuites firent salle comble et| obtinrent un immense succès. M. et Mme J. C. Burger présidèrent la veil- lée avec uñe extrême amabilité. Tous furent très heureux de revoir M. le curé Keïchen suivi d’une imposante escorte de ses chères ouailles de l’'Im- maculée Conception. Au bridge, qua- rante experts après une lutte de deux heures, concédèrent la victoire à Mme A. Garon et à M. Léo Bel- humeur. Au ,whist, Mme Frigon et M. Hector Pelletier gagnèrent les prix. Au tirage, Mme Burger tenäït le bon numéro. Remeïciements à tous, spé-| cialement à Mme Rhéaume qui fit servir aux jeunes gens du Collège un délicieux goûter. Les soirées de Calder sont fixées au premier et troisième dimanche du mois. —Corr. —_—_——00o

La nouvelle bonne:

_—Et d'une discrétion avec ça! Elle frappe toujours ‘avant d'écouter aux portes, pour savoir si on est là.

PATRONNEZ NO

‘Livrez votr

Élévateurs du Cartel

Les livraisons de blé et ‘autres brains aux élévateurs du Cartel du

blé de l’Alberta cet automne ont

‘Ne cédant le pas qu'aux U.F.A, le porte-étendard du mouvement

élévateurs du Cartel.

Rappelez-vous que: Si vous désirez livrer votre gra le faire, cependant si

ouvert.

en argent comptant.

remboursement des excédénts. pay

‘pour entreposage ou vente

ipoint. Il emporte dans la tombe le

| soeur Thérèse Brenhofer,

clairement que les producteurs de grain de cette .province déterminés à mettre de côté les ennemis qui voulaient en finir avec le Cartel, car il y en à qui avaient cette intention.

prix, il doit être en opération, actif et puissant.

On s'attend à ‘ce que les fermiers de langue française ‘fassent leur . part. Vous devenez un facteur important en “Hvrant ‘votre grain aux

cela ne vous convient pas, votre grain aux élévateurs du Cartel et le vendre sur le marché

. Les élévateurs du Cartel vous OnE votre grain comptant, ou . vous pouvez le laisser en entrepos l'expédier au char et ÉLEDAYE

élévateurs du’ Cartel vous donneront un service

Aoaeane a. devoir. est.de donner la juste pesée et les “grades” honnêtes à quiconque, livre du grain.

Cette organisation. a annoncé antérieurement et don a été. ù

faite par le -premiér "ministre J.'E.

comme réserve pour les ‘élévateurs,

te quel blé livré parles membres du Cartel soit Fete ne “hnmédiate durant la saison de 1931.

ramener la circulation du sang et|sait au Collège dernièrement. soulager la congestion du rein tout fut inutile; la victime expirait deux jours après l'accident.

Outre son épouse inconsolable,

NX +

Paul Rhéaume voiture dans son Buick un groupe des acteurs du Col-

il lège, qui dimanche dernier, à Cailder, laisse un jeune enfant Eugène; son | rnirent la partie dramatique de la

pere et sa mère, M. et Mme Pierre ie puis il leur sert un délicieux Arcand (née Hélène Arcand), ses | coûter.

frères Joseph et Joachim; ses soeurs et beaux-frères, M. et Mme Alex. Hachez (née Marie-Louise), Ouellette (née . Jeanne), ses soeurs Adeline et Cécile, M. et Mme Siméon Babineau, beau-frère et Hete-coeur | plusieurs neveux et nièces.

Un service solennel eut lieu jeudi le 29 octobre. L'église avait revêtu ses meilleurs ornements de deuil et la foule était nombreuse; tous avaient tenu à accompagner à sa dernière demeure, un citoyen très estimé, dont la disparition dans des circônstances si tragiques émotionne au ,plus haut

J.-d'A. R., SJ. Adélard | #ere1-00-0-2.0:-ex0-cm1-1-780-0-0-00- em creer 1Ÿe

“MES MEMOIRES”

A la liste des pièces jouées par les élèves du Collège des Jésuites depuis 1913, s’ajoutera bientôt, le 24 novembre, “Mes Mémoires”, trois actes gais, fins, alertes, par Maurice Manquat. Si nous exceptons les comédies classiques de Molière, lAvare, le Bourgeois Gentilhomme, le Malade Imaginaire, les Fourbe- ries de Scapin, etc., représentées à intervalles plus ou moins ré- guliers, nous pouvons prévoir que “Mes Mémoires” se classera parmi les toutes meilleures co- médies que nos collégiens au-

meilleur des souvenirs de tous ceux qui l'ont connu.

La dépouille mortelle était conduite | par ses beaux-frères, MM. Alex. Hachez, Adélard Ouellette, Siméon |} Babineau, Alex. Mailloux, Philippe:

roni jouées. La pièce, de com- Babineau, Louis Blouin et Philippel? Position récente, est moderne Babineau.

| de ton, d’allure et de sujet. La Le deuil était conduit par son épou- représentation PR donnesavec

se désolée: son père et sa mère, M. et! & !e concours de Porchesire Cecil

Mme Pierre Arcand, ses frères Joseph| | Wagsott.

et Joachim, ses soeurs Marie-Louise,

Adeline, Jeanne et Cécile, sa belle |

quelques! COLLEGE DES JESUITES |

A l’Académie angtoiéé, la question Un bouquet spirituel fut offert à la| du Socialisme occupait une seconde famille par les amis du regretté dé- | séance, ‘dimanche soir. M. Mastalish funt: Communions, 17: messes, 21; |tentàa de défendre le Socialisme. Son chapelets, 100; chemins de choix, 20. jdiscours solidement bâti ét donné avec À la famille en deuil, nous offrons |l'assurance d’un orateur rompu au nos plus sincères sympathies. |maniement de la parole, emporta la —Corr. conviction: les académiciens, pour une

La “Survivance” prie tous les mem- | heure, furent “socialistes”. M. Porter, bres de la famille si cruellement | malgré les efforts de sa parole élo- éprouvés d’agréer l'expression de ses | quente et pressante, ne pub persuader profondes’ condoléances. à ces “socialistes” que leur ce

000 ———————— est impossible d’application et désas- Projets d'avenir treuse aussi pour les pays qui en ten-

Fragment de dialogue entre frère tent l'essai. Le vote donna la victoire et sceur: : à M. Mastalish.

—Moi, quand je serai grand, je| En récréation, la saison “morte” de gagnerai beaucoup GARE COMME |jrautomne connaît une activité inac- papa. coutumée: la balle-au-camp chez les

—Et moi, j'en dépenserai beaucoup, |Lovens, le ballon et la crosse pour comme one tous, la course pour les joueurs de

S- ANN ON CEURS gouret qui veulent se “faire. de l’ha-

4R2:-@u8- 001-000) 0m EN Li RC (RS CAC CNRS {| SD À) GER |) GED) END GPL )-CED- QD) GuSD-O GE] RE

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è 2 1-œ0R- éme SCD ED ER CD LE OC)

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neveux et nièces.

leine”, tout porte à croire que l'on attend en patience l'hiver. Des acro- bates en herbe s’exercent avec le con- cours de J. Yusak, notre étoile en; acrobatie.

A Calder,

dimanche soir, notre L troupe de jeunes acteurs donnait “Al e gr ain aux Miüillionaire Janitor”, pour la troisiè- ï me jois. La bienveillance ravissante de M. le curé, l'hospitalité gracieuse de M. et Mme Paul Rhéaume, chez qui un goûter de “millionnaires”. est ‘servi aux acteurs, tout a fait passer à ces jeunes une soirée inoubliable. .. Toutes les .organisations collégiales prennent une part active à la Croisa- de de charité organisée par la Con- grégation de la Sainte Vierge: L'of- fensive charitable en faveur des en- fants pauvres, inaugurée le 25 octobre, en la fête du Christ-Roi, se termine- ixa le 8 novembre. Le Cercle Grandin de l'A.C.J.C. doit consacrer deux de ses réunions à l'étude de la. charité. ! Le 24 octobre dernier, Jacques Madore | donnait a causerie sur Ozanam, le| fondateur de la Société FHRIt-NIneent) de Paul, et Pierre, Côté commentait RE de. Sa ‘Sainteté Pie XI r “Ja croisade de charité”. Dans la ne du 7 novembre prochain, le jeune président de la Saint-Vincent | de Paul collégiale, Edmond Desro- chers, fera connaître aux acéjistes les

ce qui démontre sont.

été très bonnes,

le Cartel du Blé de l'Alberta est fermier en cette province. À tout.

in pour entreposage, vous pouvez vous pouvez livrer

activités de sa conférence de charité,

et Gérard Janelle présentera saint Vincent de Paul. Pour encourager la! loterie en faveur des enfants pauvres, | le Cercle Grandin a généreusement,

Brownlee, qu'aucune déduction comme. réserve commerciale, ou

és en 1929, ne serait faite sur les

| maman en plus (Mme Alph. Gaumont

IN. -D. de Morinville, Alta.

eut grand’messe solennelle, avec M. le! nord ...ce qui fut fait quelque temps curé H. Goutier, comme célébrant, le ! &Prês. nous allions, pourvu du

R. P. Alexis, diacre, et le R. P. Amé- | juste nécessaire en fait d’ornements >. dée, sous-diacre. C'est le R. P. Alexis | AU culte et de provisions, installer le |}

inouveau desservant d'Edgson—au- jour. Après la messe, le cortège, pré- | jourd'hui Westlock—avec juridiction cède di clersé, se forte Dour le Dee LÈGE toute la contrée nord jusqu’à lerinage annuel au cimetière et la ! Athabasca Landing. Cet immense ter-

cérémonie se clôtura par le chant au [ritoire, Libera. |pas par des nôtres malheureusement, : Lie fut desservi pendant la période de son

M. le curé est parti pour Vermilion, He ‘ture à la colonisation, de 1903 à il doit visiter sa famille. Xl sera | 1907 par le seul curé de St-Emile qui absent une partie de la semaine. demanda et obtint du renfort en 1907 Mme Omer Roux est revenue de dans 14 personne de l'abbé A.-A. Ber- l'hôpital complètement rétablie. La |trand, puis des abbés Leduc, Pilon, jeune Maggie Keane est maintenant, LeCerf, Mallet, etc, qui se succé- nous l’espérons, hors de danger. Deo : dèrent tour à tour après avoir passé

qui fut de nouveau le prédicateur du;

gratias. —Corr. |par le presbytère de St-Emile avec le, D EE por ee imot de passe de Mgr Legal: “Allez chez M. Normandeau, vous trouverez... EDMONTON- NORD

‘ou il vous trouvera tout ce qu’il faut”.

[l Al!'ez, le bon Di Une grande réunion de parents et: - EM MONS DENISE:

d'amis eut lieu à la “Community : Et l'on allait, le coeur allègre, l'es- Hall”, mardi soir, le 27 octobre, à prit rempli de promesses, vers cette l’occasion du départ de Mmes S. Sa-! terre promise, goûter au bonheur sans rasin et Alf. Gaumont pour Los An- mélange d'une première cure ou plu- geles, Calif. -E:U-- itôt mission dont on devait faire une

Bee. danes étnient VeQues passer | PArOÏSSE avec le temps ot les sacrifi- quatre mois parmi leurs nombreux j 0, VOIS. OS ce ae aus parents de Saint-Albert, d'Edmonton, | "> PP ee ee

de Plamondon et de Lamoureux. Mine | tant bien que mal à Edgson

G. Sarasin (Mélina Chevigny) aÿait AVEC FAN conne sure ee quitté Saint-Albert avec son époux et gulière et tout le pays environnant Ë : : comme champ d'action.

ses quatre plus vieux enfants, il y a eu 35 ans en juin et au même quan-| nutile de dire les sacrifices con- tième du mois, après 35 ans--le 24|sentis par ce jeune prêtre dans cette juin—nous revenait pour visiter ses | partie de la vigne du Seigneur encore | parents et amis. Elle avait conservé! toute en friche, en forêts, en brûlés, son air et ses manières de Canadienne, en marécages avec une population tré à tout à fait joviale. Aussi allons-nous | restreinte disséminée sur un se. beaucoup la regretter après ce bon!se territoire. Il n'y avait point de rou- | séjour parmi nous. te, des sentiers seulement et quelles | “rails”, des précipices, des rivières à. traverser à la nage, etc. A part, il fallait vivre. . . et avec quoi? de quoi? dans ces temps héroïques, il s'est opéré des prodiges d'économie, de frugalité, de finance dont la ré- percussion s’est fait sentir plus ‘tard chez les vaillants ouvriers de la pre- mière heure. N'importe! on venait découragé du nord, on retournait plus enthousiaste que jamais après quel- ques jours passés auprès des confrères de Morinville et de Saint-Emile.

Mme Alf. Gaumont est venue aussi voir ses nombreux parents et amis, sa

d'Edmonton-Nord) aussi son jeune fils Richard en pension au couvent

À ces deux dames amies, nous di- sons un joyeux au revoir.

Une abonnée.

O

COLLEGE ST-ANTOINE

Notre fanfare: en une année avec l'aide de la Providence et de l'initiati- ve de la direction locale nous voilà pourvus de tous les instruments re- quis.

Et c’est ainsi et pas autrement que se sont fondées ces belles paroisses de Westlock, Picardville, Clyde, Vimy plus tard, etc. Dans cette oeuvre, le défunt y a sa part de mérites qui ne

à © [ doit pas passer inaperçue. Chaque élève a fait son choix et

bientôt sous l'habile direction de M., C’est sans bruit qu'il vécut dans \ Adamson nous serons à même d'agré-| | l'Ouest, c'est sans bruit qu’il mourut

menter nos programmes de fête d'un : à l'endroit même qui l'avait reçu il | morceau de fanfare.

. ly a 20 ans passés, c’est sans bruit qu'il re , D | dormira le sommeil du juste dans le Voici la liste des musiciens avec: ji etière paroissial de St-Emile de leur instrument: Trombone à coulisse: Legal, c'est sans bruit, discrètement, R. Koloychuk; trombone: Jack Se- mais pieusement que monteront vers bastion; cor: Stanislas Zenco; cornet: |}, Ciel nos prières en souvenir de ce Bernard Mireault, K. Kimmerly et P. | prêtre zélé, dévoué, qui a passé en Welch; grosse caisse: A. Beausoleil: | faisant le bien, mais “sans bruit”.

tambourine: S. Purcell, A. Burke et Ernest .Clark: alto: G. Hague et M. Walbaum; alto: J. Maguire; clarinet-

A M. le curé Goutier de Legal; à ses anciens confrères, aux paroissiens des te: P. Capowski, A. Boucher et F.|endroits qu'il a desservis, aux membres Kimmerly; saxophone: C. Seiferling!de Sa famille nos plus sincères sym- et Alex. Kolodychuk; basse: S. Mil-|Pathies en union de prières. denburger; cymbale: . .P. Seiferling. . J.-A. NORMANDEAU, ptre.

Une partie de balle-au-camp a eu es 50 - lieu sur notre terrain Contre les éè- | JUNIOR AT S AINT- JE AN ves du collège Saint-Jean, O.MI. Le| résultat de 18-2 favorise les Junio- lristes des Oblats. Toutes nos félici-

La séance traditionnelle de l'Asso- ciation Athlétique eut lieu samedi tations à ces visiteurs courtois et ha-|dernier. Dès une heure et demie de biles. S'il est permis d'exprimer un |laprès- -midi, les élèves de .Versifica- souhait volontiers formulerions-nous | tion présentent un drame intéressant celui de voir entre les équipes ne Mae “Abräham Lincoln”. émulation moins étroite et plus éclai-! Suivirent des amusements de toutes rée, à base de franchise et de respect | sortes: luttes aux oreillers, courses aux mutuel. À suivre ce programme les |arachides, devinettes, etc. Le chant

jrencontres gagneraient en intérêt etlet la musique égayent les intermèdes.

prendraient la forme heureuse d'un|A Ja fin de la séance, on proclame les entraînement à cette. vie de charité| gagnants des divers concours, on qu'on doit à tout prix trouver dans | chante un cantique en l'honneur des l'âme de nos jeunes. saints, et.tous se rendent à la salle

Le collège. Saint- Antoine inaugure | d'étude. cette semaine 'une feuille hebdoma- | Le lendemain, premier dimanche du

Poirier nous traça un plan d'action

Acéjiste.

aujourd'hui tout peuplé, mais c

Allez voir l'agent r'élévateur A6 Cartel. D _Sera . content C2 ë ‘anxieux de discuter : vos. _problèmes. ; :

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souscrit le deuxième prix de $5.00. Les idaire “pro manuscripto”, | vendeurs de billets font de. ‘Jexcellent | élèves du collège. Cette initiative part/toute la journée. Nos joueurs, après | travail: -Ja plupart se recrutent parmi des élèves et reçut l'approbation du leur demi-heure d'adoration, se ren- les membres de la Société . Saint: R: P. Directeur: Le. directeur est Peter dent. au. Collège Saint-Antoine . ‘pour

logique. Ernest’ Clark, syntaxiste. reviennent enchantés:

pour les | mois, exposition du Saïint-Sacrement |:

Vincent de Paul et du: Cercle Missio: Capowski, iversificatetr, et l'assistant, [es ‘partie de ‘balle‘au-camp. Ils en

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Prix à Edmonton

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| Propos agricoles

TEE LOTO EEE Les prix du marché!

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Le jeune boeuf

4

Peut-on engraisser un boeuf maigre aussi économiquement que l’on peut conserver à un veau sa graisse pour le vendre comme jeune boeuf? C'est douteux, à moins que l'on ne se trouve sur un ranch.

Vers le ler novembre, un veau de printemps tétant sa mère pèse sans peine 400 livres. Il y en a même qui dépassent 500 livres. On voit beaucoup de boeufs d'engrais qui ne pèsent pas beaucoup plus de deux fois ce poids à l’âge de deux ans et il faut encore les engraisser à grands frais. Il est vrai que la nourriture qu'ils ont reçue pendant huit mois se composait principalement d’herbe et de paille, mais elle a quelque valeur ; il y a aussi la main-d'oeuvre, l’abri, le sel, l'intérêt et le risque. Lorsque l'herbe a une valeur quelconque, ce système donne des bénéfices qui coûtent cher.

Le jeune boeuf donne généralement de beaux bénéfices; nous disons généralement et pas toujours parce que l’auteur a pu vendre en avril 1931, pour la somme de $56.00, à cause de l'effondrement des prix, le meilleur veau gras de dix-sept mois qu’il ait jamais eu. L'acheteur, qui était un boucher d’expérience, a déclaré que c'était le plus beau boeuf qu'il ait jamais détaillé et il a donné sans hésiter plus qu’il n’avait offert. Ce veau avait tété une vache jusqu'au dernier jour, mais le reste de sa nour- riture n'avait pas coûté cher. :

Généralement les veaux sont d’un bon rapport. En décembre 1929, à 435 milles du marché d’Edmonton, deux veaux de treize mois ont été vendus par la ferme de la Sous-station de Beaver- lodge comme boeuf de Noël, et ils ont rapporté $82.50 chacun. Ils avaient tété la mère de l’un d’eux presque jusqu’au dernier jour, et ils n'avaient pas été nourris d’une facon extravagante, tout en recevant une portion généreuse de grain moulu, produit sur la ferme. Un peu de grain aide beaucoup un veau à se développer. Leur poids à la vente, se rapprochait de 950 livres

L'élevage du mouton

Comme industrie annexe

On ne sait encore quand le maras- me dans lequel se trouve l’agriculture prendra fin, mais les cultivateurs cherchent partout un moyen d'amé- Lorer leur situation. Sur bien des fer- rhes, quelques moutons rapporteraient un petit revenu sous forme de viande et de laine, et fourniraient à la fa- mille de la viande délicieuse. Dans la plupart des cas également, ils gagne- raient leur pension en mangeant les mauvaises herbes et les gros fourra- ges. ,

I ne faut que peu d'argent pour établir un petit troupeau de moutons,

‘Bois incombustible

PHILADELPHIE.—Le docteur P.- G. Von Hüdenbrand, célèbre chimiste qui fit jadis partie de l'espionnage allemand, ayant des laboratoires d'ex- périences à Springdale, près de Pitts- burgh, a découvert un procédé pour rendre n'importe quel bois à l’épreu- ve du feu, résistant comme l'acier et léger comme l'aluminium. Il prend même des copeaux, il les fait cuire jusqu'à ce qu'ils soient réduits en pulpe, puis il les comprime en blocs et les laisse durcir. Le produit peut alors remplacer des matériaux incom- bustibles tels que le métal, Ja brique ‘ou l'amiante.

= 20Q00-—————

| La réforme du calendrier

GENEVE.—La conférence intcrna-

et le capital nécessaire est bien faible. | tionale pour la réforme du calendrier

comparé à la quantité et à la rapidité des recettes. On peut se procurer en automne quelques bonnes brebis mé- tisses que l'on accouple à un bon géni- teur, de préférence d'une race des Dunes, qui combine à un haut degré la précocité et l'épaisseur de la vian- de. A la station expérimentale de Windemere la race Hampshire a don- d'excellents résultats, soit comme race pure ou croisée avec les brebis métisses. Cette race s'implante rapi- dement. Les brebis doivent êlre lut- tées d'octobre à décembre, à l'époque le cultivateur peut le mieux pren- dre soin des petits. La période de ges- tation est d'environ cinq mois: nos

que le croit moyen a été de 170 à 175 pour cent, et la proportion d’agneaux élevés d'environ 150 pour cent.

registres sur cette station montrent!

s'est ajournée en renvoyant à plus tard le travail de réforme. La confé- rence n'a pris qu’une seule décision, celle d'adopter une date fixe pour le jour de Pâques. Les délégués étaient presque unanimes à fixer au deuxiè- me dimanche d'avril la fête de Pä- ques. Ils ont demandé au conseil de la Société des nations de transmettre aux Eglises chrétiennes et d'avoir une réponse de prête sur l'attitude de ces Eglises pour le 10 avril 1933. ——200

Téléphonistes polyglottes

11 faut avoir vraiment le don des langues pour être demoisellegau télé- phone à Jérusalem. Le public, est, en cffet, autorisé à demander un numéro en onfe longues différentes: la com- munication sera assurée par le bu- reau central sans protestation. Trois

Nous avons dit que Iles moutons langues sont officielles en Palestine: n'ont pas d'égaux pour manger les l'anglais, l'espagnol, le grec, le russe,

* Comment je maïintiens toujours une belle taille?” “Je mange le Shredded Wheat,

mais au lieu de crème, je fais usage de lait entier—tel qu'il vient de la bouteille. Ce $genre de repas me donne de l'énergie et de la vigueur. C'est déli- cieux et nutritif et facilement digérable. Quelquefois, pour une variété, j'y ajoute des bananes tranchées ou d’autres :

fruits, mais je l’aime en aucune manière.”

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En d’autres termes, le cultivateur des Prairies préfère cultiver du blé. Celui qui s'occupe d'industrie laitière organise ses opéra- tions de façon à produire les aliments qui peuvent être cultivés économiquement sur la ferme en quantités suffisantes pour durer toute l’année. Une variété d’aliments aide invariablement à stimuler et à maintenir la production du lait.

Les aliments que l’on cultive tous les ans sur la ferme laitière ordinaire peuvent se classer en deux catégories: gros fourrages comprenant le foin de. prairie, la paille d'avoine, les gerbes d’avoine, le mélilot, une quantité limitée de luzerne, d'ensilage, etc. tandis que les concentrés ordinaires cultivés sur la ferme sont l’avoine et l'orge. On peut se procurer, à prix avantageux, les autres sous-produits du moulin ou de la fabrique, comme le son, les tourteaux de lin, et les drêches de brasserie.

A Indian Head, la ration des vaches laitières se compose de luzerne, d’ensilage, d’avoine moulue, de son, et: de tourteaux de lin. Donnez aux bestiaux tous les fourrages qu’ils veulent con- sommer; ceci équivaut généralement à deux livres de fourrages secs par cent livres de poids vif. S'il y à de l’ensilage, une livre de fourrages secs et trois livres d’ensilage suffiront. Donnez une ration de grain à raison d’une livre de moulée pour trois ou quatre livres de lait produit, suivant la phase de la période de lactation.

Pour obtenir un maximum de production, tenez les vaches en bon état, nourrissez judicieusement aux heures régulières, trayez à intervalles réguliers, donnez beaucoup d’eau fraîche et de sel avec les aliments les plus appétissants que vous avez.

W. H. GIBSON, Régisseur, Ferme expérimentale fédérale, Indian Head, Sask.

EEE Des vaches Jerseys qui On prévoitun . laissent un beau bénéfice développement

des débouchés

Un troupeau de huit vaches Jerseys à la ferme expérimentale fédérale de Nappon, NE, a laissé un bénéfice

Le comité exécutif et des finances prendra immédiatement les mesures pour la conduite de la Conférence- Exposition en 1933.

Tous les pays seront avisés du changement de dates et ceux qui ont déjà accepté l'invitation qui leur avait été faite de participer seront priés de maintenir leur acceptation pour 1933.

Il est probable que la liste des prix pour la Conférence-Exposition Mon- diale du Grain, qui doit avoir lieu à Régina du 24 juillet au 5 août 1933, comprendra une catégorie spéciale pour le blé comme la variété blanche de l'Australie. Une recommandation à cet effet sera faite au comité des prix par le comité exécutif et des finances de l'organisation.

———————000

Production des fèves canadiennes

Le feuillet “Les fèves des champs au Canada” (Feuillet 141 NS) qui vient de sortir du Bureau de l'Imprimeur, contient des renseignements intéres- sants sur la production des fèves ainsi

ique des détails complets au sujet de

la culture de cette récolte.

-En ces cinq dernières anñées, la production moyenne des fèves au Canada à été de 1,312,870 boisseaux, et le rendement moyen de 169 bois- seaux à l’acre.

La culture des fèves est générale dans tout le Canada: La production

Des centalnes de nez et de gorges par- tout au Canada et aux Etats-Unis ont été délivrés du catarrhe et de ses ennuyeux malaises, Parmi ces nez et ces gorges, il y en avait qui étalent en très mauvais état. Ils faisaient souffrir depuis longtemps leurs propriétaires. Dans ces nez obstrués, H se formait des croûtes—il s'y accumu- lait des mucosités qui s'écoulaient sans cesse et qu'il fallait expcctorer dans son mouchoir. :

En tombant dans les gorges apparte- nant à ces nez, ce mucus purulent les mettalt au vif et y était la cause de cette sensation agaçante et constante de cha- touillement.

11 n'est guëre étonnant que les yeux accompagnant ces nez et ces gorges de- vinssent aqueux et faibles—que l'haleine devint mauvaise et que le sens de l'odo- rat perdit graduellement de l'acuité.

Mais quel changement s'est opéré dans ces mêmes nez et ces mêmes gorges grèce à la méthode de traitement du Spécialiste Sproule pour la catarrhe, 279, Cornhiil Building, Boston. Ils sont devenus de nouveau des parties du corps telles que le Créateur les a voulues, c'est-à-dire des organes utiles et clairs. Tout le mucus désagréable disparait parce qu'il n'y 8 plus d'inflammation et de germes de ca- tarrhe qui en sont la cause. Les yeux, le nez et ln gorge deviennent libres et nets. Cette sensation de lourdeur stupide s'é- vanouit—<et les gens heureux rencontrent leurs amis franchement reconnaissants de voir qu'ils n'ont plus à redouter les complications que pouvait causer leur catarrhe,

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Ç ed aux lec- urs de ce journal à e Coupon << ; tuite sur le Caterrhe, Votre gorge est-elle au vif? Eternuez-vous souvent?

Avez-vous mauvaise haleine? Avez-vous Jles yeux mouillés?

Avez-vous le nez obstrué? .

mauvaises herbes” I y a quelques |jitalien, l'arménien et le roumain y! Blé— chacun. variétés qu’ils ne consomment pas; sont d'un usage courant: Jérusalem No 1 Word 2% La plupart des nourrisseurs sèvrent leurs veaux en automne, par contre ils mangent avec appétit | rivalise avantageusement avec Babel. No 2 Nord 65% | mais s’il y a un abri assez chaud pour que les trayons ne gèlent | quelques-unes des pires espèces com-| assurément. toutes les jeunes filles No 3 Nord 63% | pas, il vaut mieux employer la mère pendant neuf ou dix mois me le laiteron vivace. Ils trouvent | y central ne savent pas onze jan- No 4 Nord -61% [au lieu de six; j'ai constaté du moins qu'il y avait avantage àlassez pour se nourrir sur la jachère | ques, mais toutes en connaissent trois i No 5 Nord - 51%8 | le faire. La vache peut convertir par l'intermédiaire du pis beau-| d'été et sur le chaume, et donnent| harfaitement et sont capables de ré- | : AVEC TOUT LE SON No 6 Nord 516 | coup de gros fourrages en viande de veau et les jeunes animaux |un rendement économique en détrui- | pondre aux simples demandes de nu-! Hd DU BLE ENTIER Fourrage . 50% | engraissent rapidement sans aucun grain. Le lait donne un bon |sant les produits qui souvent seraient | méros en cinq ou six autres. de sorte ! : SRE Fr : arôme à la chair du jeune bceuf. gaspitlés., Is aident à diversifier les {qu'a plusieurs elles sont en mesure de Avoine— Fe On peut obtenir aussi d'assez bons résultats en nourrissant|produits de la ferme, à utiliser de mes tous iés appels d'une po- | No 2 C W te les veaux à la chaudière, à condition d'ajouter au lait écrémé un |g-os. fourrages, à réduire 1a menace | pulation extraordinairement cosmo- ; No3CW . ; | kon supplément, comme la graine de lin, et un moyen très facile |des mauvaises herbes et à enrichir la polite. + OMR nn Re S%Æ | Ge faire la traite est de mettre deux veaux sur une vache difficile | terre. : —. Orge— traire, comme on en trouve dans la plupart des troupeaux.| _ —;"00 A aa No 3 C W [Le lait écrémé de la mère du deuxième veau peut être donné Hxposition ce a ver LR eo No 4 C W fs|aAux porcs. On peut même suivre ce système avec des : nn re de boeufs de race laitière, que l’on devrait engraisser, si on les mondiale le A pour pour pour Seigle— engraisse, avant que le type laitier ne se développe. En mai 1929, . ES Union Catholique Cultivateurs NAT MS ee Fun veau Holstein nourri à la chaudière, âgé de neuf mois, a du grain =— =. Prix à Edmonton chtenu 853.00 sur le marché local. A ; . ( Er Les animaux qui n’ont pas une bonne capacité alimentaire La Conférence - Exposition Nez el oïges | VOS PRINCIBES RS du 315 à 425! ne font pas de bons jeunes boeufs. Il faut que le veau continue Mondiale äu Grain aura lieu _ | es qualité moyenne.3.25 à 3.50 | à Croître sans interruption. Conservez la graisse des veaux. du 24 juillet au 5 août 1933. Délivrés du Catarrhe se à commune 3.00 à 3.25 W. D. ALBRIGHT, surveillant, La Conférence-Exposition Mondiale | CEUX Veaux de ChOÏX................. 5.00 à 6.00 Sous-station expérimentale fédérale. !au Grain, qui devait avoir lieu en S. re SYNDICALISME qualité moyenne.4.00 à 5.00 A ——— 1932, a été remise à 1933. Elle sera ; ° &: | ; ‘. communs... eo à 3.50 L'alimentation des vaches tenue à Régina du 24 juillet au 5 é | CATHOLIQUE ? Bouvillons (steers) de choix... : EN : août 1933. | É a. Rae ter perdu 3.00 à 3.50 laitières en hiver Les nouvelies dates ont été fixées il Î A. Respect de Dieu è souvillons qualité le 0 y à quelques jours à une réunion de B. Respect de la Famille. RP SNS ce. L'industrie laitière est une industrie spécialisée, et l’alimen- Re Ru ele nue | : nr un à . tation des vaches laitières dont on désire tirer un maximum de |‘ SE ES re | Ÿ Fo. oc E Fete SR 2.00 à 225| Production est une science. ‘Il faut que les aliments soient ee FR LE ans des # COMMUN 225 à me a Fe faut aussi qu’ils soient appétissants, nutritifs et ministre de l'agriculture pour le Ca_ à C’EST-A-DIRE QUE cd i 25 à 47 . à l' i "ai Le Rouen Fes vs . à 4.00 Il ne se cultive pas en général une aussi grande variété ed AU E* NOUS VOULONS : Run _ PE 3 | OR : d'aliments sur les Prairies que dans les autres parties du Canada.

la PAIX: pour assurer la bonne entente en-

: tre les cultivateurs et les autres classes so- ciales ;

la LIBERTE : pour lais- , ser à tous nos mem- bres le libre exercice de leurs initiatives et ce, par respect de l'o- pinion de chacun.

le PROGRES : pour fournir à notre Agriculture les facteurs nécessaires à la prospérité individuelle et collective.

de ceux qui s’y intéressent.

la JUSTICE : pour que l'Agriculture bénéficie de toute la considération qui lui revient, parce qu’elle est la base initiale de toute notre prospérité sociale et nationale.

A CAUSE DE CELA LU. C. C. DECLARE 3 do la NECESSITE absolue pour nos Cultivateurs d’une Asso-

ciation professionnelle et confessionnelle, .

20 la NECESSITE indéniable pour nos cultivateurs d’asseoir toutes leurs activités individuelles et collectives sur

une base d’affaires.

80 la NECESSITE immédiate, pour nos cultivateurs d’étu- dier eux-mêmes leurs problèmes comme producteurs,

commerçants, citoyens. | _., .. AFIN :

c) d'inspirer les autorités s concernent notre agricultur

NOTRE MOT D'ORDRE :.

, UNION DANS L’'ETUDE Pour OBTENIR :

ñ,

SE ———————;,

R. P. LEON LEBEL, 5j. ,Aumônier Général

in - 8) de bien organiser leur exportation . b) d'éclairer. le grand public sur leur situation ur'toutes législations qui

2 | COOPERATION DANS L'ACTION SECRETARIAT GENERAL DE L’U.C.C.

F / mo int -niè | Cri =. En vue d'aider le développement YEnne par province en ces derniè- | Crachez-vous souvent?

c À : À : x Ée : : ;_ | Des croûtes se for t-el 10744 ave. Jasper TéL 22667 moyen sur le coût de ia nourriture d'ux débouché au Canada pour la ne ie de « 2e le suivante: Ontario, Souftrez-vous + . . À 3 Ô . : _v , . de $8148. Le rapport de la ferme |farine de poisson fabriquée au pays 8, 0 oisSeaux; Québec, 275,660 midues Particulièrement de l'hu- 1231 Est, R . : - à : A de ’|boisseaux; Nouvelle E Vou : AR Rae montigny,. Montréal, = 7 {|gontient quelques renseignements in-| Ja division fédérale des semences ap- | °° ; case 2250 | derange vous heageoup? ee 1 téressants à ce sujet. | boisseaux; Nouveau Brunswick, 35,150 RE

pelle l'attention sur l'importance que cette industrie a prise dans les Pro- vinces Maritimes et sur la valeur du produit, tant comme aliment à bétail que comme engrais.

Avez-vous la bouche mauvaise le

A e k matin?

Forum des at à la tête? 7

ites-vous forcé de vous dégager la gore

É en vous vante dés ue

CPrOUvVez-vous à la gorge une sensatio de chatouillement? *

Le nez vous coule-t-il? .

Du mucus vous tombe-t-il dans la gorge? |.

La vache Lena of Clifton 33302, une bête de trois ans, s’est ‘spécialement distinguée en donnant un bénéfice de Î $124.24; elle a produit 11,965 livres de lait titrant en moyenne 4814 pour

boisseaux: cb Aïberta, 4,200 boisseaux. Le plus gros de la récolte commerciale vient de l'Ontario et spécialement du sud de l'Ontario; en ces cinq dernié- res années, 60 pour cent de la pro-

P. B. 19.

L'union, c’est mon droit !

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fertilisation. La valeur de la farine de Ê s alé 1 slt ce eue

J ; En ces dernières années la consom- éc puis 46 ans sait ce qu'il dit, et il vous poisson comme aliment et comme en- ï à sofa :Brais donne à croire que l'on ‘pourrait RO Re ee : avantageusement en iliser RE Palatines Manor Starlight presque | tite Déen UE din et pour satisfaire cette demande, il a 5-81 pour cent. La moyenne par tête| €. sous-produit l'industrie mariti- | 210 importer tous les ans de 100,000 pour les huit vaches est de 5.38 pour, est trop important pour que l'on à 300,000 boisseaux. Cette quantité

cent de gras de beurre. puisse lignorer. vient principalement du Japon, de la : 00 0—— se Belgique et des Etats-Unis, on commerce L

taler sa science devant ses parents. termes cette bête a produit 100 livres

de lait au coût de 1.25 ou une livre de beurre au coût de 22 cents.

Deux exemples montrent la haute qualité du lait produit par ce trou-| peau: le lait de Palatines Romola 45663, contient en moyenne 6.81 pour cent de gras de beurre et celui de

Les fèves des champs, vendues com- me fèves sèches, sont utilisées presque entièrement pour l'alimentation de l'homme. Les fèves rejetées sont em-

hn ù —Vo ons : —Deux shillings Pour arracher une | 2 4 dent avec cocaïnisation, dit l'homme | [de l’art. | |

combien . croyez-vous

barrasser les nez et les gorges de voir de plats sur votre table?

|

em

—Deux, répond le père: un plat de

mouton et un blat de pommes de terre, Le

DOLLAR CLEANER

: Spécial pour une | semaine

Robes unies de dames 85 -Nettoyées et pressées

—Et sans cocaïnisation?

Un shilling.

—Et la cocaïnisation seule?

—Un shilling aussi,

—Alors, tion.

Souriré du dentiste.

—Eh bien! vous vous trompez... . ya trois plats sur votre table.

aux * 11 vous sera envoyé

T sur 1 ë vous débarrasser le nez t'a ee

Catarrhe, suivant votr L'Y a pas.de raison po

ct VOTRE goris0 n ur Que VOTRE nez Vae personne heureuse:

—Pour le coup, je serais bien aise

faites-moi, une . cocaïnisa- , - se < d'entendre .ton raisonnement.

Rien de. plus facile, nous disons:

centaines d' s L k | i : De oc “Faute d'argent —— 00 ce autres, délivrez-vous du| Mais cela va vous calmer tout au | Plat de mouton, Ça nous fait un; plat —Chère, ce sont les oeufs qui m'ont : Ame sensible Ne tardez pas un insta | w Le

plus pendant une heu c'est vous aïracher votre dent.

—Je sais bien, répond l'avare. Mais, | À

engraissé. —Vous en mangez tant que ça? —Non, mais. jen vends énormé-

C3 suite. Ayez pitié de

de ruines historiques. ici? Le guide—Le Conseil n'a pas-d'ar-

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Le touriste—Vous n'avez donc pas| _pgp bien! . .. Il y a bien un an que

je ne suis pas venu vous voir?

Prenez-vous facilement le rhume?

“Ah! docteur! Je suis confuse d'a- | 2 S82té auxquels elles ont droit. Berryes | JUANA vous m’äurez cocaïnisé, :h - | : nee Ar: de Suis l = fan'françnis en k vez ARE aInisé, je vous ment. gent pour en faire faire. voir- tant attendu pour être malade! | Spécialiste ‘Sproule pour je deesez au: Senna de me prêter, votre dav VERRE TT ÉD Aou UE RE - En TU UNE LA Fr COR Balding :” Boston, Mass, | l'espace de dix minutes,

ntm, ete

4 NOVEMBRE ‘1931.

À vous compagnes, institutrices

L’oeuvre-du beau et du bien est intimement liée à la souffrance

ee

Cette oeuvre de bien, de beau, de souffrance dont parle le titre. de ma composition peut se résumer en un! simple mot: éducation. Mais qu'est-ce donc l'éducation, en quai consiste cette oeuvre de bien, de beau?-—Si je con- sulte ma pédagogie l'auteur me ré- pond: l’éducation, c'est le développe- ment complet, harmonieux de toutes les facultés. Cette grande et si noble tâche de, formation peut se considé- rer à trois points de vue: éducation morale, intellectuelle et physique. De cette triple formation, celle du moral est sans contredit la. principale, la seule qui compte pour le ciel, la seule nécessaire pour atteindre le bonheur, la joie, et, pour appuyer mon asser- tion, j'apporte ici ce vers de Plante: “Si ton âme est en bon état, tu as tout ce qu’il te faut pour être heureux. Pour donner à l'âme ce bel état, ce bonheur en éducation, tout comme en culture matérielle, terrestre, avant la semence, avant la récolte on commen- ce, dis-je, par enlever non pas les ® mauvaises herbes, les cailloux, mais bien les ronces de l'âme enfantine, 1es | gertnes, les terribles germes des pé- chés capitaux. Une fois l’âme nettoyée, proprement il est temps de l'embellir, de l'orner. A l’éducation encore in-' combe cette tâche, à elle de jeter dans ce parterre encore nu les belles vertus

tion des ignorances, mais dans une sphère diflérente. -Puis. dans cette terre pauvre encore, mais préparée elle jettera nombreuses sans doute, mais en conformité avec le program- me les notions saines, instructives, utiles et nécessaires dans la vie.-.Ce- pendant toutes ces connaissances, belles, utiles coûtent à l'éducation des peines, des soucis nombreux apportés ici par l’absence de talent, le décou- ragement, par le manque de travail, Enfin pour accomplir cette oeuvre de beau, Vauvenargues a dit: “IL faut entretenir la vigueur du corps pour entretenir celle de l'esprit.”

En eet pour étre complète cette œuvre doit aussi exercer son influen- ce sur le corps, à cause de }union intime de l'âme et du corps. Ce tra- vail s'effectue par la guerre aux états morbides, et par l'observance des règles hygiéniques telles que bonne tenue, propreté des mains, de la figu- re. Mais ne l’oublions pas, l'oeuvre du bien et du beau est intimement liée, à la souffrance. Dans cette troisième et dernière partie de l'éducation cette souffrance, compagne des grandes choses pousse l'exigence jusqu'à ré- clamer de l’éducateur sa santé, sa vie parfois au bénéfice d'âmes neuves, d’êmes jeunes.

Mais pourquoi donc toujours lier

(LA. SURVIVANCE

NEW YORK.—Le bureau du recen-.

sement de la ville de New York an- nonce qu'il y a actuellement dans la ville de New York 2,362,805 catholi- ques romains, .11,096 orthodoxes,

1,875,521 juifs et 2,581,024 protestants.

C'est une augmentation, depuis 10 ans, de 420,075 pour les catholiques, de 19,637 pour les orthodoxes, de 232,509 pour les juifs et de 638,177 pour les protestants.

LOUISVILLE, Ky.—Le monoplan de Ruth Nichols a pris feu comme elle réchaufrait le moteur avant un départ pour New York. L'aviatrice n'eut que le temps de sauter par une fenêtre de la carlingue pour échapper aux flammes.

MEXICO.—On calcule que plus de 200,000 personnes ont visité le sanc- tuaire de la Vierge de la Guadaloupe, à l’occasion de la fête du Christ-Roi.

CITE DU VATICAN. Le Pape Pie XI a récité des prières spéciales lundi dans la basilique de Saint-Pierre pour demander à la divine Providence d'améliorer la situation mondialé ac- tuelle et l'avenir de l'Eglise catholique en Espagne. Le Saint-Père a célébré la messe en présence de milliers de personnes, dont beaucoup d’Espagnols.

LONDRES.—Une nouvelle demande de Mahatma Gandhi, à la conférence de l'Inde, à Londres, est que la nou- velle constitution de son pays pour- voit à la nomination d'un Conseil Privé pour l’Inde.

LONDRES.—Lord Charles Caven-

cette question qui demeure fort em-

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UN EXEMPLE AUX CHEFS D'ETAT : |

Le monde 2a'accueilli avec joie les reconnu dans l’article 43 du concor- nouvelles de l’heureux accord entre dat. On a surtout insisté sur l’absten-. le gouvernement italien et le Saint-!'tion des membres du clergé et des Siège au sujet des Sociétés d'Action | ordres religieux du domaine politique. | catholique.

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Il existe, en Itslie, Ges conditions I1 appert cependant qu'un assez spéciales de vie rolitique. C’est pour- grand nombre de personnes ignorent quoi, toute organisation importante les principaux faits qui se rapportent | qui n’est pas sous l: contrôle immé- diat de l'Etat est l'objet de certaines restrictions qui ne sont pas nécessai- La nouvelle entente entre le Saint-|'°S dans d'autres pays. Les activités Siège et le gouvernement italien 2, | catholiques, par conséquent, dans cela de: bon qu’elle a défini plus expli- joe ins champs d'action seront res- citement les termes de l'Arcticle 43! teintes, particulièrement dans l'or- du Concordat qui fut signé en même | Barisation des sociétés sportives pour temps que le Traité de Latran au les jeunes catholiques et dans la for- mois de février 1929. Cet article 43 mation d’unions ouvrières nettement stipule que: . catholiques. La croissance de l'in- fluence catholique dans les organisa- L'Etat italien reconnait les organi- tions ouvrières catholiques a assuré- sations subordonnées à l“‘Action Ca-|ment été la cause immédiate de la tholique italienne”, en autant que ces |récente controverse entre le Vatican organisations, comme le Saint-Siège |et le gouvernement italien. l'a déclaré, exercent leur activité en dehors des partis politiques, et sont sous la direction immédiate de la hié- rarchie ecclésiastique pour la discus- sion et la propagande des principes- catholiques.”

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En faisant les concessions exigées, le Saint-Père n'a pas seulement re- donné la liberté aux sociétés d'Action catholique et défini les limites de cette liberté, mais il & aussi définitivement établi le droit des Associations de la

Le Saint-Siège, dès le commence- | jeunesse catholique de continuer et de | | CECIL HOTEL | ment des hostilités entre fascistes et | développer son travail spirituel. ù Jos. BEAUCHAMP, prop. catholiques, à rappelé la teneur de Et “] à b F d ; | Angle Ave. Jasper et 104e rue cet article 43 en défendant aux orga-| CE a nas è ee #s Étere À TNT eau chaude et froide nisateurs catholiques de se joindre ou . a es su È i QRRE AN i des Canadiens à Cdmonton i de prendre part aux activités des A NP

À re entente rapide basée sur des termes partis politiques. ANSE x | acceptés à lamiable même quand ses

On n’a pu encore trouver une raison |droits avaient été ouvertement violés.

valable pour expliquer l'attitude du! D'autres Etats feraient bien de ré-

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de bonté, de douceur, de charité; €n | je bien, le beau à la souffrance? pour-

un mob tout ce au : Jper L A Aauee |quoi ce châtiment? Pour connaître la rir pour que l'enfant d'hier, l'homme| ee de cette souffrance, de cette

er a. ae ds peine attachée à tout labeur ici-has, oyalement dans la vie. Alors il ira à ï suffit de connaître les premières

gouvernement italien qui s'était per- Igler leurs différends avec le même suadé que l’article 43 avait été secrè- esprit qui a présidé au réglement du tement violé. Cependant, l'article # | confit de Rome, Ils devraient aussi disait explicitement: “Si, dans l’ave- nir, des difficultés dans l'interpréta-

gouverneur général du Canada, épousera très prochainement Adèle

Astaire, danseuse américaine qui est

dish, fils du duc de Devonshire, ni | tenir compte du regret que l’on éprou-

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le destin le veut, comme il le désire: et Dieu, les siens, ses amis diront avec Henri Perrey, en le voyant |

pages de son petit catéc hisme on

ilit ces mots: “Dieu pour punir Adam

jet Eve de leur désobéissance, les chas-

s’acheminer lentement peut-être, mais | «a du paradis terrestre et les con-

sûrement vers le ciel: “IL y a un!

spectacle plus grand que la mer, c’est ltous leurs descendants.

le ciel, il y a un spectacle plus grand | et plus beau que le ciel, c'est l'inté- rieur d'une âme. Oh! cette partie de | l'éducation est bien consolante, bien intéressante, mais à côté des joies, pal consolations surgissent les difficultés, les épreuves. En effet toujours, par- tout, l'oeuvre du bien et du beau ren- contrent des ennemis nombreux, ici des natures revêches qu'il est impos- sible d'atteindre, malgré des moyens ingénieux, religieux même. ce sera l'ingratitude qui viendra assombrir Île sanctuaire béni de l’école, mettre l'in- quiétude, la souffrance morale dans les âmes, le découragement, r'envie | dans les coeurs.

Malgré les soucis, les échecs qu'oc- casionne la formation morale l’oeuvre | du bien et du beau, ne doit pas se laisser abattre, décourager.

Sans cesse elle continue le labeur à | peine ébauché, .car de son côté lin- telligence réclame son perfectionne- ment et cela de hon droit puisque!

Leibultz.a_dit: “Donnez-moi l’instruc- de ces petits,

travail si grand,

damna à souffrir et à mourir eux et

Malgré cette croix de souffrance que

tout homme traîne avec lui dans la vie

il y a parfois sur la terre des moments joyeux, des fruits de consolation qui germent, poussent à travers les ronces et les épines. Pour l'oeuvre si belle, si digne du bien, du beau le meilleur

fruit de bonheur est la satisfaction de

pouvoir se rendre ce beau témoigna- ge: je les ai ornées, je les ai données à

Dieu pour la vie éternelle, c’est l'oeu- vre co-rédemptrice.”

En voyant l'éducation accomplir un si magnifique, on croit soulever un coin du ciel des pays j d'évangélisation, des pays de missions,

car encore s'’accomplit une oeuvre

de bien, de beau, de sacrifices de

[religion surtout!

Oh! oui elle est noble et sublime

l'oeuvre du bien et qu beau, elle est | divine même puisque Jésus a dit:

“Ceux qui auront enseigné à quelqu'un

tion et je changerai la face de l'Europe |comme les étoiles au firmament.”

avant cent ans”. De nouveau l'oeuvre du bien, du beau accomplir donc un! travail de défrichement, de dissipa- |

"Georgette PAPINEAU, Xnstitutrice, Luskvill, EP. Qué.

__ NOUVELLES. DE PARTOUT

MONTREAE.—Sir John Bennett, | ancien chef de l'opposition de Terre-, Meuve, a déclaré, récemment, que les!

| VARSOVIE Les fouilles effectuées

dans la cathédrale de Wilno ont per-

mis de découvrir une crypte dans la-|

“J'ai arraché des âmes à Satan, |

actuellement dans un théâtre de New York. Lord Charles est le second fils du duc de Devonshire.

RIO DE JANEIRO.—Le café de |qualité inférieure, pressé en brique, sera utilisé comme combustible sur le chemin de fer de l'Etat, comme un moyen d'utiliser ce produit inférieur et aussi pour améliorer la qualité et les prix des exportations. Le ministre

des Travaux publics, José Americana, | catholique. Leurs bureaux furent sai- a approuvé cet emploi du café, au lieu sis sans aveïtissement et toute leur

de le jeter à la mer.

‘ble une solution équitable.”

|

STOCKHOLM.—Une solution radi-!

cale au problème du chômage à été|d | suggérée par Bertil Nystrom, écono-

miste de Stockholm et directeur du |S0n

département du service social du gou-

i vernement suédois. Il demande l’ou- verture des terres non développées en différentes parties du monde afin d'y établir les millions de sans-travail. Il fait remarquer que, tandis qu'il y à surproduction de blé en certains pays, d'autres régions, comme la Chine et l'Inde, souffrent du manque de cette céréale.

OTTAWA.—Un arrêté en conseil a!

été passé la semaine dernière, faisant

brilleront dans le ciel!disparaïitre. le droit du “dumping”. sur les importations de l'Angleterre lors- let envoyée à ceux-ci de Paris et de

que la livre sterling n'a pas une væeur

[iRÉREUrS à $440. Ceci change la | décision prise par le gouvernement il y a auelques semaines.

LONDRES.—Parlant à Watford, comté de Hertford le cardinal Bourne, primat d'Angleterre, a déclaré que la Russie soviétique est le plus grand, danger qui ait menacé depuis long-: temps le monde civilisé. Le cardinal |

|

| fête au pape, celui-ci leur déclara que

ve en Italie à la suite de la conduite |s tion au sujet du présent Concordat| a, gouvernement italien qui a attaqué ‘Dr ee Hi. LIPSEV surgissaient. le Saint-Siège et le gou- |} sociétés d’Action catholique, alors DENTISTE vernement italien chercheront ensem-| > n'aurait pas ignorer ce que Heures 9 h. à 5 h. 30 stipulait expressément Particle 44 du| 301 édifice Tegier Tél 22945 Mais cet article 44 fut ignoré. 6) concordat, à savoir que les disputes Nous parlons français les déplorables escarmouches surve- | ou conflits entre les deux pouvoirs | 2 7" etereæmnermenrensoee ner eme mr

| D | |

nues à Rome et dans plusieurs villes établis dans la ville romaine soient | RIRE ——… de Pitalie, le gouvernement italien réglés à l'amiable par des discussions La Parisienne Drug ; décida de fermer les bureaux de tou- | diplomatiques. Co. Ltd.

tes les sociétés affiliées à l'Action (The Universe, Londres, Angl.)

=———000—-—

MONTREAL.—Le T. R. P. M.-C. Forest, o.p., doyen .de la Faculté de | Philosophie de l'Université de Mont- réal, vient de recevoir de son Ordre le titre de maïître en théologie; le R. P. Belliveau, o.p. de Québec, et le T. R. P. Lamarche, professeur à l’uni- versité de Montréal, ont été faits pré- dicateurs généraux.

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correspondance confisquée.

Lorsque le Saint-Père fit entendre

es protestations vigoureuses, le gou- vernemént rétorqua en irradiant de poste émetteur des déclarations mencongères, sans avoir pris la peine de communiquer ou de s'’aboucher avec les diplomates du Saint-Siège. La controverse devint alors très vive. A des pèlerins qui étaient venus pré- senter leurs meilleurs souhaits de

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MONTREAL.—Le P. Louis Lalande, S.J., célèbre aujourd'hui, au scolasti- cat de l'Immaculée Conception, le cinquantenaire de son entrée dans la Compagnie de Jésus.

ce jour de la fête de sa naissance était la plus triste journée de sa vie. La censure italienne ne lui permit pas: de faire entendre ses protestations à travers toute l'Italie. Il ut recourir

par semaine, et plus

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à la publication d'une encyclique| ANNONCEURS

adressée à tous les évêques du monde} es mme | © EH. KELLY ec Co. Ltd. ê

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qui avait déclaré que les sociétés) | _ : 470. an 81268 [Socsocoosocosoccococcodes

‘d'Action catholique n'étaient que des| Pur SU A NCONeNSARRer RS

\corps organisés pour conspirer conbre di =. AGENTS

l'Etat. Le Saint-Père fit remarquer que parmi les sociétés incriminées se, RS trouvait celle des Enfants de Marie, Optométriste

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faits semblent démontrer que le La- quelle se trouve le tombeau du roi de brador sera bientôt loué à la province | Pologne Alexandre Jagellon, de la de Québec et que des démarches ontireine Elisabeth Rakuszanka et de été faites dans ce:sens auprès de M. | Barbara Radziwill Dans les cercueils Taschereau. Ce serait un excellent | d'Alexanäre et d’'Elisabeth, on a trou- moyen d'aider le dominion voisin à se; des couronnes. Les tombes datent tirer d'affaire actuellement. C'est aus- du XVIe siècle. si une rumeur à laquelle on ne doit pas attacher une trop grande impor-; tance.

ROME.—Pendant les sept premiers | mois de l’année courante, 107,13 per- ss isonnes ont émigré de lItalie dont SAINT-JEAN, Qué—Par l'entremise | 80,556 à destination des pays euro-

pleinement les voeux du Souverain

a recommandé aux catholiques ‘de | combattre de toutes leurs forces les ! Bien plus, on accusait les anciens! influences subersives que les Soviets membres du Parti Populaire d’avoir | s'efforcent de répandre dans le monde.|mis la main sur l'Action catholique

jet d'avoir fait servir celte association ROME.—On assure que des instruc- | jreligieuse à des fins politiques. A

tions du gouvernement italien seront: cela le pape répondit qu'il avait fait | très prochainement publiées pour la une enquête très complète et avait!

nouvelle organisation de l'Action découvert que l'Action catholique ne

catholique. On considère que les dis- i comptait sur son bureau de direction positions qu’on y trouvera réaliseront que quatre anciens membres du Parti

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du consul général de France à New! York, le gouvernement français vient

péens et méditerranéens. Pendant cette même période, 57,882

de nommer M. G. Savoie, chevalier de | personnes sont entrées en Italie dont

la Légion d'honneur. M. G. Savoie, jadis gérant de la,

| 38, 149 venant des pays européens et

méditerranéens.

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QUEBEC-.-—-Le Dr L.-P. Roy, de l'Action catholique”, membre de la galerie de la presse au parlement, a été réélu président du comité régional

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Les accusations lancées contre les sociétés d'Action catholique r’étaient

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ROME.—On vient d’expérimenter officiellement à La Spezzia, de nou- veaux appareils d'immersion pour les explorations sous-marines. Ces appa- reils, qui sont basés sur un système

OTTAWA—Depuis que je mouve-l@e constructions de tourelles dont se ment du retour. à la terre est com- | sert actuellement l'équipage de J“ar- mencé, 3,761 familles et 10,983 céliba- |tiglio” pour ses opérations, “peuvent taires, soit 29,758 personnes ont été | contenir cinq personnes auxquelles ils placées sur des fermes, annonce l’hon. {ont permis de plonger rapidement et W. A. Gordon, ministre de l'Immigra- | sans aucune difficulté jusqu’à . 650 tion. . i pieds de profondeur. os

OTTAWA—Le conseil de ville de WASHINGTON. Après quatre Hull demandera à Québec l'autorisa- | journées bien remplies et à. la veille tion d'accorder une réduction de. taxe | de son départ pour la France, M. de moitié, pendant trois ans, sur tou-| pierre Laval a tenu à faire parvenir tes les nouvelles résidences construites |au Canada un message de cordiales au coût de $5,000 et une exemption | salutations. Son câblogramme se lisait complète pendant trois ans pour rési- ,comme"suit: “Puis-je répéter combien dences de $2,500: En activant la cons-|je regrette de ne pouvoir, en raison truction de cette manière on aïderait

de l'A.C.J.C., à l'issue du 39ème con- grès annuel dans notre ville. Un vote unanime a assuré la réélection du Dr Roy à ce haut poste.

BERLIN.—L'aviateur Koehl, qui traversa autrefois l’océan, vient de construire un nouveau type d'avion. C'est un monoplan de 42 pieds d'en- vergure, dont les surfaces portantes ont la forme d’un triangle. L'avion n’a pas de queue. Les organes de direction sont tous aux extrémités des ailes. Malgré cela, l'avion sans queue se prête aux acrobaties. Il a atteint une altitude de*13,000 pieds èt des vitesses de plus de 100 milles à l'heure.

pas fondées. Les journaux à Ia solde du gouvernement italien avaient bien insinué que la correspondance confis- quée dans les bureaux des cercles: d'Action catholique prouvait la véra- cité des accusations portées. Sommés de les prouver catégoriquement, ils ne purent fournir la moindre preuve. Peu après, des conversations privées fu- rent arrangées entre des représen- tants du Vatican et du gouvernement italien. De ces entrevues résulta le nouvel accord entre le Saint-Siège et l'Italie.

Comme question de fait, le Saint- Siège a pleinement réussi. Les bu- reaux ‘de l'Action catholique ont été réouverts. Bien plus, le mouvement de l'Action catholique qui a fait des progrès si remarquables sous la direc- tion du pape pourra se développer

MONTREAL—L'aäministration mu- nicipale fait une sérieuse enquête sur le fait que des contremaîtres sur des chentiers municipaux -ou des chan-

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à la solution du chômage.

CITE DU VATICAN-Le premier mariage de citoyens de l'Etat ponti- fical depuis sa création a été célébré à l'église paroissiale ‘Sainte-Anne. - La mariée était Marcelle Compagnoni, fille du valet. pontifical; le marié Lamberto Stopa, attaché à la maison vaticane.

MOSCOU.—Le parti craub ste . qui gouverne en Russie soviétique, à admis un million de nouveaux-.mem- bres depuis le début de 1930. Au ler juillet 1931, le parti communiste com- prenait 2,240,000 membres.

WASHINGTON.—De 1930 à 1931,

les Etats-Unis ont dépensé plus de

. 70 milliards de dollars pour la cons- truction de divers édifices. -

ROME.—Le roi et la reine dite ont fêté ces jours derniers le trelnf cinquième anniversaire de ler IS riage. Le roi a ee ans et Ja. LiDE

:a58 .!

de la brièveté de mon séjour en Amé- rique, visiter le Canada? C'eut été un grand bonheur : pour moi. Veuillez donc transmettre à tous les Cänadiens l'expression de mes regrets, qui sont d'autant plus : vifs que lamitié du Canada et de la France est plus

ancienne”. ,

‘HAMILTON, lège a été commis ces jours-ci dans la cathédrale Ste-Marice. Des vandales se sont introduits dans le temple et un crucifix valant $1,200, don d'une paroissienne, a été arraché du mur et mis en.morceaux.-Trois autres cruci- fix ont subi le même sort. Tous les

|tronés ont. été brisés mais leur con-

tenu était intact. Uh marteau et. une barre és fer ont été trouvés sur l'autel:

CHICAGO: “Le jus juge Wikcerson a

condamné Al Capone à onze ans de|. prison pour violation à la loi d'impôt

sur” le revenu. Capone aura de plus à payer *$50, 000 dome et jes frais de son procès. |

Ont.—Un acte sacri-

tiers d’entrepreneurs travaillant pour la ville se font payer une certaine somme chaque semaine par les ou- vriers dans le but de leur conserver leurs places. On comprend que cette coutume est devenue une plaie en temps de chômage et difficile à éta- blir de façon positive.

MADRID.—Le Vatican ne se mon-

[locales dans les Constitutions de l’Ac-

|pour le territoire italien seulement.

trera pas sévère ni exigeant dans ses:

relations avec l'Etat espagnol, bien que la récente législation antireligieu- se d'Espagne l'ait beaucoup affecté. De plus, le Vatican est prêt à recon- naître l'ambassadeur espagnol Luis Zaluta, qui fut antérieurement refusé par les autorités vaticanes. Le Vati- can .a l'intention de maintenir ses relations - diplomatiques ‘avec : l’'Espa- |gne car c'est la seule base possible de discussion et d'entente.

PARIS.--Le R. P. Samson, ancien prédicateur du carême à Notre-Dame de Montréal et à Notre-Damé de Paris, a été fait chevalier de ‘la. Lé- |gion d'honneur.

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tion catholique ont été faites, mais

- Ces restrictions sont très simples. Il est stipulé qu'à l'avenir aucune personne ayant appartenu à un parti politique opposé au Fascisme ne pour- ra être nommée directeur d’une so- ciété d’Atcion catholique. De plus, .les sociétés devront dépendre directement des évêques plutôt que du Saint-Siège. Cette'dernière concession est une pure formalité. Elle n'existe que pour faire disparaître les soupçons que les Fas- cistes entretiennent à l'égard du St- Père dans ses relations avec les orga- nisations publiques en Italie.

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